Fusées Le Prieur
Ces armes furent conçues par le lieutenant de
vaisseau Le
Prieur pour lutter en premier lieu contre les dirigeables
Zeppelin qui survolaient Paris. Destinées ensuite à attaquer les
ballons d'observation allemands, ces fusées incendiaires étaient fixées
par quatre ou cinq à l'extérieur des mats de voilure des biplans Nieuport ou Farman.
Les supports et les ailes étaient protégées des flammes par un revêtement en
amiante et aluminium, la mise à feu électrique s'effectuait à une
centaine de mètres de la cible en attaquant en piqué et
transversalement.
Dépourvus d'empennage, ces fusées prenaient une trajectoire peu précise,
toutefois, elles furent employées avec succès lors de leur première
mise en service en mai 1916, avant la première offensive française à Verdun.
Au final, ces fusées, ancêtres des roquettes furent remplacées par des balles incendiaires plus faciles à mettre en oeuvre.
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Le Prieur
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Les ballons qui servaient en tant que ballons d’observation ou en tant que barrages et les fusées Le Prieur ont été introduites en avril 1916 et ont été très efficaces contre les ballons.
Lors de la Première Guerre Mondiale, il n’était pas facile d’abattre les ballons, chose réservée aux “chasseurs de ballons”. Les Drachens étaient de grosse cibles, mais il fallait les attaquer de près du dessus ou à la même hauteur.
Il fallait quelques instants à l’interrupteur électrique avant de lancer les fusées, et le pilote devait constamment viser le ballon. Si la fusée perçait la toile et mettait le feu au gaz une fois mélangé à l’air, le ballon pouvait exploser.
L’avion devait alors éviter d’être trop près.