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- Heinkel He 219 - |
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Heinkel He 219 "Uhu" Si les pilotes avaient eu leur mot à dire, cet avion serait devenu le principal chasseur de nuit allemands. Ceux qui testent le prototype du Heinkel 219 après son premier vol en novembre 1942 sont enthousiastes sur la puissance de son armement et sa maniabilité. Ce fut le premier avion à être équipée de série avec un siège éjectable. Une unité expérimentale basé en Hollande fait un massacre de bombardiers de nuit alliés, détruisant même quelques uns des inssaisissables Mosquito. Pourtant, les autorités de la Luftwaffe s'opposent au nouvel avion, trop novateur (et produit par Heinkel, censé se concentrer sur le bombardiers). Elles exigent ensuite une telle mutlitudes de versions, que la production ne démarera jamais vraiment. Enfin, les "plans d'urgence" de Speer font des coupes sombres parmi les avions les moins construits et le He-219 sera une victime toute désignée.
Histoire D'abord conçu en 1940 comme un avion polyvalent à hautes performances, le Heinkel He 219 Uhu -hibou- ne suscita pas beaucoup d'intérêt, car il ne correspondait vraiment à aucun programme précis de la Luftwaffe. Ce chasseur de nuit biplace à aile semi-haute fut le premier avion muni d'un train d'atterrissage à roue avant qui entra en service dans la Luftwaffe; en avril 1942. Equipé d'un radar FuG 220 Liechenstein SN-2 et de quatre canons MK 103 de 20 mm, ils détruisirent au cours de leurs dix premiers jours d'opérations vingt-six appareils de la RAF, dont six De Havilland Mosquito, avion extrêmement redouté des Allemands. De nombreux Rüstsâtze (équipements optionnels) furent produits afin de pouvoir disposer de différentes combinaisons d'armement, et la première version de série du chasseur de nuit fut le He 219A-2/Rl, pourvu de deux canons de 20 mm montés à l'emplanture des ailes et de deux canons de 30 mm installés dans un conteneur ventral. Malheureusement, au moment même où le He 219 commençait à être livré, des menaces pesèrent sur son avenir, car Erhard Milch préconisa son abandon en faveur du Junkers Ju 88G, dont les performances étaient adaptées au combat contre les bombardiers lourds de la RAF; cependant, quand les Mosquito se mirent à bombarder Berlin et se révélèrent capables de distancer les Ju 88 et les Messerschmitt Bf 110, la production du He 219 fut de nouveau augmentée. Finalement, le He 219A-7 fut normalisé avec des moteurs DB 603G, et la version He 219A-7/RI ne reçut pas moins de huit canons, dont deux de 30 mm montés dans l'installation Schrâge Musik tirant vers le haut. Le He 219 a été versés à de nombreuses unités, ils équipèrent principalement le NJG 1 à Arnhem, Saint-Trond et Handorf, ainsi que le NJGR 10, formation spécialisée dans la lutte contre les Mosquito et basée près de Berlin. L'erreur d'appréciation de Milch fit que la production des He 219 avait atteint 268 exemplaires seulement à la fin de la guerre; il est certain que si leur construction s'était poursuivie sans interruption depuis le commencement de 1943, les nombreux He 219 alors disponibles auraient été capables d'infliger des pertes énormes bien avant la fin de la bataille de Berlin. La production du He.219 fut officiellement abandonnée vers la moité 44 afin d'éviter des dispersions de production. Dans son emploi, le He.219 fut considéré comme une machine expetionnelle. En outre, il fut le premier avion au monde à être équipé de sièges éjectables pour l'équipage.
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Fan d'avions © 16 Mai, 2001