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Guerre de Finlande

 

DAVID ET GOLIATH

La guerre de Finlande : pour préserver l'indépendance finnoise, l'Ilmavoimat opposa avec succès, pendant quatre ans, une poignée d'hommes à l'Union soviétique

Le 28 novembre 1939, l'Union soviétique accusait la Finlande d'avoir fait tirer sur des unités frontalières de l'armée rouge dans la région de Maïnila et, deux jours plus tard, l'aviation soviétique bombardait, sans déclaration de guerre, Helsinki et quelques autres villes.

A la veille de la première guerre d'hiver, l'llmavoïmat ne disposait que d'un matériel pour la plus grande partie périmé, à l'image de ce Blackburn " Ripon » IIF, acheté à la Grande-Bretagne en 1928, et dont vingt-sept exemplaires étaient opérationnels aux Llv-16 et 36 et, en seconde ligne, au TLIv-39. Dix de ces biplans furent perdus en quatre mois de combat.

Prétexte plus que cause réelle de rupture, l'incident de Maïnila marquait l'aboutissement d'une longue période de tension entre les deux nations. Depuis 1938, en effet, les Soviétiques avaient entamé une offensive diplomatique auprès du gouvernement d'Helsinki dans le but avoué d'obtenir des garanties au sujet de leur frontière nord, et en particulier de Leningrad. Cette offensive s'était graduellement transformée en une véritable campagne d'intimidation.

En 1939, profitant des conversations entre la Suède et la Finlande sur la militarisation des îles Aland, qui commandent l'entrée du golfe de Botnie, Moscou dévoilait ses intentions profondes. Les Soviétiques réclamaient aux Finlandais l'île de Suursaari, dont ils voulaient faire une base militaire contrôlant le débouché du golfe de Finlande. En contrepartie, ils s'engageaient à céder quatre îles situées dans la région septentrionale du lac Ladoga.

A cette demande, les Finlandais opposèrent une vigoureuse fin de non-recevoir, mais, après la signature du pacte germano-soviétique, le 23 août 1939, les données du problème changèrent fondamentalement. Les États baltes entrèrent dans la zone d'influence soviétique et furent dans l'obligation de céder à l'armée rouge un certain nombre de bases. La Finlande se trouva donc menacée par le sud.

la France fut un des premiers pays à venir en aide à la Finlande, avec la livraison, fin 1939, de trente chasseurs MS-406, suivis en 1942 de trente autres MS-406 et 410 capturés par les Allemands.

Fort de leur succès en Pologne, les Soviétiques se tournèrent de nouveau vers la Finlande, le 12 octobre 1939. Cette fois, leurs exigences étaient beaucoup plus importantes : cession à bail pour trente ans de la presqu'île d'Hangô afin d'y installer une base militaire; annexion d'une bande de soixante-dix kilomètres sur l'isthme de Carélie (entre le lac Ladoga et le golfe de Finlande) pour constituer un glacis destiné à protéger Leningrad; abandon par les Finlandais des îles de Suursaari et de Koivislo ainsi que de la partie occidentale de la presqu'île des Pêcheurs, dans l'extrême nord.

L'Union soviétique proposait cependant des compensations territoriales en Carélie. Pour la Finlande, accepter, c'était perdre une partie de son indépendance. Aussi le gouvernement refusa-t-il le marché, sans toutefois rompre les négociations. L'armée n'étant pas prête, il fallait tout tenter pour éviter le conflit ouvert. Mais le 30 novembre 1939, l'armée rouge passait à l'attaque.

Fokker C-X de reconnaissance aux couleurs du Llv-12, en décembre 1939; en bas : Polikarpov 1-16 aux couleurs soviétiques.

Les forces en présence

Au début des années trente, l'Ilmavoïmat, l'aviation militaire finlandaise, ne possédait pratiquement que des hydravions monomoteurs. Elle était divisée en escadres semi-autonomes, les Lentoasema, réunissant chacune un ou plusieurs groupes, les Lentolaivue (Llv); elle comprenait trois groupes terrestres, un de chasse, un de bombardement et un autre de reconnaissance.

