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- Amiot 143 -

Bombardiers 39-45


 


 

Amiot 143

Construit pour la reconnaissance et le bombardement de nuit, cet avion était complètement dépassé en 1939.

Quintuplace de bombardement.

 

Premier vol en août 1934. 138 exemplaires construits pour l'Armée de l'Air.

Quintuplace de bombardement. Monoplan aile haute. Métallique.

Histoire

La société des avions Amiot, désignée au moment de sa création par Félix Amiot, en 1916, Société d'emboutissage et de constructions mécaniques (SECM), faisait partie, en 1928, des quatre firmes intéressées par les spécifications publiées cette année-là par le Service technique de l'aéronautique.

Ces spécifications visaient à la réalisation d'un appareil quadriplace qui devait conduire des missions de bombardement de jour et de nuit, d'escorte sur grande distance ou encore de reconnaissance. Les exigences de ce type de programme (postes de tir placés de façon à éviter les angles morts dans la défense de l'appareil, etc.) firent que la plupart des constructeurs proposèrent des avions aux formes tourmentées, d'aspect un peu lourd, alors que l'industrie française avait la réputation de fabriquer, pendant l'entre-deux-guerres, des machines à la fois fines et élégantes.

Face aux Blériot 137, Breguet 410 et SPCA 30, l'Amiot 140, qui semblait le mieux répondre aux spécifications émises par les autorités, fut sélectionné pour être produit en série. Certains dirent à l'époque qu'il fut choisi parce qu'il était le plus laid de tous les concurrents. Cette rumeur n'empécha pas le prototype de l'Amiot 140 de réaliser son premier vol en avril 1931. L'armée de l'Air en commanda, en novembre 1933, 40 exemplaires à des fins d'évaluation en conditions opérationnelles.

Au cours des trente et un mois qui s'écoulèrent entre les premiers vols des deux prototypes et la commande officielle, Amiot avait remanié le dessin de son appareil. Cette opération donna naissance à l'Amiot 142, propulsé par deux moteurs à cylindres en V Hispano-Suiza 12 Ybrs de 860 ch (641 kW) chacun. Vint ensuite l'Amiot 143, équipé de deux moteurs en étoile Gnome-et-Rhône avec compresseurs. Seule cette dernière version connut la fabrication en série.

De construction entièrement métallique, l'Amiot 143 présentait comme particularités,des ailes à très large corde dont e profil était si épais qu'il était possible l'inspecter les moteurs par l'intérieur de a voilure à partir du fuselage. En outre, le rain d'atterrissage fixe comprenait de rès puissants bras et amortisseurs, de même que d'énormes carénages de oues (2,30 m de long).

Sur l'Amiot 143.01, prototype des appareils de série qui prirent l'air en août 934, chaque moteur développait 800 ch 597 kW) au décollage, le carburant était ontenu dans six réservoirs tous amoibles. Cet aménagement fut modifié à partir du 41e appareil.

La partie la plus étrange de l'Amiot 143 était son fuselage à deux ponts. Trois postes avaient été installés au niveau du plancher supérieur, soit une tourelle de nez, le poste de pilotage au niveau du bord d'attaque de l'aile et une tourelle dorsale au bord de fuite de l'aile. Dans le pont inférieur se trouvaient le poste de navigateur bombardier et la soute à bombes (un cinquième membre d'équipage pouvait être employé pour les opérations de bombardement de nuit).

Un poste de tir supplémentaire était aménagé à l'extrémité arrière de la gondole ventrale. L'armement consistait en une mitrailleuse Lewis dans la tourelle de nez plus deux autres aux postes de tir supérieur et inférieur. Mais, à partir du 41e avion, ces armes furent remplacées par trois mitrailleuses MAC de 7,5 mm plus une autre qui pouvait tirer par une trappe ouverte dans le plancher du fuselage avant.

Les premiers appareils de série furent livrés à l'armée de l'Air en juillet 1935. En 1939, 60 de ces bombardiers déjà dépassés étaient encore en service opérationnel au sein de quelque six groupes de bombardement (GB 1/34, 11/34, 11/35, 1/38, 11/38 et 1/63, en France et en Algérie). Jusqu'au 10 mai 1940, ils ne furent utilisés que pour des largages de tracts au-dessus de l'Allemagne. A partir de cette date et jusqu'à la défaite de la France, ils assurèrent des missions de bombardement de nuit sur des objectifs ennemis.

La seule exception fut le raid héroïque et désespéré mené le 14 mai 1940 par des appareils des groupements 9 et 10 pour détruire, en plein jour, les ponts sur la Meuse dans la région de Sedan.

Versions

Amiot 140 : 2 prototypes.

Amiot 142 : 1 prototype modifié.

Amiot 142 (modifié) : développé à partir du 3' prototype, mais avec des moteurs différents ; 1 exemplaire.

Amiot 143: présérie et série,138 exemplaires construits.

Amiot 144M : 1 exemplaire à la voilure modifiée, doté d'un train d'atterrissage escamotable.

Amiot 150BE : prototype d'un bombardier torpilleur et de reconnaissance, avec 2 moteurs Gnome-et-Rhône en étoile de 740 ch (552 kW).


Caractéristiques Techniques


Type

Bombardier lourd

Moteur 2 Gnome Rhône Mistral-Major de 900 hp cada uno 2 Gnome-Rhône 14Kirs de 870 ch
Armement 1 mitrailleuse de 7.5 mm en tourelle avant, 1 en tourelle supérieure et 1 en poste arrière inférieure. 900 kg de bombes
Vitesse maximale 295 km/h a 3400 m
Vitesse de croisière 250 km/h
Vitesse ascensionnelle 76 m/mn et 6 100 m en 41 mn 36 s
Plafond pratique 9700 m
Autonomie 1300 km
Poids 5455/10360 kg
Envergure 24,45 m
Longueur 18,24 m

Hauteur

5,13 m

Surface alaire

96 m2

Equipage

5


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Bombardiers 39-45

  Fan d'avions © 16 Mai, 2001