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- Curtiss F/FBA -

Maritime 14-18



Curtiss F/FBA

 

Le F.B.A. type A est un hydravion biplace à moteur Gnôme 80 ch rotatif monté à l’arrière en propulsif. Il est directement dérivé du Donnet-Lévêque de 1912.

Il fut produit en série à 125 exemplaires et vendu aux marines autrichiennes, danoises et britanniques et Russes.

Histoire

Le F.B.A. type A

Schreck construit au cours de second semestre 1913 ses trois premiers hydravions sous la marque F.B.A., le premier étant un petit appareil biplace de 18,2 m2 de surface portante animé par un moteur rotatif Gnôme “ Omega ” de 50 ch.

Le second prototype, de 20 m2 de surface portante est animé par un moteur rotatif Gnôme de 70 ch et le troisième, d’envergure un peu supérieure offrant 22,2 m2 de surface portante, est animé par un Gnôme “ Lambda ” de 80 ch. C’est le second prototype qui est utilisé en Grande-Bretagne par Beaumont ; le troisième prototype est présenté au Salon de l’Aéronautique de décembre 1913. C’est avec le F.B.A. type A n° 2 que Beaumont accomplit ses plus beaux raids, comme l’épreuve Paris-Boulogne, ainsi que l’épreuve des 200 milles de Deauville.

Trois types A (n° de série 44 à 46) sont vendus à l’Autriche pour la formation des pilotes, qui délègue une commission à Argenteuil et demande des modifications techniques : allongement de la coque pour y ajouter un réservoir d’essence augmentant l’autonomie, renfort des plans de queue et remplacement des ballonnets d’aile de section rectangulaire par des ballonnets ronds.

L’Autriche utilise ses F.B.A. type A dès le début des hostilités, comme appareils de reconnaissance, avec un seul homme d’équipage à bord afin d’augmenter l’autonomie. Un appareil sera revendu par l’Autriche à la Suède en 1916. La marine danoise commande à la F.B.A. deux hydravions à moteur Gnôme 80 ch, (n° de série 47 et 48) qui les utilise également en monoplace afin de porter le rayon d’action de 200 km à 300 km environ.

Les quarante appareils vendus à la Grande-Bretagne, pour le Royal Naval Air Service sont livrés en avril 1914 (n° de série 4 à 43). Ils reçoivent les numéros de série britanniques 3199 à 3208, 3637 à 3656 et 9601 à 9612.

Le type A n’est utilisé en Grande-Bretagne que pour la formation des pilotes. Dès le début des hostilités, en juillet 1914, la Grande-Bretagne commande à la F.B.A. vingt-quatre type A supplémentaires (n° de série 49 à 73) pour des opérations de surveillance portuaires, appareils qui seront en réalité des types B livrés en 1915.

Le type A de série construit en 1914 à moteur Gnôme de 80 ch, transporte deux hommes assis côte à côte, sans armes, à 90 km/h, durant trois heures, dans un habitacle ouvert, protégés par un petit saute vent. Biplan à structure bois entoilée, le type A pèse 750 kg au décollage, qui s’effectue sur quelques dizaines de mètres et en quelques vingt secondes. Comme sur tous les avions Schreck précédents, l’hélice est placée derrière la voilure, en propulsif. C’est le pluslent de tous les types d’hydravions que produira la F.B.A.. Il est chargé à 9,5 kg par cheval, ce qui est excellent pour l’époque, la charge alaire étant de seulement 40 kg par mètre carré.

En avril 1914 a lieu à Monaco la troisième Coupe d’hydravions et la grande épreuve de la Coupe Schneider, pour laquelle cinq nations sont inscrites : l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, la Suisse et les Etats-Unis.Ernest Burri5, de nationalité suisse, est délégué par l’Aéro-Club de Suisse pour participer à l’épreuve sur un F.B.A. type A à moteur Gnôme monosoupape de 100 ch.

