- Introduction

 

- Histoire de l'Aviation

 

- Avions

- Les plus beaux avions

- Les profils

- Avions Flight simulator

 

- Avions 14-18

- Chasseurs

- Bombardiers

- Maritime

- Autres

- Reco.Transp.Entrain.

- Spéciaux

 

- Avions 39-45

- Chasseurs

- Bombardiers

- Hélicos

- Maritime

- Autres

- Planeurs

- Reco.Transp.Entrain.

- Spéciaux

 

- Les Hommes

- As 14-18

- As 39-45

- Les Avionneurs

- Les Exploits

- Les Figures

 

- Divers

- Cocardes

- Décorations

- Emblèmes

- Grades

 

- Guerres mondiales

- Guerre 14-18

- Guerre 39-45

 

- Bataille d'Angleterre

- Une période décisive

- Les Avions

 

- E.Mail

- fandavion@free.fr

 

 

 

 

 

Bataille d'Angleterre

 


 

Le moment approche du grand assaut de la Luftwaffe

 

Dès le tout début de la guerre, la Grande­Bretagne s'attendait à une puissante offensive aérienne allemande. Dans cette crainte, les mères de famille et les enfants avaient été éloignés des grands centres urbains, l'occultation des lumières avaient été imposée et les autorités avaient distribué masques à gaz et abris type Anderson.

Des milliers de lits d'hôpital avaient aussi été rendus disponibles. Mais ni l'automne ni l'hiver de 1939 n'avaient vu la moindre action ennemie, à l'exception de quelques mouillages de mines et de quelques raids aux abords des bases navales d'Ecosse et sur des convois en mer du Nord. Rien n'avait encore troublé l'étrange quiétude des îles Britanniques.

Cette situation se prolongea jusqu'au printemps de 1940, alors que la guerre se déchaînait partout en Europe occidentale. Aussi bizarre que cela ait pu paraître à l'époque, cette immunité apparente de la Grande-Bretagne n'était pas sans raisons. La RAF n'avait pas lancé d'offensive aérienne stratégique sur l'Allemagne pendant la « Drôle de guerre », de peur de représailles alors que la supériorité aérienne n'était pas du côté des Alliés.

 

 

La luftwaffe attaque le Figther Command sur une base de chasse, un Spitfire dans son abri bétonné merlonné échappe à une attaque à basse altitude

 

 

La Luftwaffe s'était elle aussi abstenue. Elle ne pensait pas obtenir de résultats décisifs d'une action engagée à partir des aérodromes allemands, et ses moyens étaient largement engagés pour l'appui aérien des forces terrestres. Cette mission de soutien, la Luftwaffe l'avait accomplie de façon spectaculaire en Pologne et, lors de l'offensive à l'Ouest, elle l'avait conduite avec la même efficacité contre la Norvège, les Pays-Bas, la Belgique et la France. Elle n'avait pas dispersé son poten­tiel offensif en actions intempestives contre les îles Britanniques.

Cette sorte d'inaction volontaire cessa dès l'entrée des troupes allemandes dans les rui­nes fumantes de Dunkerque. Moins de 48 heures plus tard, dans la nuit du 5 au 6 juin 1940, la Luftwaffe concrétisa l'intérêt qu'elle portait au territoire des îles Britanniques. Cette nuit-là, et la suivante, 30 bombardiers allemands franchirent la côte est pour tâter les défenses des aérodromes et d'autres objectifs. Ensuite, il se fit une pause tandis que les armées allemandes attaquaient en France face au sud, avec le sou­tien de la Luftwaffe.

La pause dura jusqu'à la demande d'un armistice par le gouvernement Pétain. Dans les heures suivantes en effet, l'aviation allemande reprit ses opérations de nuit contre l'Angleterre. De ce jour à celui de la grande offensive aérienne du mois d'août, les Allemands ne cessèrent d'envoyer des bombardiers (jusqu'à 70 à la fois) à l'attaque d'objectifs très sélectifs en Grande-Bretagne.

L'idée était de familiariser les équipages avec les opérations de nuit, et l'emploi des aides radio à la navigation, de reconnaître les défenses anglaises, et de maintenir une certaine pression sans trop de pertes (un ou deux avions par nuit) jusqu'à la remise en état des aérodromes de France, de Belgique et des Pays-Bas occupés, bases de départ indispensables pour une offensive d'une grande envergure.

Et puis, il subsistait toujours une chance du moins Hitler le croyait-il que cette dernière opération ne fut pas finalement nécessaire. Au moment même où le Führer faisait hâter les préparatifs de la phase suivante des hostilités, il procédait à de discrets sondages sur les chances d'une paix négociée.

 
   

Cette phase suivante, invasion ou occupation de l'archipel britannique, n'avait pas été jusqu'alors sérieusement étudiée par les Allemands. La rapidité comme l'amplitude de leurs victoires sur le continent avaient surpris les plus optimistes, et Hitler le premier.

Dès l'automne 1939, le G.Q.G. allemand avait accordé une certaine attention au problème de l'invasion de la Grande-Bretagne, mais le projet ne devint réellement d'actualité que le 20 mai 1940, quand les troupes allemandes eurent atteint les côtes de la Manche. Dès cette date, la Kriegsmarine se mit sérieusement au travail, de peur de se voir prise en défaut par Hitler.

L'intérêt de la Wehrmacht ne se manifesta vraiment qu'après l'effondrement total de la France. Le 2 juillet, Hitler donna l'ordre formel de préparer les plans d'invasion - plans d'opportunité seulement pour l'instant. Le 19 juillet il rendit publique son offre de paix, qui fut rejetée le 22.

Si les Allemands voulaient bénéficier en 1940 de la saison propice à la traversée de la Manche, tous leurs états­majors devraient formuler et faire accepter leurs plans dans des délais extrêmement réduits, difficulté qui frappa immédiatement les responsables militaires, mais ne semble pas avoir été perçue par Hitler qui répétait à ses courtisans que seule une élimination rapide de la Grande-Bretagne lui permettrait d'accomplir l'œuvre majeure de sa vie, l'attaque de la Russie.

Aussi, le 31 juillet, au mépris du manque visible d'enthousiasme des chefs de l'armée et de la marine, le Führer donna l'ordre préparatoire à l'invasion, opération qui reçut le nom de code de « Seelôwe » (Lion de Mer), fixée en principe au 15 septembre. Dès le lendemain, ler août, il diffusa une directive concernant le seul aspect de l'entreprise sur lequel les trois armées se soient jusqu'ici mises d'accord: la phase préliminaire devait consister en la mise à genoux de la RAF. « Les forces aériennes du Reich écraseront celles de l'ennemi avec tous les moyens dont elles disposent et ce, dans les plus brefs délais ». C'est avec ces quelques mots que Hitler donna le signal de la Bataille d'Angleterre.

accueil

page suivante

 

Webmaster : fandavion@free.fr          Fan d'avions © 16 Mai, 2001