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- Aichi D3 A Val - |
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Bombardiers 39-45 beaux avions profils
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Aichi Val Premier vol, janvier 1938, mise en service en 1940. Le D3A fut une arme de prestige dans l'arsenal de la marine japonaise jusqu'en 1943, puis il subit de très lourdes pertes. Ce monoplan à train d'atterrissage fixe acquit une terrible réputation dès les premiers jours de la guerre du Pacifique. Ses performances n'étaient pas particulièrement impressionnantes mais les pilotes japonais, expérimentés et bien entraînés, surent en tirer profit et bombardèrent leurs cibles avec d'énormes succès. Malgré sa faible vitesse, le D3A était manoeuvrable et fut souvent utilisé comme chasseur. 1 495 exemplaires furent constuits. Histoire Les appareils du type D3A Aichi furent les plus célèbres bombardiers en piqué de l'aéronavale du Japon et, de tous les avions de l'Axe, ceux qui remportèrent le plus de succès contre les navires de guerre alliés pendant toute la Seconde Guerre mondiale. Ce type fut le dernier appareil embarqué à posséder un train fixe, mais en dépit de cet archaïsme apparant, il obtint d'étonnants succès au cours de la première année de guerre. Jusqu'à un certain point, on peut considérer que le D3A fut à la marine japonaise ce que le Fairey Swordfish fut à la flotte britannique. En 1936, un appel d'offres concernant un bombardier en piqué monoplan destiné à remplacer le biplan Aichi DIA fut émis, auquel les firmes Aichi, Mitsubishi et Nakajima répondirent toutes en soumissionnant leur projet. Aichi et Nakajima reçurent seuls une commande pour un prototype. Le projet d'Aichi, dû à l'ingénieur Tokuhishiro Goake, reprenait de nombreuses caractéristiques, dont l'aile elliptique, des réalisations contemporaines de Heinkel et particulièrement du He 70, un monoplan rapide. Un train d'atterrissage fixe fut retenu, en considérant que sa simplicité et sa légèreté compenseraient l'augmentation de traînée. Le premier prototype, mû par un moteur Nakajima Hikari de 710 chevaux, fut prêt vers la fin de 1937, les essais ne commençant réellement qu'au début de 1938. Bien que l'avion fût considéré comme robuste, il était aussi sous-motorisé et virait avec difficultés. De plus, les freins de piqué donnèrent beaucoup d'ennuis. La plupart de ces problèmes furent résolus avec le second prototype, équipé d'un moteur en étoile Mitsubishi Kinsei de 840 chevaux, d'une dérive et d'un gouvernail agrandis et de freins de piqué renforcés. La surface totale de voilure fut aussi agrandie de près de 2 m2 afin d'améliorer le contrôle de l'avion en virages serrés. En général, le D3A était supérieur au Nakajima D3N, et il fut commandé en série par la marine sous la désignation Bombardier embarqué Modèle Il Type 99. Au moment où ce type entra en production, de nouvelles améliorations furent apportées, qui augmentèrent la masse et imposèrent le montage d'un moteur Kinsei 43 de 1 000 chevaux. Les ailes étaient légèrement plus petites que celles du second prototype, et les derniers problèmes directionnels hérités du premier furent résolus par l'adoption d'une dérive plus allongée. En 1940, embarqués à bord des porte-avions Akagi et Kaga où leur utilisation donna toute satisfaction, les D3A entrèrent en action à la fin de cette année à partir de bases terrestres contre les Chinois. 126 avions Aichi D3A 1 participèrent à l'action contre Pearl Harbor puis, peu après, cet appareil eut une carrière spectaculaire dans le Pacifique et l'océan Indien. Les pertes durant la campagne des Salomons fin 1942 et début 1943 furent lourdes et, peu à peu, le D3A 1 fut remis aux unités de l'aéronavale japonaise basées à terre. Devant le vieillissement de ce type d'avion, Aichi présenta le D3A 2, plus puissant, en juin 1942. Son moteur Kinsei en étoile, de 1 300 chevaux, augmentait sa vitesse de près de 50 km/h en la portant à 430 km/h environ. Le nouveau modèle fut réceptionné par la marine sous la désignation Bombardier Embarqué Type 99 Modèle 22. Extérieurement, le nouveau bombardier se distinguait par sa verrière de cockpit redessinée et le montage d'un petit cône d'hélice. Le D3A, devenu trop démodé, fut alors remplacé sur les porte-avions par le Yokosuka D4 Y Suisei. Les unités basées à terre continuèrent d'utiliser le D3A, mais les pertes étaient très élevées malgré l'étonnante agilité de l'avion qui pouvait engager le combat tournoyant avec les chasseurs américains. La carrière du D3A prit fin avec les opérations « kamikase » et, bien sûr, les pertes dans ce type de missions furent immenses et sans commune mesure avec ce que cet avion était destiné à accomplir. Versions Aichi D3A2 modèle 12 : prototype doté de 1 moteur Mitsubishi Kinsei 54 de 1300 ch, de réservoirs de carburant d'une plus grande capacité, d'une verrière arrière modifiée et d'une casserole d'hélice ( 1 prototype) Aichi D3A2 modèle 22 : version de série, vitesse en palier maximale à 6200 m, 430 km/h ; plafond pratique, 10 500 m ; masse à vide, 2 750 kg ; masse maximale au décollage, 3 800 kg. Aichi D3A2-K : version d'entrainement construite à partir des D3A1 et D3A2 et produite en petite quantité.
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Bombardiers 39-45 beaux avions profils
Fan d'avions © 16 Mai, 2001