Le matériel était lui-même démodé, et la seule firme de constructions aéronautiques nationale, la Valtion Lentokonetehdas, installée à Tampere, était bien incapable de produire des appareils de combat. L'Ilmavoïmat s'équipait donc en faisant appel à l'industrie étrangère. Malgré les difficultés financières dans lesquelles elle se débattait, la Finlande put acheter des Fokker C-X et D-XXI aux Pays-Bas et des bombardiers Bristol « Blenheim » à la Grande-Bretagne.

les Fokker C-X participèrent aux quatre années de guerre dans les unités de reconnaissance et d'entraînement. Le dernier C-X fut ferraillé en 1958.

A la même époque, elle décida de réorganiser son aviation militaire et d'en alléger les structures. Quatre régiments, placés sous la dépendance directe d'Helsinki, furent créés. Ils prirent la dénomination de Lentorymentti (LeR). La mise sur pied de trois groupes de chasse de vingt-sept avions chacun, de trois groupes de bombardement (vingt-sept appareils au total), de quatre groupes de reconnaissance de treize avions chacun et d'un groupe naval de treize appareils fut programmée.

Lorsque les Soviétiques lancèrent leur offensive, en novembre 1939, l'Ilmavoïmat alignait cent quarante-cinq avions, dont cent quinze étaient opérationnels et immédiatement disponibles. Bien qu'il existât un ministère de l'Air (l'llmapuolustusministerio), l'aviation militaire dépendait de l'armée de terre. Son ordre de bataille était le suivant :

premiers bombardiers modernes perçus par l'llmavoïmat en 1938, les Bristol Blenheim » Mk-1 harcelèrent les colonnes soviétiques marchant sur Helsinki. Dix-huit d'entre eux étaient opérationnels en 1939 aux Llv-44 et 46; douze autres furent livrés au printemps 1940.

— Lentorymentti 1 : Lentolaivu (groupe) 10, treize Fokker C-X, employés pour le bombardement et L reconnaissance; Lentolaivu 13 : treize Fokker C-X Lentolaivu 14, sept Fokker C-VE et quatre Fokker C-X destinés au bombardement; Lentolaivu 16, neuf Black burn « Ripon » IIF de reconnaissance et cinq Junker K-43 et W-34 de transport (en outre, le régimen disposait de trois chasseurs Fokker D-XXI et d dix-neuf appareils divers);

— Lentorymentti 2 : Lentolaivu 24, trente-six Fokke D-XXI; Lentolaivu 26, dix Bristol « Bulldog » IV Lentolaivu 44, neuf Bristol « Blenheim » I de bom bardement; Lentolaivu 46, six Bristol « Blenheim » et trois Avro « Anson » I.

Deux groupes étaient chargés des missions maritimes Il s'agissait du Lentolaivu 36, équipé de six Black burn « Ripon » modifiés en hydravions, et di Llv-39, dont la dotation était constituée de deu. Junkers K-43.

De leur côté, les Soviétiques mettaient en lign 696 appareils en appui direct de leur armée, 200 autre avions opérant depuis les bases d'Estonie, par-dessu le golfe de Finlande. La XIVe armée soviétique concentrée dans la région de Mourmansk, disposai de dix-huit Iliouchine TB-3 de bombardement lourd de quatorze Tupolev SB-2 de bombardement moyei et de quarante-huit biplans Polikarpov I-15 bis d chasse. La IXe armée réunissait dix-huit TB-3, vingt quatre SB-2; la Vile armée, dans l'isthme de Carélie engageait quarante-deux SB-2 et quatre-vingt-quatorz -15 bis.

Mais c'était la Ville armée, dans le secteu nord du lac Ladoga, qui possédait la force aérienn la plus importante, avec dix régiments et cinq brigades soit deux cent quatre-vingts SB-2, trente-quatr Iliouchine DB-3F, trente-deux Polikarpov R-5 d reconnaissance, auxquels s'ajoutaient quatre-vingt douze l-15 bis.

Polikarpov 1-153 capturé et utilisé en opérations par l'llmavoïmat

La première guerre de Finlande (décembre 1939 - mars 1940)

La supériorité de l'aviation soviétique sur le plan quantitatif obligea les Finlandais, dès le début du conflit, à réduire le nombre de leurs sorties aériennes, afin d'éviter une usure trop rapide de leurs moyens; les missions de reconnaissance et de bombardement furent menées de nuit pour réduire les pertes. Ce qui n'empêcha pas l'llmavoïmat de remporter de nombreuses victoires, au point que le haut commandement soviétique dut engager cinq cents appareils supplémentaires dans la bataille. L'aviation de l'armée rouge s'attela ensuite à trois objectifs essentiels.

