- Introduction

 

- Histoire de l'Aviation

- Belles Photos Avions

- Les plus beaux avions

- Les profils

 

- Avions 14-18

- Attaques

- Chasseurs

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- Bombardiers

- Hélicos

- Maritime

- Autres

- Planeurs

- Reco.Transp.Entrain.

- Spéciaux

 

- Avions 39-45

- Attaques

- Chasseurs

- Bombardiers

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- Planeurs

- Reco.Transp.Entrain.

- Spéciaux

 

- Les Hommes

- As 14-18

- As 39-45

- Les Avionneurs

- Les Exploits

- Les Figures

 

- Divers

- Cocardes

- Décorations

- Emblèmes

- Grades

 

- Guerres mondiales

- Guerre 14-18

- Guerre 39-45

 

- Bataille d'Angleterre

- Une période décisive

- Les Avions

 

 

 

Guerre 14-18


 

                
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La première guerre mondiale gagna la plupart des pays de l'europe dans les derniers jours de juillet et les premiers d'aout 1914.Tout d'abord, peu de personnes virent combien cette guerre se différenciait des précédents conflits européens. On croyait généralement qu'elle serait âpre mais courte, donc rien n'avait été préparé pour un conflit prolongé.

C'était particulièrement évident dans l'emploi de la puissance aérienne au cours des premiers mois de guerre.Au début des hostilités, les combattants du front occidental disposaient d'environ 390 avions (136 français, 48 britanniques, et 24 belges, contre 180 allemands). Mais c'était un salmigondis d'appareils hétéroclites qui ne pouvaient guère être groupés en escadrilles homogènes.

 

Les Britanniques étaient dans la pire situation. Ils faisaient voler différentes versions de BE-2, Avro 504, Sopwith Tabloïd, Bristol Scout et quelques appareils français.

Les Français étaient un peu mieux pourvus, étant équipés de Morane-Saulnier de types divers de Caudron G-111 et de grands avions Voisin mis hâtivement en service comme bombardiers rudimentaires.

 

Les Allemands avaient de nombreux types de Taube et Albatros B-1 et B-11.

Le Taube dessiné en Autriche-Hongrie par Igo Etrich, avait de grandes ailes rappelant la colombe, d'ou son nom.

Mis à part quelques notables exceptions comme le Sopwith Tabloïd et le Morane-Saulnier type-N la plupart de ces appareils avaient une vitesse maximale de 120 km/h et trois heures d'autonomie.

 

L'armement était officiellement interdit par la plupart des autorités. Seuls les pilotes les plus indépendants emportaient un pistolet ou une carabine.DE plus, durant les dernières années de paix, ces avionsétaient de types intrinsèquement civils et peu aptes à entreprendre des missions militaires, dont la plus importante était l'observation des mouvements de l'ennemi.

 

Ainsi, dans ce qui était probablement le meilleur appareil de tous, le BE-2b britannique, le pilote était assis dans l'habitacle arrière tandis que l'observateur se trouvait dans l'habitacle avant, entre les ailes entouré d'un fouillis de câbles qui limitaient sa visibilité.Dans le Taube allemand, l'observateur était également assis dans l'habitacle avant, non pas entouré d'un noeud de câbles, mais juste au-dessus de la largeur de l'aile, ce qui réduisait encore ses chances de faire une reconnaissance utile.

 

Dans les premiers mois de la guerre, les meilleurs types pour la reconnaissance étaient les Morane-Saulnier parasols français et le "pousseur "de Farman.Le Morane-Saulnier Type-L reflétait clairement la préférence de cette société : l'aile était montée au-dessus du fuselage sur des entretoises, renforcée par un haubanage de câbles.

 

L'équipage assis sous l'aile, avait une vue ininterrompue vers le sol. Une philosophie différente apparaissait dans les plans du Farman MF-7 et 11.Ceux-ci étaient construits sur le principe de la propulsion, le moteur monté derrière l'aile, actionnant une hélice propulsive. L'empennage était monté sur des flèches s'étendant des ailes, hors du disque balayé par l'hélice.Avec ce montage, le courant d'air n'avait évidemment que peu d'effet et la performance était inférieure à celle des avions tractés.

 

 

 

Chronologie de la guerre aérienne

 

 

1916

 

janvier

 

9 janvier

Evacuation de la presqu'ile de Gallipoli après 8 mois de campagne désastreuse.

