Supermarine Walrus
Le Supermarine WALRUS, entré en service en 1936,
était à l'origine destiné à être un avion
de reconnaissance catapulté à partir des navires de la Royal Navy.
Robuste et fiable, il a surtout été utilisé pour les missions
de surveillance. Il prévu pour un équipage de trois hommes : pilote,
navigateur et opérateur radio/mitrailleur.
Un quatrième siège
repliable monté à droite de celui du pilote permettait d'embarquer
un membre d'équipage supplémentaire, qui peut faire fonction de
second pilote grâce à une double commande dont l'installation est
prévue de construction.
740 exemplaires du Walrus ont été construit jusqu'en 1944. Le type Mark
I a une coque en alliage anodisé et le Mark II une coque en bois.
Histoire
Appareil dont les exploits au cours le la Seconde Guerre mondiale
restent assez méconnus, l'avion amphibie Supermarine Walrus était un
dérivé du Seagull I de 1922, dû à une initiative privée; il effectua son
premier vol le 21 juin 1933 sous l'appellation de Seagull V.
Une commande émanant du gouvernenent australien poussa la Royal Navy à
faire essayer l'appareil par le Catapult Flight 702, ce qui mena
ensuite le ministère de l'Air britannique à signer en 1935 un contrat
initial portant sur l'achat de douze Walrus Mk I.
Après une nouvelle période de vols d'évaluation, au cours de laquelle
un Walrus en pleine charge fut catapulté depuis le navire anglais
Nelson, 204 exemplaires de série équipés de moteurs Degasus II M2 en
étoile de 635 ch furent commandés, et le petit hydravion entra en
service dans l'aéronavale britannique en 1936.
Au début de la Seconde Guerre nondiale, les avions amphibies Walrus
opérèrent dans le monde entier à partir de bâtiments de ligne et de
croiseurs de la Royal Navy comme éléments du Squadron 700, et volèrent
également au sein des squadrons 701, 711, 712 et 714, avec pour tâche
principale la recherche lointaine de navires ennemis ; ils furent aussi
utilisés à des fonctions de réglage de tir, de protection des convois
et de lutte inti-sous-marine.
Le 18 novemire 1940, un Walrus fut même lancé à partir du croiseur
Dorsetshire pour bombarder la Somalie.
Le plus grand titre de gloire du Walrus reste cependant les missions de
sauvetage en mer qu'il effectua dans le cadre des Squadrons 269, 275,
276, 277, 278, 281 et 282 depuis différentes bases du oyaume-Uni, et
avec les Squairons 283, 284, 292 et 294 au Moyen-Orient.
Mis en oeuvre par l'importe quel temps, de jour somme de nuit, les
Walrus de sauretage en mer se posaient souvent dans les eaux
territoriales ennemies pour recueillir des aviateurs alliés dans leur
canot pneumatique, et ils devaient parfois amerrir dans des champs de
mines où les chaloupes de sauvetage ne pouvaient pas se risquer.
Avec
son propulseur logé dans une nacelle bizarre, placée entre les ailes
inférieures et supérieures et légèrement de biais, le Walrus qui venait
le secourir représentait pour le pilote abattu le seul moyen d'échapper
à des années d'emprisonnement dans un camp.
Caractéristiques Techniques
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Type |
Hydravion
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Moteur |
1 Bristol Pegasus VI de 9 cylindres en étoile de 775 ch
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Armement |
1 mitrailleuse de 7,7 mm montée sur affût
extérieur à l'avant; 227 kg de bombes ou de grenades sous-marines
accrochées sous les ailes (version embarquée seulement).
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Vitesse maximale |
200 km/h |
Vitesse de croisière |
153 km/h |
Vitesse ascensionnelle |
320 m/mn |
Plafond pratique |
5 640 m |
Autonomie |
965 km |
Poids |
2 223 kg à vide, 3 266 kg en charge |
Envergure |
13,97 m |
Longueur |
11,45 m |
Hauteur
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4,65 m |
Surface alaire
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56,67 m2
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Equipage
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3 et 6 passagers
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