Elle devait en premier lieu prendre part à l'attaque des fortifications finlandaises dans l'isthme de Carélie, la ligne Mannerheim; puis participer à la reconnaissance et au renseignement au profit de l'armée de terre. Enfin entamer des actions de caractère stratégique contre la capitale finlandaise et les autres villes, de même que sur les objectifs industriels. Le procédé le plus classique employé par l'aviation soviétique était d'attaquer par vagues de vingt à trente bombardiers, escortés par d'importantes formations de chasse.

L'Ilmavoïmat réagit en prenant à partie les bombardiers qui opéraient à partir des bases d'Estonie. Au sol, les troupes soviétiques se lancèrent à l'assaut de la ligne Mannerheim, qu'elles ne parvinrent pas à percer et devant laquelle elles s'arrêtèrent le 6 décembre. Au nord du lac Ladoga, elles se heurtèrent à des défenses plus faibles et purent avancer plus profondément.

en haut, un chasseur Gloster « Gladiator „ de construction britannique, piloté par des volontaires suédois de la Flygflottij F-19 en Laponie pendant l'hiver 1940; en bas, le Tupolev SB-2, qui fut le bombardier moyen le plus utilisé par l'aviation soviétique au-dessus de la Finlande.

Les Finlandais contre-attaquèrent et anéantirent deux divisions ennemies à Suomussalmi. Vers la mi-décembre, le temps, qui jusque-là avait été mauvais, commença à s'améliorer. Les Soviétiques en profitèrent pour lancer dans la bataille le chasseur monoplan Polikarpov I-16, initiative qui ne fit pencher la balance en leur faveur que très progressivement. De son côté, l'aviation finlandaise obtint quelques succès éclatants. C'est ainsi que, le 19 décembre, des Fokker D-XXI interceptèrent un raid soviétique et abattirent onze SB-2 et DB-3 ainsi que deux l-16 sans subir aucune perte.

La nouvelle année débuta par de violents combats livrés sur les deux rives du lac Ladoga. A partir de la mi-janvier, l'activité aérienne s'intensifia. Les Soviétiques disposaient désormais de quinze cents appareils de toutes sortes et accentuaient leur pression. Le combat inégal mené par la Finlande suscitant la sympathie des pays d'Europe occidentale, de nombreuses nations décidèrent d'aider le petit pays.

La première fut la Suède, qui, le 11 janvier 1940, envoya sur place une unité de volontaires, la Flygflottij 19, commandée par le Major Beckhammer et dotée de quatre Hawker « Hart » de bombardement et de douze Gloster J-8 « Gladiator » Mk-1 de chasse. Cette formation opéra contre la IXe armée soviétique dans le secteur du lac Keni. Les Suédois expédièrent aussi en Finlande un Douglas DC-2, qui fut utilisé comme appareil de bombardement, deux Bristol « Bulldog », trois Fokker C-VD, deux Koolhoven FK-52 et trois J6A « Jakfalk ».

premier Curtiss H-75.A-1 ex-armée de l'Air livré par les Allemands à l'llmavoimat, le CU-553, vu au début de la guerre en 1941.

La France et la Grande-Bretagne furent cependant les principaux fournisseurs en matériel de l'Ilmavoïmat. Furent donnés ou vendus par le gouvernement français trente Morane-Saulnier 406, quinze Caudron 714, quatre Koolhoven FK-58 et douze Potez 631.

Ces derniers partirent le I1 mars 1940, mais la signature de l'armistice entre la Finlande et l'Union soviétique empêcha leur livraison. L'effort de la Grande-Bretagne fut important; il porta sur trente Gloster « Gladiator », trente-six Bristol « Blenheim », douze Hawker « Hurricane » et douze Westland « Lysander ». L'Afrique du Sud, quant à elle, envoya en Finlande vingt-quatre Gloster « Gauntlet » Mk-2. En outre, trente-cinq Fiat G-50 italiens, quarante-quatre Brewster B-239 américains et six Caudron 714 français arrivèrent après la fin du conflit, trop tard pour participer aux combats.

le Fokker D-XXI, qui fut la monture des plus grands as finnois; quatre-vingt-dix appareils de ce type furent achetés ou construits sous licence entre 1937 et 1942.