 

février

 

21 février

Début de la bataille de Verdun.; Les combats aériens se multiplient, notamment Fokker Eindekkers contre Nieuport Bébés.

 

mai

 

17 mai

Commission aéronautique formée en Grande-Bretagne pour coordonner le ravitaillement du R.F.C. et de la R.N.A.S. (aéronautique navale)

 

juillet

 

1 juillet

Début de la 1ère bataille de la Somme; malgré de nombreuses pertes, le R.F.C. gagne la supériorité aérienne sur le front et derrière les lignes allemandes.

 

août

 

27août

L'Italie déclare la guerre à lAllemagne; La Roumanie déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie.

28août

L'Allemagne déclare la guerre à la Roumanie, suivie le 30 par la Turquie, et le 1er septembre par la Bulgarie.

 

septembre

 

2-3 septembre

Le 1er dirigeable allemand abattu sur l'Angleterre par le lieutenant W. Leafe Robinson.

15 septembre

Des chars apparaissent pour la 1ère fois dans la phase finale de la bataille de la Somme.

 

octobre

 

28 octobre

Mort accidentelle d'Oswald Boelcke, père du vrai combat aérien.

 

novembre

 

28 novembre

1er raid d'avions sur LOndres.

 

 

1917

 

février

 

1 février

Les Allemands déclenchent une guerre sous-marine totale contre le commerce des alliés.

18 février

Début de la 1ère campagne sous-marine contre le commerce des alliés.

 

février-avril

 

Sur le front occidental, les Allemands sont repoussés sur une ligne fortement défendue, la ligne Hindenburg.

 

mars

 

12 mars

Début de la 1ère révolution russe

 

avril

 

6 avril

Les Etats-Unis déclarent la guerre à l'Allemagne.

 

mai

 

7 mai

1er raid aérien de nuit sur Londres.

20 mai

1er sous-marin coulé par un hydravion britannique.

25 mai

1er raid aérien de jour sur l'Angleterre par 21 Gothas.

 

juin

 

2 juin

La section aérienne du corps des transmissions de l'armée américaine devient division aérienne.

13 juin

1er grand raid de gothas sur LOndres : 162 tués, 426 blessés.

 

juillet

 

11 juillet

Unconseil de cabinet créé pour étudier les besoins de la défense aérienne de la Grande-Bretagne.

 

août

 

2 août

1er appontage réussi d'un avion Sopwith Pup sur le porte-avion britannique Furious.

22 août

Dernier raid aérien de jour sur l'Angleterre.

 

septembre

 

2 septembre

1er grand raid de nuit sur l4angleterre.

 

octobre

 

11 octobre

Le R.F.C. forme sa 41è section pour bombarder des objectifs stratégiques en Allemagne.

 

novembre

 

7 novembre

2ème révolution russe. Lénine et Trotsky prennent le pouvoir.

 

décembre

 

7 décembre

Les Etats-Unis déclarent la guerre à l'Autriche-Hongrie.

15 décembre

La Russie et l'Allemagne font un armistice séparé.

 

 

Chronologie de la guerre aérienne

 

 

1918

 

janvier

 

2 janvier

Un minitère de l'air formé en Grande -Bretagne

 

mars

 

19 mars

1ères sorties opérationnelles de l'aviation américaine en France.

21 mars

Lundendorf ouvre l'offensive de printemps sur le front occidental.

 

avril

 

1 avril

L a Royal Air Force est formée par fusion de R.F.C et R.N.A.S.

 

mai

 

19-20 mai

Dernier raid aérien sur l'Angleterre.

 

Juin

 

5 juin

Formation d'une force aérienne indépendante,sous les ordres u général TRenchard, pour le bombardement stratégique de l'Allemagne.

12 juin

1ère mission de bombardement de l'aviation américaine sur la France.

 

juillet

26 juillet

Mort d'Edward Mannock, le plus grand as britannique de la 1ère guerre mondiale, avec 73 victoires. Tué par un tir au sol.

18 juillet

 

août

 

8 août

"Jour noir" de l'armée allemande; les alliés avancent de 11km en 9 h dans laa bataille d'Amiens.

