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As 14-18 |
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Maxime Lenoir
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Né à Charge, Indre-et-Loire, le 22 décembre 1888, Maxime s'intéresse très tot a l'aviation, et passe son brevet civil avant la Grande Guerre.Il effectue des démonstrations d'acrobaties qui font frissonner les foules admiratives. Lorsque la guerre éclate, il est tout naturellement affecté... dans la cavalerie, et, luttant contre cette décision, il obtient enfin satisfaction : affecté en escadrille, il rejoint la C18 à Saint-Cyr en janvier 1915. Mais les avions ne sont pas là, ni les pilotes qui attendent à Pierrefitte ! Les choses rentrant dans l'ordre, il peut enfin commencer les missions. Il obtient sa première victoire le 5 juin 1915, un peu par hasard. En reconnaissance avec le lieutenant Rivier, il apercoit des éclats de DCA au loin, et s'y dirige. Le capitaine Quillion se joint à lui et tour deux apercoivent un allemand qui prend tranquillement des photos. S'approchant très près, Lenoir permet à Rivier d'ouvrir le feu à quelques mètres. Le Teuton fait alors face et riposte, ce qui surprend les francais, habitués à voir les Allemands fuir !
Pendant un quart d'heure, aucun des antagonistes n'à l'avantage jusqu'à ce que l'avion à croix noires s'abatte après avoir fait un superbe looping. Le Caudron de Lenoir rentre avec 17 impacts de balles.
Après avoir incendié un Drachen, Lenoir demande son passage à la Chasse et l'obtient par une affectation à la MS23, fin 1915. Dès cet instant, infatigablement, il va rechercher le combat. Le 10 octobre, il se bat contre deux ennemis, dont l'un pique fortement. II rentre en fin de mission avec 9 impacts dans son avion. Le lendemain, à l'issue d'une mission de protection d'un avion de reconnaissance, il rentre avec deux éclats de DCA dans son Nieuport. Beaucoup d'autres combats vont suivre à l'issue desquels son avion sera souvent troué : 22 combats et 33 balles et éclats dans son avion, dont deux le 17 mars 1916, jour de sa première victoire à ]'escadrille.
Il aura même essayé le grapin au bout d'un filin, mais aussitot abandonné... Le 4 juin, il connait la frousse : une panne survient à 4 000 mètres vers Danvilliers. Il plane alors en direction du Fort de Chaulnes, cherchant à atteindre les lignes, tandis qu'un germain l'accompagne un bout de chemin en le mitraillant sans arrêt, ce qui lui vaut 5 balles dans l'avion. Le 17 juin, il obtient sa 3e victoire, suivie de 8 autres jusqu'au 25 septembre, ou il rentre dans un piteux état, dont une balafre près de l'oeil. Un mois plus tard, le 24 octobre 1916, il est porté manquant. Il avait 11 victoires officielles. Brevet de pilote civil n° 1564 du 05.12.1913 sur Blériot |
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Fan d'avions © 16 Mai, 2001