Au mois de janvier 1940, les Blenheim entrèren en opérations. Ils furent cependant inquiétés par 1 chasse soviétique. Début février, les Gladiator étaier à leur tour introduits dans les unités, tandis que le Bulldog étaient affectés dans les unités d'entraînement où ne tardèrent pas à les rejoindre les Gauntlet les Jakfalk. C'est à cette époque que les Soviétique lancèrent leur offensive sur l'isthme de Carélie. Le C-X et les Blenheim tentèrent de les freiner en bom bardant les concentrations de troupes et les ligne de ravitaillement.

Mais, le ler mars, les division adverses approchaient de Viipuri et contournaient le les défenses finlandaises en s'engageant sur la mer gelée Elles furent prises à partie par les Fokker D-XXI, qu en plus de leurs missions d'escorte des Blenheirr effectuèrent de nombreuses sorties de mitraillage de troupes au sol. Les Morane-Saulnier 406, intégré dans la Llv-28, nouvellement créée, et quelque Fiat G-50 se chargèrent des missions d'interceptior qui étaient très courantes du fait de la présence dan le ciel de plus de deux mille avions ennemis.

Blenheim Mk-IV produit à Tampere; il se distinguait de son prédécesseur par son nez plus allongé.

Aux termes de l'armistice conclu le 13 mars 1940 la Finlande cédait à l'Union soviétique une larg portion de son territoire. Durant le conflit, l'Ilmavoïmat avait abattu 239 appareils soviétiques et revendiquai 50 autres victoires probables. La défense antiaérienn fut créditée de 330 avions, dont 105 détruits lors d'attaques à basse altitude. Pour sa part, l'aviation finlandaise avait perdu 67 appareils en combat.

La deuxième guerre contre l'U.R.S.S.

(juin 1941 - septembre 1944)

Dès la fin des hostilités, l'Ilmavoïmat entreprit d se réorganiser grâce aux avions étrangers parvenu trop tard en Finlande pour prendre part à la guerre Des Fokker D-XXI et des Blenheim furent construit sous licence. En avril 1940, quelques appareils norvégiens, chassés de leur pays par l'invasion allemande, vinrent se réfugier sur le sol finlandais. Enfin, après la défaite de la France, les Allemands livrèrent de nombreux avions de l'armée de l'Air, principalement des Morane-Saulnier MS-406 et des Curtiss H-75 de chasse.

fer de lance de la chasse finnoise au cours du second conflit, le Brewster 8-239 était familièrement surnommé « Taivaan Helmi (Perle du ciel) par les Finlandais, qui furent les seuls à utiliser ce type de chasseur avec succès. Ceux-ci, vus en vol, appartenaient au 2/Leiv-24.

Le 17 juin 1941, lorsque la Finlande décréta la mobilisation générale, et qu'elle résolut de se ranger aux côtés de l'Allemagne dans la guerre contre l'Union soviétique, son intention était de reprendre les territoires cédés en mars 1940. Le 22 juin 1941, l'Ilmavoïmat possédait 260 appareils de première ligne (160 chasseurs, 40 bombardiers et 60 avions de reconnaissance) et près de 200 avions de seconde ligne. Ces machines se répartissaient en quatre régiments et quelques unités autonomes :

— LeR-1 : Llv-12 (Fokker D-XXI et C-X), Llv-I4 (Curtiss H-75 et Fokker C-V et C-X), Llv-16 (Fokker CX-X, Lysander et Gladiator);

—   LeR-2 : Llv-24 (Brewster B-239), Llv-26 (Fiat G-50), Llv-28 (Morane-Saulnier 406);

—   LeR-3 : Llv-30 (Hurricane et Fokker D-XXI), Llv-32 (Fokker D-XXI);

—   LeR-4: Llv-42 (Blenheim Mk-I), Llv-44 (Blenheim Mk-l), Llv-46 (Blenheim Mk-I et Mk-IV);

—   Divers : Llv-6 (Tu SB-2 et SB-2 bis, Hover MF-11, Ripon II), Llv-I5 (Junkers K-43 et W-34).

livré par la Luftwaffe en 1943, le bombardier bimoteur Do-172 fut employé intensivement contre les Soviétiques, puis, revêtu des nouvelles cocardes imposées par l'armistice, contre les anciens alliés allemands, en Laponie, en 1944. Cet appareil appartenait au PLelv-43.