28 août

Johnn D. Ryan nommé secrétaire d'état à la guerre des Etats-Unis, chargé du bureau de la production aéronautique et de la division d'aéronautique militaire.

 

septembre

 

5 septembre

Formation du Royal Canadian Naval Air Service

12-16 septembre

Des opérations offensives américaines terre et air combinées chassent lesAllemands du saillant de St Mihiel.

 

octobre

 

6 octobre

Première demande allemande d'armistice.

14 octobre

Un bombardier Handley-Page jette la 1ère bombe géante, 1650 livres.

26 octobre

Le général Trenchard devient commandant en chef de la force aérienne interallié.

27 octobre

Lundendorff démissionne. L'Autriche-Hongrie demande l'armistice.

29 octobre

Mutinerie à KIel de la flotte de haute mer allemande.

31 octobre

Révolution à Vienne et à Budapest.

 

novembre

 

9 novembre

Révolution à Berlin.

10 novembre

Fuite du Kaiser.

11 novembre

Armistice conclu avec l'Allemagne.

 

 

Matériels

 

Pays belligérants.  35

Pays Alliés : 30

dont Europe  14 Alliés 10 : France, Angleterre, Belgique, Russie, Serbie, Monténégro (1914) ; Italie (1915) ; Portugal, Roumanie (1916) ; Grèce (1917) ;

Empires centraux  4 : Allemagne, Autriche, Turquie (1914) ; Bulgarie (1915).

Amérique  13 Alliés 13 : Canada, Terre-Neuve (dominions, 1914) ; USA, Panama, Cuba, Bolivie, Uruguay, Brésil, Équateur (1917) ; Guatemala, Nicaragua, Costa Rica, Honduras (1918).

Asie  5  Alliés 4 ; Japon (1914 : s'est emparé des positions allemandes d'Extrême-Orient) ; Hedjaz (1916) ; Chine (en guerre nominalement), Siam (1917) ;

Empires centraux  1 : Turquie (1914).

Océanie  Alliés  2 : Australie, Nouvelle-Zélande (dominions, 1914).

Afrique  Alliés  1 : Libéria (1917) + dépendances des Alliés européens.

 

Effectifs : 15-08-1914

France 93 divisions 57 actives, 25 de réserve, 11 territoriales (dont aviation : 321 pilotes, 4 021 autres).

Allemagne 94 divisions (Ouest, 77 ; Est, 17).

Autriche-Hongrie 94 divisions.

Belgique 7 divisions.

Grande-Bretagne 5 divisions.

Russie 99 divisions d'infanterie + 42 de cavalerie.

Serbie 11 divisions (1 division d'infanterie = 12 bataillons).

1918 : front français mars : 172 divisions allemandes + 2 autrichiennes ; 99 divisions françaises (dont aviation : 6 417 pilotes, 68 588 autres) + 58 britanniques (+ 1 200 avions) + 12 belges + 2 portugaises + 3 américaines.

11 nov. : 181 divisions allemandes ; 211 alliées (104 françaises + 60 britanniques + 30 américaines + 12 belges + 2 portugaises + 2 italiennes + 1 polonaise).

Total : chevaux 1 214 000, fusils-mitrailleurs 89 168, mitrailleuses 44 276, canons 26 692, avions 6 186, chars 3 000. Macédoine 17 divisions

austro-germano-bulgares ; 28 alliées (8 françaises + 4 britanniques + 6 serbes + 9 grecques + 1 italienne).

Front italien sept. : 61 divisions autrichiennes ; 58 alliées (51 italiennes + 2 françaises + 3 britanniques + 1 américaine + 1 tchèque).

Mésopotamie :240 000 Britanniques. Palestine 210 000 Britanniques + 7 000 Français ; 30 000 Turcs.

Effectifs alliés sur l'ensemble des fronts le 1-11-1918 : 9 355 500

( France 2 834 000, G.-B. 2 335 000, Italie 2 194 500, USA 1 805 000, Belgique 185 000).

 

15-08 1914

 

Avions en ligne : 174 allemands, 150 français, 66 britanniques, 24 belges.

Artillerie lourde : 308 pièces françaises, 548 allemandes.

Mitrailleuses : 2 200 françaises, 2 450 allemandes (dont 2 250 à l'Ouest).

