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A.E.G C IV

Fabricant: Allgemeine Elektrizitäts Gesellschaft

C'est en 1910 que la division Aviation de la compagnie allemande d'électricité Allgemeine Elektrizitâts Gesellschaft, plus connue sous le sigle d'AEG, mit au point son premier aéroplane. Lorsque commença la Première Guerre mondiale, la firme AEG était devenue une société de constructions aéronautiques à part entière, qui devait tirer l'essentiel de ses bénéfices de son travail avec le service aéronautique de l'armée allemande.

Histoire

Les premières fabrications dans ce domaine portèrent sur une petite quantité de biplaces non armés de reconnaissance, qui entrèrent en service en 1914 sous la désignation de B.I. Il s'agissait d'un biplan adoptant une formule de construction qui devait devenir la principale caractéristique des appareils de cette compagnie.

La plus grande partie de sa structure était composée de tubes d'acier, tubes qui constituaient également les longerons des ailes, dont ils déterminaient le profil aérodynamique, l'ensemble étant entoilé. Une roulette de nez avait été installée juste derrière le moteur afin d'éviter l'endommagement de l'hélice, qui n'avait pas, sans ce système, une garde au sol suffisante. Le moteur, un Mercedes D.I. en ligne d'une puissance de 100 ch (75 kW), surmontait le capot moteur profilé, tandis que d'importants radiateurs dépassaient de chaque côté du fuselage.

Le B.II, qui effectua son entrée en service à la fin de 1914, tenta de résoudre les problèmes de sous-motorisation affectant le B.I. Il s'agissait d'un biplan bicaisson d'une envergure inférieure à celle de son prédécesseur et disposant d'un Mercedes D.II de 120 ch (89 kW). Il n'en reste pas moins que rien n'avait été entrepris pour effacer les radiateurs latéraux, cause d'une importante traînée.

En 1915 apparut le B.III, qui avait une configuration identique à celle du B.II et un groupe motopropulseur similaire, mais qui mettait en oeuvre certaines innovations dictées par l'expérience au combat. Le B.III fut le dernier des AEG non armés, puisque la société allemande se lança bientôt dans la mise au point d'appareils destinés à attaquer et à détruire les avions adverses.

Dès le mois de mars 1915, des chaînes d'assemblage AEG sortait le C.I, qui n'était en fait qu'un B.II (le modèle de série B qui s'était montré le plus efficace) pourvu d'un propulseur Benz Bz.11l de 150 ch (112 kW) et d'une mitrailleuse montée dans l'habitacle de l'observateur.

Le C.II marqua une évolution importante ; en effet, l'on passait d'une plate-forme d'observation d'une grande stabilité à une machine volante capable d'échapper à des poursuivants éventuels et de combattre tout en battant en retraite. Entrée en service au cours du mois d'octobre 1915, la version C.II était un Cl amélioré bénéficiant d'une réduction de poids de 5 % et d'une plus grande manoeuvrabilité.

Le 0.111, qui lui succéda peu de temps après, disposait d'un fuselage plus profond et d'une visibilité sensiblement améliorée : l'équipage possédait une vue très étendue vers l'avant, par-dessus le plan supérieur. En outre, l'habitacle 'du pilote avait été placé plus en arrière du fuselage, de façon à permettre à l'observateur de faire feu vers l'avant, au-dessus du champ de l'hélice. Même si cette nouvelle version présentait divers inconvénients, elle marquait un certain souci d'innovation. Cependant, le C.III ne dépassa jamais le stade expérimental.

Le C.IV fut le plus construit de la série. Il marquait l'attachement du service aéronautique de l'armée allemande à voir se développer des appareils de reconnaissance de plus en plus performants. Présentant la même configuration que le C.II, le C.IV - propulsé par un moteur Mercedes D.III — possédait une mitrailleuse tirant vers l'avant et des plans horizontaux à incidence variable (en fait, ces derniers pouvaient être réglés sur trois positions différentes, mais au sol seulement). Les chiffres de production du C.IV ne sont pas connus, mais il avoisinent 400 unités.