Dès le début, l'Ilmavoïmat acquit une supériorité aérienne que l'aviation soviétique, occupée plus au sud sur le front principal, ne put lui ravir. Des raids furent lancés sur plusieurs villes finlandaises mais pratiquement sans succès. Ce qui permit aux forces aériennes finlandaises de porter la plus grande partie de leur effort sur le secteur du lac Ladoga, où se déroulait l'offensive principale.

Avec l'hiver, les lignes se stabilisèrent et l'Ilmavoïmat reçut pour mission de couper la ligne de chemin de fer de Mourmansk, par où transitait la presque totalité du matériel de guerre livré par les Alliés à l'Union soviétique. En novembre 1941, un nouveau groupe de bombardement, le Llv-48, fut mis sur pied avec des Bristol «Blenheim », puis, en 1942, l'aviation finlandaise subit une restructuration assez profonde.

Des unités mixtes de chasse, bombardement et reconnaissance furent constituées, système qui facilita la mise en oeuvre des formations aériennes, tout entières orientées vers l'appui des troupes au s Dans le même temps, la dénomination des grout changea. Désormais, l'abréviation Llv devenait Lelv.

Au cours des années 1941-1942, la Finlande reç de la Luftwaffe des contingents importants d'appare soviétiques capturés. C'étaient des Polikarpov I-1 et l-16 et des Iliouchine DB-3F. La Lelv-32 utili même quelques LaGG-3. En 1943, l'Allemagne cé à la Finlande des Morane-Saulnier 406 et des Curt H-75 prélevés sur le parc français, puis, devant l'usure inquiétante du matériel de l'llmavoïmat, des avio allemands comme le Dornier Do-17.Z et le Junker Ju-88. Mais c'est sans doute l'excellent chasse Messerschmitt Bf-109.G que les Finlandais apprécière le plus.

A la veille de l'offensive soviétique du 9 juin 1944 alors que la guerre tournait de plus en plus au dés vantage des forces de l'Axe, l'aviation finlandai était plus puissante que jamais. Toutefois, les 230 chu seurs et les 100 bombardiers qu'elle alignait représe taient une force dérisoire face à l'aviation soviétique dont la qualité du matériel et du personnel n'avait fait que s'améliorer.

le Bf-109.G-6/Trop (MT-452) conservé par l'llmavoïmat à l'entrée de la base d'Utti, home actuel du HavL-31, volant sur MiG-21.F.

(C'est en 1944 que la dénon nation des groupes changea. Les unités de reconna lance furent désignées TLelv, celles de bombardement PLelv et celles de chasse HLelv.) Bien que toutes ses unités eussent été lancées dans la bataille, l'llmavoîmat ne parvint pas à endiguer l'attaque finale de l'armée rouge. L'arrivée, fin juin 1944, de 70 Junkers Ju-87 de la Luftwaffe ne modifia pas la situation.

L'armistice avec l'Union soviétique fut signé le 4 septembre 1944, et la Finlande dut créer une force d'intervention destinée à attaquer les troupes allemandes encore stationnées sur son territoire. Si la plus grande partie des unités cessèrent de combattre en janvier 1945, quelques-unes restèrent en ligne jusqu'au mois d'avril suivant. Quatorze avions finnois furent perdus dans cette guerre contre l'allié de la veille.

version finnoise du B-239, le Valmet ,< Humu ne fut jamais engagé en opérations. Celui-ci est conservé à Luonetjàrvi.

De 1941 à 1944, l'Ilmavoïmat remporta 1 567 victoires aériennes pour la perte de 536 appareils. La défense antiaérienne finlandaise détruisit à elle seule 1 107 avions ennemis. Le 19 septembre 1944, les Soviétiques interdisaient aux Finlandais d'utiliser, sur le matériel, toutes marques rappelant de près ou de loin celles de la Luftwaffe. L'Ilmavoïmat remplaça alors sur les avions les svastikas bleues sur fond blanc, par des cocardes cerclées bleu et blanc, mais conserva ses anciennes couleurs sur son drapeau.

 


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Fan d'avions © 16 Mai, 2001