Sous-marins allemands :  15

 

1918   

Avions en ligne :  3 600 français, 1 760 britanniques, 800 italiens, 740 américains.

Sous-marins allemands  entrés en service :343

en construction au 11-11-1918 :  226 ;

pertes de guerre :  178 ;

sabordés :  14 ;

remis aux Alliés :  176.

 

Historique de l'Aéronautique Militaire Française

 

Arme jeune, l'Aéronautique Militaire a été subordonnée, à ses débuts, à l'Armée de Terre. Cette Armée de Terre, contrainte par la spécificité de cette arme, donne une autonomie relative à l'aviation, le 22 octobre 1910, en créant un service d'Inspection Permanente de l'Aéronautique.

Le 29 mars 1912, une loi-statut sur l'Aéronautique Militaire est publiée, complétée par un décret le 22 août. Le mot Avion est choisi par les militaires, tandis que Aéroplane devient le terme civil.

En vue des grandes manoeuvres de 1912 (septembre), trois groupes d'Aviation sont créés :

Préparation des avions pour la mission Le Prieur du 22/5/16.

 

ETAT-MAJOR

Directeur général des manoeuvres

IIè Corps d'Armée

IIIè Corps d'Armée

2 Farman

1 Bleriot

1 Bleriot Wright

1 Antoinette

1 Sommer

2 Farman

 

2 Farman

1 Antoinette

 

1 Breguet

 

 

L'utilité de l'Aviation se faisant éclatante lors des manoeuvres, des escadrilles voient le jour.

Créées dans l'ordre chronologique, les initiales les précédant déterminent le type d'avion utilisé. En août 1914, 23 escadrilles se partagent 138 avions, utilisés par 321 pilotes (les Allemands possèdent 34 escadrilles et 232 avions) :

HF 1

D 6

C 11

MF 16

V 21

MF 2

HF 7

N  12

BR 17

DO 22

B1 3

MF 8

HF 13

B1 18

MS 23

D 4

B1 9

V 14

HF 19

 

MF 5

B1 10

REP 15

MF 20

 

 

Digne d'un dessin de Marcel Jean Jean, installation pénible d'un commandant, peu habitué à voler dans un Caudron de protection.

 

A gauche, avec la canne : Le Prieur. Au milieu : Nungesser. Photo souvenir avant la première mission de tir des fusées Le Prieur sur Drachen, le 22 mai 1916, qui a été effectué par 8 pilotes volontaires.

 

Dès la fin 1914, d'autres escadrilles sont mises sur pied, une organisation va commencer à se dessiner, les groupes de bombardement, relevant de l'Etat-Major, sont créés. En janvier 1915, il y a 480 pilotes, en septembre 1192 et en septembre 1917, 6417. L'effort est certain.

La contribution alliée est simple : les fronts belges et anglais ont chacun leur aviation propre auxquelles viennent quelques renforts français, de temps à autre. Seuls les Caproni du GB 18 sont intégrés chez les Français.

L'aviation française, sur les autres fronts, est à l'origine des Forces aériennes des pays concernés : Russie, Albanie, Bulgarie, Grèce et Serbie. Une parenthèse doit être consacrée aux étrangers ayant volé sous couleurs françaises, en Europe : Américains (dont escadrille La Fayette) Danois, Japonais, Russes, Belges, etc.

 

Organigramme type, le 15 juillet 1918, Front de l'Aisne.

IVè ARMÉE

4e Corps d'Armée

Formations indépendantes :

1è BRIGADE

SPA 140

GC 21

Escadre 1

BR 214

SPA 156

GC 19

AR 267

GC 22

GC 18

SAL 40

BR 207

GC 15

BR 213

GB 1

Escadre 12

 

GB 7

GB 6

21e Corps d'Armée

V 118

GB 5

SAL 27

V 25

Parc aéronautique n° 105

SAL 106

Parc aéronautique n° 4

 

SAL 252

 

 

BR 236

 

 

 

 

 

8è Corps d'Armée

 

 

SPA 54

 

 

BR 232

 

 

BR 9

 

 

AR 262

 

 

SAL 71

 

 

 

De l'autre côté des lignes, se trouve la IIIe Armée allemande :

IIIè ARMÉE

Jagdstaffeln

Parc    n° 3

Schlachtstaffel 7

Fliegerabteilungen

JS 17  JS50

 

 

F/Abt 47

JS 27  JS 60

 

 

F/Abt 60

JS 34  JS 63

 

 

F/Abt 215

JS 47  JS77

 

 

F/Abt 233

JS 48  JS 78

 

 

F/Abt 233

JS 49  JS 81

 

 

F/Abt 256

 

 

 

F/Abt 270

 

On remarquera  la place du pilote avec la mitrailleuse.

