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- Handley Page Halifax -

Bombardiers 39-45  beaux avions



Handley Page "Halifax"

Premier vol en octobre 1939. Mise en service en novembre 1940.

Paraxodalement, ce bombardier mis en service avant le Lancaster et offrant de meilleures performances et une plus grande polyvalence resta dans son ombre au regard de l'histoire.

Le quadrimoteur Handley Page Halifax était conçu à l'origine pour recevoir des moteurs Vulture, mais lorsqu'il fit son premier vol, le 25 octobre 1939, il était déjà équipé de quatre moteurs Merlin.

Les premiers exemplaires furent livrés au Squadron 35 en novembre 1940 et inaugurèrent leur carrière dans la nuit du 10 au 11 mars 1941.

La production qui faisait largement appel à la soustraitance, s'accéléra rapidement : le Halifax Mk 1 à moteurs Merlin X, doté d'une tourelle de nez à deux mitrailleuses et dépourvu de tourelle dorsale, fut suivi par le Halifax Mk IIA Series 1 à moteurs Merlin XX, équipé d'une tourelle dorsale à deux mitrailleuses.

Sur le Halifax Mk II Sertes IA, un grand carénage transparent améliorait la ligne de nez et cette version fut également la première à recevoir une tourelle dorsale de type Défiant à quatre mitrailleuses.


Le Halifax Mk 111 était propulsé par des moteurs Bristol Hercules XVI en étoile et, en cours de production, son envergure fut portée de 30,12 m à 31,75 m.

Le Halifax Mk V, muni d'un train d'atterrissage Dowty, équipa le Coastal Command et le Bomber Command.

Histoire

Les origines du Halifax remontent au programme de 1936 concernant la réalisation d'un bombardier moyen propulsé par deux moteurs Rolls-Royce Vulture, programme qui conduisit au médiocre Avro Manchester.

En 1937, l'Air Ministry imposa à Handley Page la révision de son projet en vue de l'utilisation de moteurs Rolls-Royce Merlin dans l'éventualité redoutée d'une trop faible production des Vulture.

Handley Page ne se plia à cette demande qu'à contrecœur, mais la sagesse de l'Air Ministry, jusque-là insoupçonnée, fut finalement reconnue dans l'échec du Vulture et l'abandon du Manchester. En octobre 1938, avant même que le Halifax ait volé, les commandes portaient sur 500 appareils qui devaient constituer une partie de la flotte de bombardiers lourds prévue par la RAF en avril 1942.

Le premier prototype vola en octobre 1939 et le premier Halifax de série presque un an plus tard. Les entrées en service débutèrent en novembre, et la première mission opérationnelle fut effectuée en mars 1941.

Tout naturellement, les premiers appareils de série furent construits selon les normes des avions Mark I, mais en trois groupes distincts, les séries I, Il et I Il. La vitesse maximale avec quatre moteurs Merlin X de 1 280 chevaux était de 420 km/h environ, mais les trois séries différaient sur les points suivants : les avions de la série I étaient calculés pour décoller au poids total de 27 tonnes, ceux de la série II au poids de 30 tonnes et la série 111 fut munie de réservoirs de plus grande capacité.

Les enseignements recueillis au cours des opérations furent alors exploités en vue du modèle suivant, le Halifax Mark II qui fut construit également sous trois formes. Le Halifax II série 1, dont le prototype vola en juillet 1941 et le premier avion de série en septembre 1941, était propulsé par quatre moteurs Merlin XX de 1 390 chevaux et pourvu de réservoirs plus volumineux.

Une différence plus importante le caractérisait cependant et consistait dans le remplacement des deux mitrailleuses latérales à pointage manuel par une tourelle dorsale à deux armes type Boulton Paul. Les expériences en combat concernant cette série firent naître la Série I « spéciale n. Les pipes d'échappement montées pour rabattre les flammes furent dorénavant éliminées en raison de la baisse de performances qu'elles entraînaient.

La tourelle aménagée dans le nez, trop peu utilisée, fut démontée, et son emplacement obturé par un panneau. Quant à la tourelle dorsale, elle fut à son tour supprimée en raison de la baisse de performance due à sa traînée. Des améliorations ultérieures furent apportées aux Halifax II série IA. Propulsés par deux moteurs Merlin 22 de 1 460 chevaux dont les capotages avaient été améliorés, ces avions reçurent un nez redessiné en perspex, incorporant une mitrailleuse tirant vers l'avant.

L'avion fut allongé de 40 cm, mais la traînée était inférieure à celle de l'ancien nez, ce qui permit le remontage d'une tourelle dorsale contenant quatre armes dont la traînée était relativement faible. Ces modifications améliorèrent la vitesse des derniers Halifax d'environ 30 km/h par rapport aux Mark I.

