La première guerre mondiale gagna la plupart des pays de l'europe dans les derniers
jours de juillet et les premiers d'aout 1914.Tout d'abord, peu de personnes virent
combien cette guerre se différenciait des précédents conflits européens. On croyait généralement qu'elle serait âpre mais courte, donc rien n'avait été préparé pour un conflit prolongé.
C'était particulièrement évident dans l'emploi de la puissance aérienne au cours des premiers mois de guerre.Au début des hostilités, les combattants du front occidental
disposaient d'environ 390 avions (136 français, 48 britanniques, et 24 belges, contre
180 allemands). Mais c'était un salmigondis d'appareils hétéroclites qui ne pouvaient guère être groupés en escadrilles homogènes.
Les Britanniques étaient dans la pire situation. Ils faisaient voler différentes versions
de BE-2, Avro 504, Sopwith Tabloïd, Bristol Scout et quelques appareils français.
Les Français étaient un peu mieux pourvus, étant équipés de Morane-Saulnier de types divers de Caudron G-111 et de grands avions Voisin mis hâtivement en service
comme bombardiers rudimentaires.
Les Allemands avaient de nombreux types de Taube et Albatros B-1 et B-11.
Le Taube dessiné en Autriche-Hongrie par Igo Etrich, avait de grandes ailes rappelant la colombe, d'ou son nom.
Mis à part quelques notables exceptions comme le Sopwith Tabloïd et le Morane-Saulnier type-N la plupart de ces appareils avaient une vitesse maximale de 120 km/h et trois heures d'autonomie.
L'armement était officiellement interdit par la plupart des autorités. Seuls les
pilotes les plus indépendants emportaient un pistolet ou une carabine.DE plus,
durant les dernières années de paix, ces avionsétaient de types intrinsèquement civils et peu aptes à entreprendre des missions militaires, dont la plus importante
était l'observation des mouvements de l'ennemi.
Ainsi, dans ce qui était probablement le meilleur appareil de tous, le BE-2b britannique, le pilote était assis dans l'habitacle arrière tandis que l'observateur se trouvait dans l'habitacle avant, entre les ailes entouré
d'un fouillis de câbles qui limitaient sa visibilité.Dans le Taube allemand, l'observateur était également assis dans l'habitacle avant, non pas entouré d'un noeud de câbles,
mais juste au-dessus de la largeur de l'aile, ce qui réduisait encore ses chances de faire une reconnaissance utile.
Dans les premiers mois de la guerre, les meilleurs types pour la reconnaissance
étaient les Morane-Saulnier parasols français et le "pousseur "de Farman.Le Morane-Saulnier Type-L reflétait clairement la préférence de cette société : l'aile était montée
au-dessus du fuselage sur des entretoises, renforcée par un haubanage de câbles.
L'équipage assis sous l'aile, avait une vue ininterrompue vers le sol. Une philosophie
différente apparaissait dans les plans du Farman MF-7 et 11.Ceux-ci étaient construits
sur le principe de la propulsion, le moteur monté derrière l'aile, actionnant une hélice propulsive. L'empennage était monté sur des flèches s'étendant des ailes, hors du
disque balayé par l'hélice.Avec ce montage, le courant d'air n'avait évidemment que peu d'effet et la performance était inférieure à celle des avions tractés.
Chronologie de la guerre aérienne
1916
janvier
9
janvier
Evacuation
de la presqu'ile de Gallipoli après 8 mois de
campagne désastreuse.
février
21
février
Début
de la bataille de Verdun.; Les combats aériens
se multiplient, notamment Fokker Eindekkers contre Nieuport
Bébés.
mai
17
mai
Commission
aéronautique formée en Grande-Bretagne
pour coordonner le ravitaillement du R.F.C. et de la
R.N.A.S. (aéronautique navale)
juillet
1
juillet
Début
de la 1ère bataille de la Somme; malgré
de nombreuses pertes, le R.F.C. gagne la supériorité
aérienne sur le front et derrière les
lignes allemandes.
août
27août
L'Italie
déclare la guerre à lAllemagne; La Roumanie
déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie.
28août
L'Allemagne
déclare la guerre à la Roumanie, suivie
le 30 par la Turquie, et le 1er septembre par la Bulgarie.
septembre
2-3
septembre
Le
1er dirigeable allemand abattu sur l'Angleterre par
le lieutenant W. Leafe Robinson.