Il est à signaler que l'Allemagne avait misé sur la mobilité de son aviation, surtout en ce qui concernait la Chasse, et l'ordre de bataille, d'un front à l'autre, changeait en quelques heures.

Sur le front italien. l'aviation autrichienne menait les opérations avec quelques unités allemandes.

Spad 13 remarquablement restauré par l'association Mémorial Flight. Il est repeint aux couleurs de l'escadrille Lafayette.

 

L'agressivité du pilote de chasse est ici bien démontrée.

 

Scène dramatique d'un farman se faisant abattre par un Fokker monoplan pris par un équipier de la C11 front de Verdun, 1916.

 

Spads de commandants d'escadrilles venus en réunion en vue d'une future offensive (1917).

 

Moment de détente dans une escadrille de chasse. Si en l'air, les pilotes de chasse sont des tueurs, au sol, ils n'en restent pas moins de grands enfants...

 

Quelques mécaniciens posent sur un LVG capturé, et qui va être envoyé à l'arrière pour être exposé au public.

 

Organigramme Front Italien Isonzo fin 1917

GRAND QUARTIER GÉNÉRAL

 

Coopération alliée

Bombardement

IIè  ARMÉE

IIIè ARMÉE

FRANCE (détachements temporaires)

escadrilles 1 à 10,

13 à 15

Chasse

Chasse

SAL 22, SAL 254, SPA 561, SAL 16, C 210, C 217,

Chasse

escadrilles 76, 81, 83

escadrilles 77, 80, 84

BR 235, SPA 69, SOP36, AR44, N82, SOP206, SOP219,

escadrilles 70, 78, 82, 91

Reconnaissance

Reconnaissance

MF221, AR275.

Reconnaissance

escadrilles 21, 22, 24, 27, 35, 36, 40, 113,114, 118, 133

escadrilles 23, 25, 28, 38, 39, 44, 112, 131

RFC 14Wg - Sqd 28, 45, 66

escadrille 132

 

Marine

51 Wg - Sqd 34, 42

 

 

escadrille 2

 

 

 

 

 

ALLEMAGNE-AUTRICHE (octobre 1917)

(Front italien - Isonzo)

ETAT-MAJOR

 

1ère  ARMÉE (Autriche)

2ème  ARMÉE (Autriche)

Fliegerkompagnien 4, 23, 28, 34, 35, 46

Fliegerkompagnien

Jagdkompagnien 41J, 42J

12, 15, 19, 32, 45, 58

Fluggeschwader 101G

Jagdkompagnien

14ème  ARMÉE (Allemagne)

51J, 56J

Fliegerkompagnien 39, 47, 53

10ème ARMÉE (Autriche)

Jagdstaffeln 1, 31, 39

Fliegerkompagnien

Fliegerabteilungen 2, 14, 17, 39

16

(A) 204, 219, 232

 

 

Forces expéditionnaires des Etats-Unis (AEF /US)

Entrés en guerre massivement à partir de mai 1918, nombre d'unités ont été crées au sein de l'AEF. Les structures sont apparues au fur et à mesure de l'arrivée des unités au front, principalement concentrées sur le centre et le centre-est, une des plus grosses bases étant Toul.

A l'armistice les Américains disposaient de 20 escadrons de chasse (en 5 groupes), de 18 escadrons d'observation (en 7 groupes) et de 7 escadrons de bombardement (en 2 groupes). Le nombre de victoires revendiquées atteint 781 et 73 ballons, pour la perte de 237 hommes.

