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Chasseurs 14-18  profils


 


Aviatik B I


DES AVIONS POUR LES EMPIRES CENTRAUX

Les établissements Aviatik fournirent à l'Allemagne et à l'Autriche-Hongrie leurs premiers avions militaires. C'est contre un Aviatik que l'as français Joseph Frantz remporta la première victoire aérienne de l'histoire

Au cours de la Première Guerre mondiale, la famille des Aviatik constitua l'un des plus importants contingents d'avions militaires de l'arsenal aérien des Empires centraux.

Ces appareils étaient produits conjointement par l'Automobil und Aviatik AG d'Allemagne et par sa filiale l'Oesterreichische-Ungarische Flugzeugfabrik Aviatik (OUFA) de Vienne dans trois catégories principales : B, pour les appareils de reconnaissance (habituellement non armés), C, pour les biplaces de combat, dotés d'un armement avant et arrière, et D, pour les monoplaces de chasse.

Histoire

Avant le mois d'août 1914, l'usine principale était située à Mulhouse; mais l'Alsace étant jugée trop vulnérable, la société Aviatik fut transférée à Fribourgen-Brisgau, en Allemagne occidentale, peu après le début des hostilités.

La production commença par le.biplace B.1, prévu pour équiper les escadrilles de reconnaissance de l'armée de l'air impériale allemande.

Doté d'un moteur Mercedes D.1 refroidi par liquide de 6 cylindres en ligne de 100 ch (d'un emploi quasi universel sur les appareils allemands et austro-hongrois de la Première Guerre mondiale), le B.1 se révéla une excellente machine et fut largement utilisé sur le front français.

Le 5 octobre 1914, dans le ciel de Jonchery-surVesle, un Aviatik retour de mission fut surpris par un Voisin français. Ce dernier engagea aussitôt le combat, et l'équipage allemand eut la désagréable surprise de constater que son adversaire disposait d'une petite mitrailleuse de bord de type Hotchkiss.

La lutte était inégale, l'Allemand ne disposant pour toute défense que d'un fusil d'infanterie; elle n'en fut pas moins longue et acharnée. Finalement, l'Aviatik tomba en flammes derrière les lignes françaises. Le sergent-pilote Frantz et son mécanicien Quénault venaient de remporter la première victoire aérienne homologuée de l'histoire.

La production austro-hongroise

A partir de 1915, ce modèle fut adopté par les AustroHongrois sous la dénomination d'Aviatik B.11. Il était alors équipé d'un moteur Austro-Daimler de 120 ch et se distinguait par son empennage différent, muni de masselottes de compensation.

Il pouvait transporter deux bombes de 10 kg, mais n'avait pour armement défensif que l'arme légère dont était muni

l'équipage. L'observateur était installé dans l'habitacle antérieur, où il jouissait d'une excellente visibilité, mais le pilote, assis derrière, n'avait qu'une vue extrêmement restreinte.

Les appareils dits de « série 32 » étaient terriblement lents (ils atteignaient tout juste 100 km/h), mais leur pilotage était agréable, et leur autonomie de quatre heures était tout à fait convenable pour l'époque.

Vers le milieu de 1915, la série 32 fut remplacée par la série 33, Aviatik B.III, améliorée par l'introduction du moteur Daimler de 160 ch et la permutation des places du pilote et de l'observateur.

A cet effet, il avait été prévu un vaste habitacle, dans lequel les membres de l'équipage étaient au large et pouvaient facilement communiquer entre eux.

L'observateur disposait d'une mitrailleuse Schwarzlose de 7,92, assez encombrante et montée sur un pylône lui assurant, vers l'arrière, un champ de tir bien dégagé.

Malheureusement, pour supporter ce poids supplémentaire, l'envergure alaire fut augmentée et les ailes reculées pour rétablir le centre de gravité déplacé par la position de la mitrailleuse; cette double modification rendait l'appareil difficilement contrôlable, surtout par mauvais temps, ce qui lui avait valu les surnoms de « fauteuil à bascule » ou de « gondole ».

Pour cette raison, la série suivante (série 34) fut produite avec la cellule du B.II, mais avec le moteur et l'habitacle du B.III.

La nouvelle machine avait de meilleures performances et pouvait même transporter trois bombes de 20 kg (contre trois de 10 kg pour le B.III). Au cours de l'année 1916, les Aviatik des séries B furent progressivement relégués en seconde ligne et servirent d'appareils d'entraînement.


Caractéristiques Techniques


Type

Biplace de Reconnaissance

Moteur 1 Mercédez DI refroidi par liquide de 12 cylindres en ligne de 100 ch
Armement 1 mitrailleuse et 20 kg de bombes
Vitesse maximale 105 km/h
Vitesse ascensionnelle -
Plafond pratique 2 500 m
Autonomie 4 heures
Poids 825 kg à vide, 1250 kg en charge
Envergure 12,50 m
Longueur 7,10 m

Hauteur

3,30 m

Surface alaire

38 m2

Equipage

2


Aviatik B II

 

 

 


Chasseurs 14-18  profils

     Fan d'avions © 16 Mai, 2001