15
septembre
Des
chars apparaissent pour la 1ère fois dans la
phase finale de la bataille de la Somme.
octobre
28
octobre
Mort
accidentelle d'Oswald Boelcke, père du vrai combat
aérien.
novembre
28
novembre
1er
raid d'avions sur LOndres.
|
1917
février
1
février
Les
Allemands déclenchent une guerre sous-marine
totale contre le commerce des alliés.
18
février
Début
de la 1ère campagne sous-marine contre le commerce
des alliés.
février-avril
Sur
le front occidental, les Allemands sont repoussés
sur une ligne fortement défendue, la ligne Hindenburg.
mars
12
mars
Début
de la 1ère révolution russe
avril
6
avril
Les
Etats-Unis déclarent la guerre à l'Allemagne.
mai
7
mai
1er
raid aérien de nuit sur Londres.
20
mai
1er
sous-marin coulé par un hydravion britannique.
25
mai
1er
raid aérien de jour sur l'Angleterre par 21 Gothas.
juin
2
juin
La
section aérienne du corps des transmissions de
l'armée américaine devient division aérienne.
13
juin
1er
grand raid de gothas sur LOndres : 162 tués,
426 blessés.
juillet
11
juillet
Unconseil
de cabinet créé pour étudier les
besoins de la défense aérienne de la Grande-Bretagne.
août
2
août
1er
appontage réussi d'un avion Sopwith Pup sur le
porte-avion britannique Furious.
22
août
Dernier
raid aérien de jour sur l'Angleterre.
septembre
2
septembre
1er
grand raid de nuit sur l4angleterre.
octobre
11
octobre
Le
R.F.C. forme sa 41è section pour bombarder des
objectifs stratégiques en Allemagne.
novembre
7
novembre
2ème
révolution russe. Lénine et Trotsky prennent
le pouvoir.
décembre
7
décembre
Les
Etats-Unis déclarent la guerre à l'Autriche-Hongrie.
15
décembre
La
Russie et l'Allemagne font un armistice séparé.
|
Chronologie de la guerre aérienne
1918
janvier
2
janvier
Un
minitère de l'air formé en Grande -Bretagne
mars
19
mars
1ères
sorties opérationnelles de l'aviation américaine
en France.
21
mars
Lundendorf
ouvre l'offensive de printemps sur le front occidental.
avril
1
avril
L
a Royal Air Force est formée par fusion de R.F.C
et R.N.A.S.
mai
19-20
mai
Dernier
raid aérien sur l'Angleterre.
Juin
5
juin
Formation
d'une force aérienne indépendante,sous
les ordres u général TRenchard, pour le
bombardement stratégique de l'Allemagne.
12
juin
1ère
mission de bombardement de l'aviation américaine
sur la France.
juillet
26
juillet
Mort
d'Edward Mannock, le plus grand as britannique de la
1ère guerre mondiale, avec 73 victoires. Tué
par un tir au sol.
18
juillet
août
8
août
"Jour
noir" de l'armée allemande; les alliés
avancent de 11km en 9 h dans laa bataille d'Amiens.
28
août
Johnn
D. Ryan nommé secrétaire d'état
à la guerre des Etats-Unis, chargé du
bureau de la production aéronautique et de la
division d'aéronautique militaire.
septembre
5
septembre
Formation
du Royal Canadian Naval Air Service
12-16
septembre
Des
opérations offensives américaines terre
et air combinées chassent lesAllemands du saillant
de St Mihiel.
octobre
6
octobre
Première
demande allemande d'armistice.
14
octobre
Un
bombardier Handley-Page jette la 1ère bombe géante,
1650 livres.
26
octobre
Le
général Trenchard devient commandant en
chef de la force aérienne interallié.
27
octobre
Lundendorff
démissionne. L'Autriche-Hongrie demande l'armistice.
29
octobre
Mutinerie
à KIel de la flotte de haute mer allemande.
31
octobre
Révolution
à Vienne et à Budapest.
novembre
9
novembre
Révolution
à Berlin.
10
novembre
Fuite
du Kaiser.
