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- Donnet Lévêque - |
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Donnet Lévêque
Unité: Royal Swedish aviation navale
Série: 12
Début de 1915.
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Donnet Lévêque L’année 1912 est l’année des « hydros ». En mars 1912 apparaît le premier meeting aérien pour hydroaéroplanes. Ces « bateaux volants », comme les appellent les anglo-saxons, nécessitent des infrastructures spé-cifiques à cause de l’indispensable présence de l’eau. Le premier concours admettant de tels engins est celui de Monaco. Donnet et Lévêque inscrivent l’unique hydravion type B, mais ni Denhaut, qui délaisse le pilotage pour la planche à dessin, ni Beaumont, retenu par la Marine nationale, ne peuvent participer à l’épreuve. Le 25 juillet 1912, Jérôme Donnet et Henri Lévêque créent sur les ateliers de Bezons la société Donnet-Lévêque et ils prennent un brevet pour l’hydravion à coque. Histoire Début août, André Beaumont remplace François Denhaut au poste de pilotage des hydroaéroplanes Donnet-Lévêque. Le 3 août 1912, Beaumont transporte par la voie des airs les deux prototypes de Denhaut de Juvisy-sur-Orge à Bezons où se trouve la firme Donnet-Lévêque. Beaumont suit la Seine, survolant Paris, Billancourt, Meudon, Sèvres, Saint-Cloud, Suresnes, Asnières, Saint-Denis, Epinay-sur-Seine et Argenteuil, successivement aux commandes des deux prototypes crés par Denhaut. Les « Donnet-Lévèque » ainsi nommés puisque les hydravions ont changé de pro-priétaire sont le type B, un biplan de 9,50 mètres d’envergure propulsé par un rotatif Gnôme Oméga de 50 ch qui vole à 90 km/h et le type C, un biplan de 10,40 mètres d’envergure mû par un Gnôme rotatif Lambda de 80 ch qui atteint 120 km/h. Ils sont biplaces en tandem, le pilote étant as-sis devant son passager. Les deux appareils utilisent pour virer le principe « Wright » du gauchissement des ailes, qui sera plus tard remplacé par un « système Farman » d’ailerons. L’avant de la coque du type B est moins relevé vers le haut que celle du type C dont la dérive est également de plus haute. Les deux hydro aéroplanes Donnet-Lévèque sont prêts pour essais dès le 4 août. Pilotés par Beaumont, la firme de Be-zons les engage alors dans les meetings aé-riens. Après Monaco, les concours pour hy-droaéroplanes fleurissent un peu partout : Genève en avril, Saint-Malo et Boulogne-sur-mer en août 1912, Lausanne début septembre, Tamise-sur-Escaut en Belgique fin septembre. André Beaumont, sur les deux prototypes Donnet-Lévèque B et C s’inscrit à tous ces concours. Dès que les machines sont aptes à voler, c’est-à-dire le 8 août 1912, il participe aux épreuves. Donnet-Lévêque type B (1912). Les deux hydravions Donnet-Lévêque sont engagés au meeting de Boulogne-sur-mer où débutent également les deux hydra-vions de René Caudron. Le 9 août 1912, Beaumont se rend au meeting aérien de Boulogne-sur-Mer par voie aérienne en sui-vant la Seine. Mais, faute de préparation et de logistique (absence de mécaniciens), les Donnet-Lévêque ne participent pas à la compétition. Le 24 août, Beaumont est présent au meeting de Saint-Malo où débutent cinq hydravions monoplans : un R.E.P. piloté par François Molla, l’Astra-Train piloté par Emile Train, le Nieuport à flotteurs piloté par l’américain Charles Weymann, le Borel monoplan piloté par Marcel Chambenois et le Deperdussin à flotteurs Tellier piloté par Guillaume Busson. C’est la première fois que des hydravions affrontent la pleine mer. L’enjeu de la victoire à ce meeting est de taille : une commande ferme d’hydravions par la Marine nationale. Les sept construc-teurs français font une telle impression que leurs hydravions sont tous commandés en petite série. Malheureusement, le Donnet-Lévèque n’est pas prêt et la firme de Bezons ne reçoit aucune commande. Elle va prendre sa revanche en Belgique en septembre.
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Fan d'avions © 16 Mai, 2001