Exemple de structure :

lst Pursuit Wing                                       ETAT-MAJOR

 

2nd Pursuit Group

3rd Pursuit Group

1 (Day) Bombing Group

13 Aero Sqd

26 Aero Sqd

96 Aero Sqd

22 Aero Sqd

93 Aero Sqd

11 Aero Sqd

49 Aero Sqd

103 Aero Sqd

166 Aero Sqd

139 Aero Sqd

213 Aero Sqd

20 Aero Sqd

 

En ce qui concerne les escadrons de chasse, voici, pour mémoire, les différentes unités :

SPAD : 22 aero, 27, 94, 95, 103, 138, 638, 1, 3, 17, 28, 49, 93, 139, 141, 147, 185, 213 

CAMEL : 17, 148 aero squadron  

SE 5 : 25, 148  

 

Royal Flying Corps (Printemps 1918)

 

GQG IX Brigade

9th Wing

54th Wing

Sqd 25

Sqd 58

Sqd 27

Sqd 83

Sqd 62

 

Sqd 73

 

Sqd 79

 

Sqd 80

 

Ist Brigade

lst (Corps) Wing

10 th (Army) Wing

Sqd 2

Sqd 3  Sqd 41

Sqd 4

Sqd 4  Sqd 46

Sqd 5

Sqd 18  Sqd 64

Sqd 13

Sqd 19  Sqd 208

Sqd 16

Sqd 22  Sqd 210

Sqd 42

Sqd 40

2nd Brigade

2nd (Corps) Wing

11 th (Army) Wing

Sqd 3

Sqd 1  Sqd 32

Sqd 7

Sqd 6  Sqd 57

Sqd 9

Sqd 9  Sqd 60

Sqd 10

Sqd 19  Sqd 65

Sqd 21

Sqd 20  Sqd 74

 

Sqd 29  Sqd 98

3rd Brigade

12th (Corps) Wing

13 th (Army) Wing

Sqd 12

Sqd 3 Sqd 49

Sqd 13

Sqd 11  Sqd 56

Sqd 15

Sqd 22  Sqd 60

Sqd 59

Sqd 41  Sqd 64

 

Sqd 43  Sqd 70

 

Sqd 46  Sqd 102

5th Brigade

15th (Corps) Wing

22nd (Army) Wing

Sqd 8

Sqd 5

Sqd 35

Sqd 23

Sqd 52

Sqd 24

Sqd 53

Sqd 48

Sqd 82

Sqd 54

 

Sqd 84

 

Sqd 101

 

A noter, sur le front des Flandres, au nord, la présence de l'Armée belge. En 1918, la Belgique possédait deux bases principales, à trois escadrilles chacune. En mars, le commandement forme le premier groupe de chasse, sur Spad et Camel :

Groupe de Chasse (les Moeres), Aviation d'Armée franco-belge.

9' escadrille (ex Ire esc.) – Sopwith Came!

10' escadrille (ex 5' esc.) – Spad 13

11e escadrille – Sopwith Camel

Les Français et les Américains détachèrent temporairement des escadrilles en renfort sur ce front très actif, notamment avec les 17 et 148 aero squadron. Les Français furent présents avec le Groupe Cigognes et la C 74, entre autres, tandis que le GC 23, les SPA 62, BR 238, ainsi que les escadrilles belges n° 7 et 8 complétaient cette Aviation d'Armée franco-belge.

 

Ordre de bataille force aérienne allemande Front Ouest (printemps 1918)

ETAT-MAJOR

4 ème Armée

6 ème Armée

8 escadrilles de reconnaissance

9 escadrilles de reconnaissance

1 section photographique

1 section photographique

1 escadrille de liaison

5 escadrilles de chasse

4 escadrilles de chasse

 

6 escadrilles de bombardement

 

17 ème Armée

2 ème Armée

19 escadrilles de reconnaissance

18 escadrilles de reconnaissance

7 escadrilles de liaison

1 section photographique

14 escadrilles de chasse

11 escadrilles de liaison

3 escadrilles de bombardement

13 escadrilles de chasse

18 ème Armée

 

18 escadrilles de reconnaissance

 

1 section photographique

 

9 escadrilles de liaison

 

15 escadrilles de chasse

 

6 escadrilles de bombardement

 

 

Le nombre des escadrilles assujetties aux armées fluctuaient en fonction des besoins, la force aérienne allemande étant avant tout très mobile. 

Des Canadiens du n° 3 Squadron Australian Flying Corps, à Bertrangles, examinent les restes de l'avion de von Richthofen. On aperçoit ici les restes de son Fokker triplan et de ses mitrailleuses.

 


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Fan d'avions © 16 Mai, 2001