11
novembre
Armistice
conclu avec l'Allemagne.
|
Matériels
Pays belligérants. 35
Pays Alliés : 30
dont Europe 14 Alliés 10 : France, Angleterre, Belgique, Russie, Serbie, Monténégro (1914) ; Italie (1915) ; Portugal, Roumanie (1916) ; Grèce (1917) ;
Empires centraux 4 : Allemagne, Autriche, Turquie (1914) ; Bulgarie (1915).
Amérique 13 Alliés 13 : Canada, Terre-Neuve (dominions, 1914) ; USA, Panama, Cuba, Bolivie, Uruguay, Brésil, Équateur (1917) ; Guatemala, Nicaragua, Costa Rica, Honduras (1918).
Asie 5 Alliés 4 ; Japon (1914 : s'est emparé des positions allemandes d'Extrême-Orient) ; Hedjaz (1916) ; Chine (en guerre nominalement), Siam (1917) ;
Empires centraux 1 : Turquie (1914).
Océanie Alliés 2 : Australie, Nouvelle-Zélande (dominions, 1914).
Afrique Alliés 1 : Libéria (1917) + dépendances des Alliés européens.
Effectifs : 15-08-1914
France 93 divisions 57 actives, 25 de réserve, 11 territoriales (dont aviation : 321 pilotes, 4 021 autres).
Allemagne 94 divisions (Ouest, 77 ; Est, 17).
Autriche-Hongrie 94 divisions.
Belgique 7 divisions.
Grande-Bretagne 5 divisions.
Russie 99 divisions d'infanterie + 42 de cavalerie.
Serbie 11 divisions (1 division d'infanterie = 12 bataillons).
1918 : front français mars : 172 divisions allemandes + 2 autrichiennes ; 99 divisions françaises (dont aviation : 6 417 pilotes, 68 588 autres) + 58 britanniques (+ 1 200 avions) + 12 belges + 2 portugaises + 3 américaines.
11 nov. : 181 divisions allemandes ; 211 alliées (104 françaises + 60 britanniques + 30 américaines + 12 belges + 2 portugaises + 2 italiennes + 1 polonaise).
Total : chevaux 1 214 000, fusils-mitrailleurs 89 168, mitrailleuses 44 276, canons 26 692, avions 6 186, chars 3 000. Macédoine 17 divisions
austro-germano-bulgares ; 28 alliées (8 françaises + 4 britanniques + 6 serbes + 9 grecques + 1 italienne).
Front italien sept. : 61 divisions autrichiennes ; 58 alliées (51 italiennes + 2 françaises + 3 britanniques + 1 américaine + 1 tchèque).
Mésopotamie :240 000 Britanniques. Palestine 210 000 Britanniques + 7 000 Français ; 30 000 Turcs.
Effectifs alliés sur l'ensemble des fronts le 1-11-1918 : 9 355 500
( France 2 834 000, G.-B. 2 335 000, Italie 2 194 500, USA 1 805 000, Belgique 185 000).
15-08 1914
Avions en ligne : 174 allemands, 150 français, 66 britanniques, 24 belges.
Artillerie lourde : 308 pièces françaises, 548 allemandes.
Mitrailleuses : 2 200 françaises, 2 450 allemandes (dont 2 250 à l'Ouest).
Sous-marins allemands : 15
1918
Avions en ligne : 3 600 français, 1 760 britanniques, 800 italiens, 740 américains.
Sous-marins allemands entrés en service :343
en construction au 11-11-1918 : 226 ;
pertes de guerre : 178 ;
sabordés : 14 ;
remis aux Alliés : 176.
|
Historique de l'Aéronautique Militaire Française
Arme jeune, l'Aéronautique Militaire a été subordonnée, à ses débuts, à l'Armée de Terre. Cette Armée de Terre, contrainte par la spécificité de cette arme, donne une autonomie relative à l'aviation, le 22 octobre 1910, en créant un service d'Inspection Permanente de l'Aéronautique.
Le 29 mars 1912, une loi-statut sur l'Aéronautique Militaire est publiée, complétée par un décret le 22 août. Le mot Avion est choisi par les militaires, tandis que Aéroplane devient le terme civil.
