D.F.S 230
Le DFS 230 fut le planeur standard de la Luftwaffe au début de la
guerre.
C'est Udet qui poussa à sa production et son vol d'essai fut
assurée par la célèbre pilote d'essai Hanna Reitsch.
Il fut de toutes
les actions aéroportées du début de la guerre, notamment pendant la
campagne à l'ouest en 1940 à Eben Emael.
Plus tard en Crète, le succès
fut à nouveau au rendez-vous, mais les pertes furent aussi plus
lourdes.
Sa dernière opération spectaculaire fut la libération de
Mussolini sur le Gran Sasso en 1943.
A partir de 1942, d'autres modèles
apparurent pour le remplacer, mais la grande époque des actions
aéroportées était déjà close.
Histoire
La Luftwaffe développait grandement l'utilisation de troupes aéroportées soit larguées en parachutes soit déposées par des planeurs.
Ceux-ci, arrivant silencieusement, permettaient aussi de regrouper les hommes plus facilement.
Le DFS 230 fut le planeur standard allemand durant la guerre et en particulier au début . Il vola pour la première fois en 1937 et pouvait transporter 10 soldats et 275 kg de materiel.
Son utilisation fut intense entre le 10 mai 1940 et l'invasion de la Crète en mai 1941 où les pertes (surtout par accident à l'atterrissage) furent si importantes que son utilisation ne fut plus après que ponctuelle, comme dans le cas des 12 exemplaires utilisés pour la libération de Mussolini dans les Abruzzes en 1943.
Utilisé lors des attaques en Hollande et en Belgique (Eben Emael) en mai 1940. Il fut ensuite remplacé par le DFS 230B-1, qui atterissait plus court
Conçu au milieu des années trente et testé en vol pour la première
fois en 1937, le planeur monoplan à aile haute DFS 230 attira rapidement
l'attention des hauts responsables de la Luftwaffe.
Capable de transporter pas
moins de huit soldats avec leur équipement complet (en plus des deux membres
d'équipage), ce transport de troupes d'un type nouveau pouvait être remorqué
jusqu'à sa zone d'opération par un Ju 52/3m ou tout
autre appareil similaire.
Un contrat prévoyant la construction en série de
l'appareil fut signé au lendemain des premiers essais, et une première unité
de planeurs fut constituée dès 1938.
Une quarantaine de DFS 230A-1 (version de série initiale) devaient
être utilisés lors du raid sur le fort d'Eben-Emael, l'un des points clés du
dispositif de défense belge établi le long du canal Albert, le 10 mai 1940 au
petit matin :
acheminé sur les lieux par les planeurs (qui atterrirent sur le
toit de l'édifice), un commando allemand s'empara sans coup férir du fort.
C'était la première fois que des planeurs étaient employés dans un combat :
l'opération montra que des troupes déposées sur un objectif par ce moyen
bénéficiaient non seulement d'un effet de surprise total (dû à l'absence de
bruit), mais, contrairement à des troupes parachutées, se trouvaient
concentrées en un seul point et, de ce fait, ne perdaient pas de temps à se
regrouper.
La principale opération à laquelle des DFS 230 prirent
ultérieurement part fut l'invasion de la Crête,
en mai 1941. Les pertes subies à cette occasion par les unités de planeurs de
la Luftwaffe furent si importantes qu'aucune autre opération de la même
envergure ne devait être tentée.
Des DFS 230 furent également mis en
oeuvre sur le front de l'Est et en
Afrique
du Nord, ainsi que dans le cadre de l'action entreprise en 1943 pour
libérer Mussolini, retenu prisonnier dans un
hôtel en altitude des Abruzzes :
acheminé par douze planeurs, un commando
allemand neutralisa les gardiens du dictateur italien, lequel fut évacué peu
après à bord d'un Fieseler Storch.
Caractéristiques Techniques
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Type |
Planeur
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Moteur |
aucun
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Armement |
2 mitrailleuses de MG 34
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Vitesse maximale |
210 km/h |
Vitesse de croisière |
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Vitesse ascensionnelle |
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Plafond pratique |
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Autonomie |
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Poids |
860 kg à vide, 2 090 kg en charge |
Envergure |
20,87 m |
Longueur |
11,27 m |
Hauteur
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2,74 m |
Surface alaire
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41,30 m2
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Equipage
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2 et 8 passagers ou 1 235 kg de fret
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