Les derniers avions de série type IA reçurent aussi de nouvelles surfaces verticales rectangulaires qui devinrent la caractéristique de tous les derniers types. Les bords d'attaque des dérives des premiers modèles étaient inclinés vers le sommet et la base à partir d'un point situé en leur centre.

Les nouvelles surfaces éliminèrent les embardées dont souffrait le Halifax à l'ouverture des trappes à bombes et qui affectaient la précision des bombardements. Toutes ces améliorations firent du Halifax, dès lors construit en grande série, l'un des appareils les plus efficaces mis à la disposition du Bomber Command.

Cette efficacité fut encore augmentée lorsque le Halifax fut équipé du radar de bombardement et de navigation H2S, précisément mis au point sur cet avion. Les appareils munis du H2S étaient repérables par le renflement inférieur du fuselage en arrière du bord de fuite de la voilure.

Vers la fin de 1942, des Halifax Il Série IA étaient également en service dans le Coastal Command, sous la désignation Halifax G.R. II. Quelques-uns furent équipés d'hélices quadripales à la place des hélices tripales, mais ils furent tous armés d'une mitrailleuse de 12,7 mm dans le nez qui remplaça les pièces de 7,7 des avions du Bomber Command.

Le modèle suivant fut le Halifax Mark V, équipé d'un train d'atterrissage Dowty à la place du train Messier, modification imposée non par des considérations opérationnelles mais par le manque de pièces.

Le Halifax V fut construit en deux séries, la série I «( Spécial n) et la série IA correspondant aux séries du Mark II qui portèrent les mêmes références. Par ailleurs, le Mark V était identique au Mark II, et il fut utilisé par le Coastal Command, sous la désignation G.R.V., muni d'une mitrailleuse de 12,7 mm installée dans une gondole ventrale lorsque le radar H2S n'était pas monté.

Le développement du Halifax connut un important changement lorsque les moteurs en ligne Rolls-Royce Merlin furent remplacés par des moteurs en étoile Bristol Hercules. Le nouveau modèle prit la désignation Mark III. Le premier exemplaire vola en juillet 1943 avec quatre moteurs Hercules XVI de 1 615 chevaux.

La roulette de queue devenait rétractable et une arme ventrale ou le radar H2S faisait partie de l'équipement standard. Sur les derniers exemplaires produits, les extrémités d'ailes furent agrandies, faisant passer l'envergure à 31,66 mètres. Cette nouvelle voilure fut utilisée sur tous les Halifax ultérieurs.

Malgré toutes ces améliorations et modifications, le Halifax commençait à accuser son âge en opérations et, à partir de septembre 1943, il fut peu à peu relégué aux attaques de buts moins bien défendus. L'introduction massive du Halifax III montre que cet avion reprit son service en première ligne à partir de février 1944.

Le Halifax VI apparut en octobre 1944. II était conçu en vue d'éventuelles opérations contre le Japon et propulsé par des moteurs Hercules 100 de 1 800 chevaux. Il fut muni de réservoirs de plus grande capacité et d'équipements tropicaux.

Le dernier modèle de bombardier Halifax fut le Mark VII, qui était presque semblable au Mark VI à l'exception de ses moteurs Hercules XVI réutilisés en raison de la pénurie de moteurs Hercules 100.

L'effectif total des Halifax construits s'élève à 6 176 appareils.


Caractéristiques Techniques


Type

Bombardier lourd à  longue distance à 6 ou 7 hommes d'équipage

Moteur

4 Rolls-Royce Merlin 22 à 12 cylindres en V refroidis par liquide donnant 1 460 ch chacun au décollage

Armement

défensif : 1 mitrailleuse Vickers K de 7,7 mm dans le nez, 4 mitrailleuses Browning de 7,7 mm en tourelle dorsale et 4 mitrailleuses Browning de 7,7 mm en tourelle arrière

offensif : 5 897 kg de bombes (maximum)

Vitesse maximale

460 km/h à 5 300 m

Vitesse de croisière

350 km/h à 6 100 m

Vitesse ascensionnelle

229 m/mn

Plafond pratique

7 300 m

Autonomie

2 900 km avec 2 630 kg de bombes

Poids

17 350 kg à vide; 24 676 kg en charge; 27 216 kg maximum

Envergure

30,43 m

Longueur

21,36 m

Hauteur

6,32 m

Surface alaire

116,13 m2

Equipage

7


 

 

 


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Fan d'avions © 16 Mai, 2001