En vue des grandes manoeuvres de 1912 (septembre), trois groupes d'Aviation sont créés :
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Préparation des avions pour la mission Le Prieur du 22/5/16.
|
ETAT-MAJOR
|
Directeur général des manoeuvres
|
IIè Corps d'Armée
|
IIIè Corps d'Armée
|
2 Farman
|
1 Bleriot
|
1 Bleriot Wright
|
1 Antoinette
|
1 Sommer
|
2 Farman
|
|
2 Farman
|
1 Antoinette
|
|
1 Breguet
|
|
L'utilité de l'Aviation se faisant éclatante lors des manoeuvres, des escadrilles voient le jour.
Créées dans l'ordre chronologique, les initiales les précédant déterminent le type d'avion utilisé. En août 1914, 23 escadrilles se partagent 138 avions, utilisés par 321 pilotes (les Allemands possèdent 34 escadrilles et 232 avions) :
HF 1
|
D 6
|
C 11
|
MF 16
|
V 21
|
MF 2
|
HF 7
|
N 12
|
BR 17
|
DO 22
|
B1 3
|
MF 8
|
HF 13
|
B1 18
|
MS 23
|
D 4
|
B1 9
|
V 14
|
HF 19
|
|
MF 5
|
B1 10
|
REP 15
|
MF 20
|
|
|
Digne d'un dessin de Marcel Jean Jean, installation pénible d'un commandant, peu habitué à voler dans un Caudron de protection.
|
|
A gauche, avec la canne : Le Prieur. Au milieu : Nungesser. Photo souvenir avant la première mission de tir des fusées Le Prieur sur Drachen, le 22 mai 1916, qui a été effectué par 8 pilotes volontaires.
|
Dès la fin 1914, d'autres escadrilles sont mises sur pied, une organisation va commencer à se dessiner, les groupes de bombardement, relevant de l'Etat-Major, sont créés. En janvier 1915, il y a 480 pilotes, en septembre 1192 et en septembre 1917, 6417. L'effort est certain.
La contribution alliée est simple : les fronts belges et anglais ont chacun leur aviation propre auxquelles viennent quelques renforts français, de temps à autre. Seuls les Caproni du GB 18 sont intégrés chez les Français.
L'aviation française, sur les autres fronts, est à l'origine des Forces aériennes des pays concernés : Russie, Albanie, Bulgarie, Grèce et Serbie. Une parenthèse doit être consacrée aux étrangers ayant volé sous couleurs françaises, en Europe : Américains (dont escadrille La Fayette) Danois, Japonais, Russes, Belges, etc.
Organigramme type, le 15 juillet 1918, Front de l'Aisne.
IVè ARMÉE
|
4e Corps d'Armée
|
Formations indépendantes :
|
1è BRIGADE
|
SPA 140
|
GC 21
|
Escadre 1
|
BR 214
|
SPA 156
|
GC 19
|
AR 267
|
GC 22
|
GC 18
|
SAL 40
|
BR 207
|
GC 15
|
BR 213
|
GB 1
|
Escadre 12
|
|
GB 7
|
GB 6
|
21e Corps d'Armée
|
V 118
|
GB 5
|
SAL 27
|
V 25
|
Parc aéronautique n° 105
|
SAL 106
|
Parc aéronautique n° 4
|
|
SAL 252
|
|
|
BR 236
|
|
|
|
|
|
8è Corps d'Armée
|
|
|
SPA 54
|
|
|
BR 232
|
|
|
BR 9
|
|
|
AR 262
|
|
|
SAL 71
|
|
|
De l'autre côté des lignes, se trouve la IIIe Armée allemande :
IIIè ARMÉE
|
Jagdstaffeln
|
Parc n° 3
|
Schlachtstaffel 7
|
Fliegerabteilungen
|
JS 17 JS50
|
|
|
F/Abt 47
|
JS 27 JS 60
|
|
|
F/Abt 60
|
JS 34 JS 63
|
|
|
F/Abt 215
|
JS 47 JS77
|
|
|
F/Abt 233
|
JS 48 JS 78
|
|
|
F/Abt 233
|
JS 49 JS 81
|
|
|
F/Abt 256
|
|
|
|
F/Abt 270
|
|
On remarquera la place du pilote avec la mitrailleuse.
|
Il est à signaler que l'Allemagne avait misé sur la mobilité de son aviation, surtout en ce qui concernait la Chasse, et l'ordre de bataille, d'un front à l'autre, changeait en quelques heures.
