L'histoire du Dewoitine D.520 commence en 1934 lorsque l'Etat-Major de l'Armée
de l'Air cherche un remplaçant au D.510, Dewoitine propose le D.513 mais le
choix se porte sur le Morane-Saulnier MS.405.
Ne voulant pas rester sur cet
échec, Emile Dewoitine forme en juin 1936 un bureau d'études dirigé par Robert
Castello qui aboutit à un projet de chasseur capable d'atteindre 500 km/h, c'est
alors que Services Techniques de l'Armée de l'Air demandent un avion volant à
520 km/h. Un projet modifié, désigné D.520 en référence à la vitesse exigée, est
soumis en janvier 1937 mais il est encore une fois refusé.
Son usine ayant
été nationalisée et rebaptisée Société Nationale de Constructions Aéronautiques
du Midi (SNCAM), Emile Dewoitine en était toutefois administrateur général et
c'est à ce titre qu'il décida de continuer les études du D.520.
Le premier
des trois prototypes a volé pour la première fois le 2 octobre 1938 à Toulouse
Francazal, piloté par Marcel Doret, motorisé par un Hispano-Suiza 12Y-21 de 890
hp, mais il ne parvint pas à dépasser les 480 km/h.
Suite à un accident il reçut
un Hispano-Suiza 12Y.29 avec lequel il atteignit 825 km/h en piqué. Deux autres
prototypes furent construits.