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Figures

Figures de l'Aviation

France

 


Clément Ader

Nom : Clément Ader

 

Né le : 2 avril 1841

 

A : Muret

 

Mort le : 3 mai 1925

 

A : Toulouse


 

Clément ADER

 

 

Clément Agnès Ader est né à Muret le 2 avril 1841 de François Ader (30/1/1812 ; 14/1/1889) et de sa deuxième femme, Antoinette Forthané (8/3/1816 ; 6/11/1865).


Les Ader sont tournés vers la menuiserie depuis plusieurs générations. L'arrière grand-père de Clément était menuisier et architecte. Il s'illustra dans la réfection del'église d'Ox, à quelques kilomètres de Muret.


Son grand père maternel qui servit dans les armées de Napoléon Ier, vivait avec se femme dans un moulin, dont le mécanisme enchanta longtemps le petit Clément. Il venait souvent le regarder, tout en écoutant les récits de campagne de son aïeul. C'est sûrement ces histoires qui insufflèrent au jeune enfant le patriotisme qui ne le quitta jamais durant toute sa vie.

Il était premier de l'école communale de Muret et brillait particulièrement en arithmétique et en français.
En plus, il possédait un vrai talent dans les travaux manuels. A 11 ans, il réalisa un collier de constitué de maillons de bois.

 

Clément Ader

L'eole au musée

 

Ce collier, réalisé seulement avec un canif, fut taillé en une fois dans la pièce de bois !
Ader père espérait beaucoup que Clément lui succéda à la tête de la menuiserie familliale. Mais il souhaitait avant tout le bonheur de son fils unique.

 

Aussi, lorsque l'instituteur de Muret vint lui conseiller d'envoyer Clément à Toulouse pour suivre des études secondaires, il se résigna. Son fils partit en octobre 1853, à l'âge de 12 ans, comme pensionnaire de l'institution Assiot.

 

Il optint son baccalauréat à 15 ans.
Il était considéré par ses professeurs comme "un élève très sérieux, particulièrement doué en mathématiques et en dessin".

 

En 1857 s'ouvre une nouvelle section dans l'établissement : une école industrielle amenant un diplôme d'ingénieur équivalent aux Arts et Métiers.


Ader fait parti de la première promotion, d'où il sortira diplômé en 1861. On pense qu'il commença les concours d'entrée aux Grandes Ecoles, mais soit ne les passa pas par goût, soit échoua, ce dont on peut douter.
Ses études terminées, il se mis en quête d'une situation stable.

Il mit au point un "plus lourd que l'air", qu'il appela
Eole, et avec lequel il s'éleva de terre le 9 oct. 1890. En 1891, Eole II parcourut 200 mètres au camp de Satory.

 

Il est considéré comme le "père de l'aviation".

Après avoir réalisé un moteur à essence pour ballon dirigeable et étudié un cerf-volant capable de soulever une charge, Clément Ader (1841-1925) s'attacha à la réalisation d'un véhicule plus dense que l'air permettant de voler. Il y parvint vers 1890 après sept années de travail.

 

En 1855, à Muret près de Toulouse, Clément Ader alors âgé de 14 ans fait ses "premières ailes". Revêtu d'un costume d'oiseau constitué d'une grande veste, de quelques mètres de lustrine et de deux bâtons, il se lance du haut d'une colline.

 

Après avoir obtenu un diplôme d'ingénieur en 1861, il devient conducteur de travaux aux Ponts-et-Chaussées tout d'abord, puis à la Compagnie de Chemins de Fer du Midi dès 1862.

 

En 1868, il dépose un brevet pour améliorer les vélocipèdes: remplacer le cerclage de fer des roues par un bandage en caoutchouc qui possède entre autres l'avantage d'être souple et silencieux. 

Ader se lance alors dans la production de ses "Véloces-caoutchouc".

 

Après avoir apporté quelques améliorations au téléphone et contribué à l'installation du premier réseau téléphonique parisien, Clément Ader reprend l'étude d'un véhicule plus dense que l'air et qui permettrait de voler. Il y parvint vers 1890 après sept années de travail.

 

Il baptisa ce type de véhicule un avion (sur la base du mot latin avis qui signifie oiseau) et son prototype Eole (en référence au dieu grec des vents).

Une chauve-souris, la roussette, aurait inspiré à Clément Ader la forme caractéristique des ailes de son avion.


Les ailes étaient constituées d'une armature en bois recouverte d'une membrane de soie fixée par 6500 boutons! L'envergure totale atteignait 13m70.

 

Le fuselage, recouvert de soie également, reposait sur trois roues.

L'hélice de bambou à quatre pales était entraînée par un moteur à vapeur de 17,5kg et d'une puissance de 20 chevaux.

 

Le 9 octobre 1890, dans le parc d'un château de Seine-et-Marne, à l'abri des regards indiscrets, l'Eole parvint à parcourir environ 50 mètres à 20 centimètres du sol.


Début septembre 1891, Deuxième expérience à Satory sur piste droite de 800 mètres. Vol sur 100 mètres. L'Eole subit une avarie.

Le 3 février 1892, il signe avec le ministère de la Guerre un protocole prévoyant la construction d'un nouvel avion.

En septembre 1896, éssai avec succès du système de télégraphie sous-marine entre Brest et Saint-Pierre-et-Miquelon.


C'est en observant et étudiant la nature (hannetons, vautours et chauve-souris...), et en disséquant des volatiles qu'il trouvait son inspiration pour ses inventions. Il conçut des pièces mécaniques creuses et résistantes, découvrit l'influence des courants aériens sur le vol et réussi donc à créer des ailes répartissant correctement les efforts de portance.

 

Le 14 octobre 1897, c'est à bord d'Avion III qu'il tenta de décoller devant deux des cinq membres de la commission, hélas sans succès, un vol de 300 mètres est réalisé mais l'avion III est accidenté. Cet avion ressemblait à une chauve-souris.

Ingénieur français (1841-1925). On lui doit, entres autres inventions, un microphone et les premiers perfectionnements du téléphone


Après cet échec, les pouvoirs publics se désintéressèrent de ses projets

Il tente de se lancer dans l'automobile afin d'obtenir des fonds. Le 3 septembre 1898, Brevet pour "Perfectionnement aux voitures automobiles et à leur moteur". (Son moteur en V était excellent et les voitures équipées de ce type de moteur à explosion gagnaient tous les prix).

 

En 1902, aucun de ses brevets n'aboutissant à une exploitation, et faute de financements privés, il décide d'arrêter définitivement ses travaux sur l'aviation. Il offre tous ses appareils et ses plans au Conservatoire des arts et métiers qui ne retient que l'Avion n°3 et le moteur de l'Avion n°2.

En mai 1903, il détruit tout ce qui reste de ses appareils d'aviation et vend son atelier.

En 1905, il vend tout ce qu'il possède à Paris et se retire dans son château. Il se consacre à l'exploitation de ses vignes et à des travaux divers. La société Panhard lui a offert une voiture et en échange, il suggère des modifications aux pièces défectueuses.

Le 30 décembre 1909, il est nommé officier de la Légion d'honneur pour ses travaux aéronautiques.

Le 22 avril 1925 sa femme décède d'une attaque cardiaque.

11 jours plus tard il subit à Toulouse une intervention chirurgicale qu'il ne supporte pas. Il décède le lendemain à Muret


Figures

Fan d'avions © 16 Mai, 2001