Sur le front italien. l'aviation autrichienne menait les opérations avec quelques unités allemandes.
|
Spad 13 remarquablement restauré par l'association Mémorial Flight. Il est repeint aux couleurs de l'escadrille Lafayette.
|
|
L'agressivité du pilote de chasse est ici bien démontrée.
|
|
Scène dramatique d'un farman se faisant abattre par un Fokker monoplan pris par un équipier de la C11 front de Verdun, 1916.
|
|
Spads de commandants d'escadrilles venus en réunion en vue d'une future offensive (1917).
|
|
Moment de détente dans une escadrille de chasse. Si en l'air, les pilotes de chasse sont des tueurs, au sol, ils n'en restent pas moins de grands enfants...
|
|
Quelques mécaniciens posent sur un LVG capturé, et qui va être envoyé à l'arrière pour être exposé au public.
|
Organigramme Front Italien Isonzo fin 1917
GRAND QUARTIER GÉNÉRAL
|
Coopération alliée
|
Bombardement
|
IIè ARMÉE
|
IIIè ARMÉE
|
FRANCE (détachements temporaires)
|
escadrilles 1 à 10,
13 à 15
|
Chasse
|
Chasse
|
SAL 22, SAL 254, SPA 561, SAL 16, C 210, C 217,
|
Chasse
|
escadrilles 76, 81, 83
|
escadrilles 77, 80, 84
|
BR 235, SPA 69, SOP36, AR44, N82, SOP206, SOP219,
|
escadrilles 70, 78, 82, 91
|
Reconnaissance
|
Reconnaissance
|
MF221, AR275.
|
Reconnaissance
|
escadrilles 21, 22, 24, 27, 35, 36, 40, 113,114, 118, 133
|
escadrilles 23, 25, 28, 38, 39, 44, 112, 131
|
RFC 14Wg - Sqd 28, 45, 66
|
escadrille 132
|
|
Marine
|
51 Wg - Sqd 34, 42
|
|
|
escadrille 2
|
|
|
|
|
ALLEMAGNE-AUTRICHE (octobre 1917)
(Front italien - Isonzo)
ETAT-MAJOR
|
1ère ARMÉE (Autriche)
|
2ème ARMÉE (Autriche)
|
Fliegerkompagnien 4, 23, 28, 34, 35, 46
|
Fliegerkompagnien
|
Jagdkompagnien 41J, 42J
|
12, 15, 19, 32, 45, 58
|
Fluggeschwader 101G
|
Jagdkompagnien
|
14ème ARMÉE (Allemagne)
|
51J, 56J
|
Fliegerkompagnien 39, 47, 53
|
10ème ARMÉE (Autriche)
|
Jagdstaffeln 1, 31, 39
|
Fliegerkompagnien
|
Fliegerabteilungen 2, 14, 17, 39
|
16
|
(A) 204, 219, 232
|
|
Forces expéditionnaires des Etats-Unis (AEF /US)
Entrés en guerre massivement à partir de mai 1918, nombre d'unités ont été crées au sein de l'AEF. Les structures sont apparues au fur et à mesure de l'arrivée des unités au front, principalement concentrées sur le centre et le centre-est, une des plus grosses bases étant Toul.
A l'armistice les Américains disposaient de 20 escadrons de chasse (en 5 groupes), de 18 escadrons d'observation (en 7 groupes) et de 7 escadrons de bombardement (en 2 groupes). Le nombre de victoires revendiquées atteint 781 et 73 ballons, pour la perte de 237 hommes.