La série C prit fin avec plusieurs versions expérimentales, dont : le C.IV.N, un bombardier de nuit ressemblant au C.IV, sauf en ce qui concernait son envergure allongée et son moteur Benz Bz.11l de 150 ch (112 kW) ; le C.V, prototype d'un biplace de reconnaissance identique au C.IV mais doté d'un Mercedes de 240 ch (164 kW) ; le C.VIII, produit en deux exemplaires, avec un propulseur Mercedes D.III ; un C.VIII monocaisson avec un moteur similaire ; et un C.VIII.Dr, version triplace du C.VIII.

En 1916, l'aéronautique militaire allemande mit sur pied des unités d'avions d'infanterie (Infanterie-Flieger) destinées à appuyer, par des attaques au sol, l'action des groupes terrestres. Après des essais concluants lors de la bataille de Verdun, ce concept acquit bientôt droit de citer et le développement de ces formations devint prioritaire.

L'AEG J.I fut mis au point dans la précipitation, en attendant de trouver un appareil mieux adapté. C'était un C.IV motorisé avec un Benz Bz.IV de 200 ch (149 kW) et doté d'une plaque de blindage de 390 kg protégeant l'équipage et le groupe motopro pulseur.

Le tir vers le sol était assuré par deux mitrailleuses LMG 08/15 disposées dans le plancher de l'habitacle et dirigées vers l'avant et le bas sous un angle de 45 °. De cette façon, il était possible d'assaillir les tranchées et les troupes ennemies en marche. En outre, la défense vers l'arrière revenait à l'observateur et à la mitrailleuse Parabellum montée sur tourelle.

En 1916, avec l'importance de la reconnaissance aérienne, l'armée de l'Air allemande a décidé à la demande de l'industrie de concevoir un biplan à cet effet.

Plusieurs usines ont entrepris la conception et la production de ce  biplan, mais l'AEG C IV a été l'un des types sélectionnés pour la production dans le cadre de ce programme.

Le nombre exact n'est pas connu construit, mais un total de 658 AEG type C ont été produits, et il est connu que le C IV fut le plus connu.

Un total de 170 A.E.G. C-IV ont servi sur tous les fronts en Juin 1917, et 40 sont encore opérationnels au plus tard en août 1918. 41 AEG CIV ont été fournies à l'Empire ottoman  à partir de Novembre 1917.

Un total de 41 avions ont été remis aux Forces armées ottomanes. 39 d'entre eux ont été livrées en Allemagne.

13 des avions ont été livrés sans les moteurs. Ils sont restés en service jusqu'en 1921.

L'AEG C. IV était un biplan biplace de reconnaissance sur la base du C. II, mais avec une plus grande envergure.

Principale production AEG durant la première guerre mondiale, L'AEG C.IV était un biplace de reconnaissance légèrement plus grand que le AEG C.II auquel il s’apparentait, mais se distinguait à un entreplan plus important, un moteur Mercedes D III et à l’apparition d’une mitrailleuse de capot en plus de la Parabellum arrière.

Produit à environ 400 exemplaires en 1916, le C IV se révéla robuste de fiable et servit jusqu’en 1918. Il fut également testé comme bombardier de nuit avec la désignation C IVN avec un moteur Benz Bz III de 150 ch et 90 kg de bombes.

Le C.IV N sera produit en série sous la désignation AEG N.I.


Caractéristiques Techniques


Type

Biplace de reconnaissance armé

Moteur

1 Mercedes D. III, 6 cylindres en ligne, refroidi par liquide, 160 ch

Armement

1 mitrailleuse LMG 08/15 de 7,92 mm synchroniséemontée à l'avant, 1 mitrailleuse Parabellum de 7,92 mm arrière montée sur tourelle,  (100 kg) de bombes

Vitesse maximale

158 km / h

Vitesse de croisière -
Vitesse ascensionnelle

166,7 m/min

Plafond pratique

5000 m

Autonomie

4 heures

Poids

1.120 kg au décollage, 802 kg à vide

Envergure

13,46 m

Longueur

7.15 m

Hauteur

3,35 m

Surface alaire

39 m²

Equipage

2


 

 

 

 

 


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Fan d'avions © 16 Mai, 2001