Les hydravions français étant trop nombreux (seuls trois hydravions sont acceptés par nation), des épreuves éliminatoires ont lieu, entre les rapides Deperdussin monocoques de Maurice Prévost et Louis Janoir, les Nieuport à moteur Gnôme de 160 ch de Gabriel Espanet et Adrien Levasseur et les Morane-Saulnier de Brindejonc des Moulinais et Roland Garros. Espanet, Levasseur et Garros se qualifient. Howard Pixton et John Carbery,sur biplan Sopwith “ Tabloïd ” sont qualifiés d’office, de même que l’Allemand Helmuth Hirth sur Albatros à moteur Benz de 150 ch, dont l’appareil est éliminé accidentellement à Tamaris.

Lorsqu’éclate la première guerre mondiale à l’été 1914, Louis Schreck est affecté par le ministère de la guerre dans sa propre usine d’Argenteuil à la production d’hydravions militaires et Beaumont est réaffecté à la Marine nationale. Pour recevoir des commandes de l’Etat, il dépose la marque F.B.A. au tribunal de commerce de Versailles. La raison sociale jusqu’alors déposée, “ Louis Schreck, constructions aéronautiques ”, devient alors F.B.A.. Après la Grande-Bretagne, l’Autriche et le Danemark, ce sont les marines italiennes (n° de série de série 74 à 94) et russes (n° de série 95 à 105) qui commandent chacune une vingtaine de type A. La Marine française ne commande des F.B.A. type A que pour effectuer de simples tests à la C.E.PA. de Saint-Raphaël.

En 1914, l’usine d’Argenteuil ne produit pas que des hydravions ; elle produit aussi des aéroglisseurs à moteur Chenu de 50 ch, pour le transport rapide des personnes sur les lacs et rivières, notamment aux colonies. Pour honorer les commandes qu’il reçoit, Schreck ouvre une seconde usine de montage d’hydravions à Vernon, dans l’Eure, au bord de la Seine. Fin 1914, une centaine de types A a été produite dans les usines d’Argenteuil et de Vernon.

La production des aéroglisseurs en France cessera avec les commandes aéronautiques. A boulogne-Billancourt, patrie des aéro-glisseurs, Voisin, Blériot et Farman en produisent jusqu’à la guerre de 1814-1918, de même que Tellier à Neuilly et Bréguet à Villacoublay. Très discutés, les hydravions à coque n’ont pas la faveur des pilotes marins, qui préfèrent les avions équipés de flotteurs. Ils considèrent les premiers comme peu stables, mal centrés, et ils critiquent très sévèrement la légèreté de construction des fonds de coque qui se déchirent à la mer avec toutes les conséquences qu’on imagine pour les malheureux pilotes, alors que les hydravions à flotteurs leur donnent entière satisfaction.

Après beaucoup d’hésitations, la Marine nationale finit par commander quarante F.B.A. type A en septembre 1914 (n° de série 105 à 145), commande qui sera honorée par des types B modifiés à moteur rotatif Gnôme “ double Oméga ” de 100 ch, à la place du moteur Gnôme “ Lambda ” de 80 ch. En janvier 1915, la première escadrille française d’hydravions est constituée à Dunkerque pour la protection des côtes.

Elle est dotée presque exclusivement d’hydravions F.B.A.. André Beaumont est nommé commandant de cette escadrille. Elle va participer victorieusement au premier bombardement au monde effectué par des hydravions, dans la zone de Zeebrugge, au large de Bruges, en Belgique, située à quelques 80 km de Dunkerque, zone contrôlée par les Allemands. C’est à Dunkerque que sont nés les premiers héros de la Marine nationale, les lieutenants de vaisseau Marie Amiot et Battet, premiers à bombarder les navires allemands en mer du Nord.


Caractéristiques Techniques


Type Hydravion
Moteur

1 Curtiss OXX-3 de 80 cv rotatif

Armement

 

Vitesse maximale

100 km/h

Vitesse de croisière  
Vitesse ascensionnelle  
Plafond pratique

4 500 m

Autonomie

5 30 mn

Poids 647 kg à vide, 857 kg en charge
Envergure

11,30 m

Longueur

8,31 m

Hauteur

3,58 m

Surface alaire

22,20 m2

Equipage

2


 

 

 

 


Maritime 14-18

Fan d'avions © 16 Mai, 2001