Exemple de structure :
lst Pursuit Wing ETAT-MAJOR
|
2nd Pursuit Group
|
3rd Pursuit Group
|
1 (Day) Bombing Group
|
13 Aero Sqd
|
26 Aero Sqd
|
96 Aero Sqd
|
22 Aero Sqd
|
93 Aero Sqd
|
11 Aero Sqd
|
49 Aero Sqd
|
103 Aero Sqd
|
166 Aero Sqd
|
139 Aero Sqd
|
213 Aero Sqd
|
20 Aero Sqd
|
En ce qui concerne les escadrons de chasse, voici, pour mémoire, les différentes unités :
SPAD : 22 aero, 27, 94, 95, 103, 138, 638, 1, 3, 17, 28, 49, 93, 139, 141, 147, 185, 213
CAMEL : 17, 148 aero squadron
SE 5 : 25, 148
Royal Flying Corps (Printemps 1918)
GQG IX Brigade
|
9th Wing
|
54th Wing
|
Sqd 25
|
Sqd 58
|
Sqd 27
|
Sqd 83
|
Sqd 62
|
|
Sqd 73
|
|
Sqd 79
|
|
Sqd 80
|
|
Ist Brigade
|
lst (Corps) Wing
|
10 th (Army) Wing
|
Sqd 2
|
Sqd 3 Sqd 41
|
Sqd 4
|
Sqd 4 Sqd 46
|
Sqd 5
|
Sqd 18 Sqd 64
|
Sqd 13
|
Sqd 19 Sqd 208
|
Sqd 16
|
Sqd 22 Sqd 210
|
Sqd 42
|
Sqd 40
|
2nd Brigade
|
2nd (Corps) Wing
|
11 th (Army) Wing
|
Sqd 3
|
Sqd 1 Sqd 32
|
Sqd 7
|
Sqd 6 Sqd 57
|
Sqd 9
|
Sqd 9 Sqd 60
|
Sqd 10
|
Sqd 19 Sqd 65
|
Sqd 21
|
Sqd 20 Sqd 74
|
|
Sqd 29 Sqd 98
|
3rd Brigade
|
12th (Corps) Wing
|
13 th (Army) Wing
|
Sqd 12
|
Sqd 3 Sqd 49
|
Sqd 13
|
Sqd 11 Sqd 56
|
Sqd 15
|
Sqd 22 Sqd 60
|
Sqd 59
|
Sqd 41 Sqd 64
|
|
Sqd 43 Sqd 70
|
|
Sqd 46 Sqd 102
|
5th Brigade
|
15th (Corps) Wing
|
22nd (Army) Wing
|
Sqd 8
|
Sqd 5
|
Sqd 35
|
Sqd 23
|
Sqd 52
|
Sqd 24
|
Sqd 53
|
Sqd 48
|
Sqd 82
|
Sqd 54
|
|
Sqd 84
|
|
Sqd 101
|
A noter, sur le front des Flandres, au nord, la présence de l'Armée belge. En 1918, la Belgique possédait deux bases principales, à trois escadrilles chacune. En mars, le commandement forme le premier groupe de chasse, sur Spad et Camel :
Groupe de Chasse (les Moeres), Aviation d'Armée franco-belge.
9' escadrille (ex Ire esc.) – Sopwith Came!
10' escadrille (ex 5' esc.) – Spad 13
11e escadrille – Sopwith Camel
Les Français et les Américains détachèrent temporairement des escadrilles en renfort sur ce front très actif, notamment avec les 17 et 148 aero squadron. Les Français furent présents avec le Groupe Cigognes et la C 74, entre autres, tandis que le GC 23, les SPA 62, BR 238, ainsi que les escadrilles belges n° 7 et 8 complétaient cette Aviation d'Armée
franco-belge.
Ordre de bataille force aérienne allemande Front Ouest (printemps 1918)
ETAT-MAJOR
4 ème Armée
|
6 ème Armée
|
8 escadrilles de reconnaissance
|
9 escadrilles de reconnaissance
|
1 section photographique
|
1 section photographique
|
1 escadrille de liaison
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5 escadrilles de chasse
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4 escadrilles de chasse
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6 escadrilles de bombardement
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17 ème Armée
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2 ème Armée
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19 escadrilles de reconnaissance
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18 escadrilles de reconnaissance
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7 escadrilles de liaison
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1 section photographique
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14 escadrilles de chasse
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11 escadrilles de liaison
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3 escadrilles de bombardement
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13 escadrilles de chasse
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18 ème Armée
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18 escadrilles de reconnaissance
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1 section photographique
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9 escadrilles de liaison
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15 escadrilles de chasse
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6 escadrilles de bombardement
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Le nombre des escadrilles assujetties aux armées fluctuaient en fonction des besoins, la force aérienne allemande étant avant tout très mobile.
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Des Canadiens du n° 3 Squadron Australian Flying Corps, à Bertrangles, examinent les restes de l'avion de von Richthofen. On aperçoit ici les restes de son Fokker triplan et de ses mitrailleuses.
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