- Introduction

 

- Histoire de l'Aviation

- Belles Photos Avions

- Les plus beaux avions

- Les profils

 

- Avions 14-18

- Attaques

- Chasseurs

- Ballons

- Bombardiers

- Hélicos

- Maritime

- Autres

- Planeurs

- Reco.Transp.Entrain.

- Spéciaux

 

- Avions 39-45

- Attaques

- Chasseurs

- Bombardiers

- Hélicos

- Maritime

- Autres

- Planeurs

- Reco.Transp.Entrain.

- Spéciaux

 

- Les Hommes

- As 14-18

- As 39-45

- Les Avionneurs

- Les Exploits

- Les Figures

 

- Divers

- Cocardes

- Décorations

- Emblèmes

- Grades

 

- Guerres mondiales

- Guerre 14-18

- Guerre 39-45

 

- Bataille d'Angleterre

- Une période décisive

- Les Avions

 

 

 

- Arado 196 -

Maritime 39-45  profils


 


Arado 196


Peu avant la guerre, les Allemands mirent à l’étude plusieurs appareils d’aéronavale, types dont ils étaient assez démunis et qu’ils prévoyaient devoir utiliser sur une grande échelle dans l’avenir.

Leurs plans d’expansion comportaient en effet des milliers de kilomètres de côtes à surveiller.

Conçu comme avion embarqué pour les unités de la marine allemande les plus importantes, ce petit hydravion eut finalement une double carrière.

La première à bord des principaux navires de guerre allemands, dans toutes les opérations navales du conflit.

La seconde en tant qu'avion de reconnaissance côtier sur presque tous les théâtres opérationnels jusqu'à la fin des hostilités.

Histoire

En 1939, Arado " sortit " un hydravion, léger à flotteurs. Cet appareil pouvait être considéré comme le garde-côte type, et la LUFTWAFFE le fit construire en grande série.

À partir de 1939, l’Arado-196 entra en action le long des côtes de la Baltique. Après quoi, il fut chargé de surveiller les côtes danoises, norvégiennes, françaises, puis celles de Grèce et d’Italie...

C’était beaucoup pour un appareil si lent et les résultats obtenus furent assez minces. Tant que la LUFTWAFFE conserva la maîtrise de l’air sur le continent, l’Arado accomplit son travail sans encombre.

Mais lorsque la situation se renversa, il devint une proie facile pour les avions alliés, nettement plus souples et plus rapides.

La LUFTWAFFE dut bientôt replier ses Arado-196 vers les côtes allemandes où les défenses étaient plus denses. À la fin de la guerre, cet hydravion n’intervint plus que très rarement.

Élégant, fin et racé, l’Arado souffrait de la faiblesse de son moteur et de la pauvreté de son armement. Malgré sa légèreté obtenue grâce à une construction mixte (bois, toile et métal), il n’était pas de taille à lutter à armes égales contre les avions de reconnaissance alliés

Le projet de l'Arado Ar. 196 vit le jour en 1936, en réponse à une note souhaitant la création d'un avion embarqué, lancé par catapulte, à utiliser sur les unités de surface de la Kriegsmarine.

Le gouvernement allemand adressa la demande à la Focke Wulf et à l'Arado et les deux sociétés répondirent de manière tout à fait différente, présentant des projets très dissemblables. La Focke Wulf réalisa un avion biplan, car elle considérait que cette formule convenait le mieux à un hydravion de petites dimensions, alors que l'Arado choisit la formule monoplan.

La modernité du projet et ses bonnes caractéristiques générales incitèrent les autorités militaires à préférer lArada Ar.196 dont elles commandèrent quatre prototypes, achevés en 1937. Alors que les deux premiers se caractérisaient par un couple de flotteurs, les autres possédaient un seul flotteur central et deux petits latéraux, à l'extrémité des ailes.

De longues séries d'essais comparatifs eurent lieu afin d'établir la meilleure des deux solutions à adopter pour la production mais, en fin de compte, vu que avantages et inconvénients se compensaient les Allemands décidèrent de réaliser la version à deux flotteurs.

Il fallut attendre novembre 1938 pour voir le premierAr.196 de présérie terminé. Il s'agissait d'un avion doté d'une structure conventionnelle faite en tubes d'acier, muni d'un fuselage revêtu de métal à l'avant et de toile à l'arrière, et d'ailes entièrement métalliques à l'exception des surfaces de contrôle, recouvertes de toile.

Les deux flotteurs se subdivisaient en sept compartiments étanches contenant le carburant. L'armement défensif comprenait une seule mitrailleuse placée sur support flexible, à la disposition de l'observateur. L'armement offensif se composait de deux bombes de 50 kilos installées sous les ailes.

La version de production, appelée A-1, subit de légères modifications et se vit renforcée, en particulier dans les points d'attache utilisés pour la catapulte. La livraison des premiers exemplaires se fit au cours de l'été 1939 et à la fin de l'année, lArado Ar. 196 équipait les principales unites de guerre allemandes.

Le A-3, version de production majeure, commença à quitter les chaînes de montage au printemps 1941. Il présentait un armement plus puissant grâce à l'installation d'un couple de canons de 20 millimètres dans les ailes et d'une mitrailleuse de 7,9 millimètres sur un des côtés du fuselage.

Dans la version finale, le A-5, les Allemands ajoutèrent une autre mitrailleuse dans l'habitacle de l'observateur. Ce modèle resta en production jusqu'en aoùt 1944, et le nombre total d'exemplaires construits s'éleva à plus de 600.

Employé comme avion de reconnaissance côtier, l'Arado Ar. 196 s'illustra surtout dans la lutte anti-sous-marins et contre de petites unités de surface. Parmi les épisodes de guerre importants, citons la capture du sous-marin anglais Seal (5 mai 1940) par deux Ar.196 dans le détroit du Kattegat.


Caractéristiques Techniques


Type

Hydravion de reconnaissance

Moteur

1 BMW 132K, 9 cylindres, de 900 cv

Armement

2 mitrailleuses 20 mm MG, 3 de 7,7 mm et 100 kg de bombes

Vitesse maximale 320 km/h
Vitesse ascensionnelle 300 m/mn
Plafond pratique 7 000 m
Autonomie 1 070 km
Poids 2 990 kg à vide, 3730 kg en charge
Envergure 12,40 m
Longueur 11 m

Hauteur

4,4 m

Surface alaire

28,40 m2

Equipage

2


 

 

 

 


Maritime 39-45

  Fan d'avions © 16 Mai, 2001