Airco DH 5
Le DH5 a été conçu par Geoffrey d'Havilland et construit par Airco en 1917.
Il était de conception peu conventionnelle le pilote était assis en avant de l'aile supérieure avec une vue exellente vers l'avant.
Construit avec le moteur Rhone de 110 cv, ces performances étaient médiocres à plus de 10,000 pieds et il perdait rapidement de la hauteur dans des conditions de combat.
Il a remplacé le DH2 et FE8 en Mai 1917, et en août a été employé principalement pour l'attaque au sol où il s'est avéré être un bon avion, facile à piloter, avec une visibilité excellente et était très robuste
Environ 550 furent produit.
Histoire
Malgré leur utilisation réduite, les DH.1 et DH.2, avec leurs moteurs propulsifs qui permettaient la mise en oeuvre d'une arme tirant vers l'avant, assuraient à leurs pilotes une excellente visibilité. Lorsque apparut le système de synchronisation donnant la possibilité de faire feu à travers le champ de l'hélice, cet avantage fut en partie annulé par le fait que la visibilité frontale se trouvait notablement réduite par le moteur. Conçu en 1916, l'Airco DH.5 devait prendre la relève du DH.2 et fut le premier appareil de reconnaissance produit par De Havilland à recevoir le système de synchronisation Constantinesco.
Bien que la mise en oeuvre d'une hélice tractive permît de meilleures performances, Geoffrey De Havilland était soucieux d'améliorer autant que possible le champ de vision du pilote, nettement inférieur à celui du DH.2. Il mit donc au point un appareil au dessin non conventionnel (l'aile supérieure était très décalée vers l'arrière par rapport à l'aile inférieure), sur lequel le pilote prenait place en avant du bord d'attaque du plan supérieur.
En dehors de cette caractéristique, le reste de l'avion avait une configuration et une construction classiques, de bois et de toile, des roues à essieu rigide et un moteur rotatif Le Rhône de 110 ch (82 kW).
Le DH.5 entra en service au sein des Squadrons 24 et 32 du RFC. Sa maniabilité et ses performances à haute altitude, inférieures à celles des autres appareils alliés et adverses, le rendaient très vulnérable quand un pilote débutant était aux commandes.
Après avoir subi de lourdes pertes en novembre 1917, le DH.5 fut employé pour l'attaque au sol, avant d'être remplacé en première ligne par le Royal Aircraft Factory SE.5a, en janvier 1918. Il termina sa carrière en tant qu'appareil d'entraînement avancé.
La production totale de DH.5 atteignit environ 550 appareils, dont 200 assemblés par Airco et le reste par divers sous-traitants : British Caudron Company (50), Darracq Motor Engineering Company (200), March, Jones & Cribb (environ 100). A titre expérimental, un DH.5 fut propulsé par un moteur rotatif Clerget de 110 ch (82 kW).
Les insuffisances enregistrées au combat firent qu'une partie seulement des 550 machines volantes fabriquées subi rent l'épreuve du feu au-dessus du front occidental.
Caractéristiques Techniques
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Type |
Chasseur monoplace |
Moteur |
Le Rhône de 110ch (82kW).
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Armement |
1 mitrailleuse Vickers de 7,7mm, fixe tirant vers l'avant,11kgs de bombes
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Vitesse maximale |
164 km/h
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Vitesse ascensionnelle |
1980 m en 6mn 55s |
Plafond pratique |
4 875 m
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Autonomie |
3 h
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Poids |
458 kg à vide / 677 kg en charge |
Envergure |
7,82 m
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Longueur |
6,71 m
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Hauteur
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2,78 m
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Surface alaire
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19,76 m2
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Equipage
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1
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