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- Junkers JU 52 -

Reco transport 39-45  beaux avions   Junkers


 


 

Junkers JU 52 "Tante Ju"

"Tante Ju" est le plus célèbre des avions de transport de la Seconde Guerre (ex-aequo avec le Dakota).

Avant guerre, c'est l'avion de transport standard de la Lufthansa ainsi que de plusieurs autres compagnies aériennes civiles.

Il acquiert un rôle militaire dès 1935 comme bombardier de la Luftwaffe. En Espagne, où il intervint dès les premières semaines de la guerre, il jouera le rôle d'avion de transport et de bombardement.

Il joue à nouveau un rôle décisif lors des opérations aéroportées du début de la Seconde Guerre dans le Bénélux en 1940 et contre la Crète en 1941. Il continuera à être fabriqué en Allemagne jusqu'en 1944, tandis que plusieurs pays étrangers continuera à le produire après la guerre.

Il sera utilisé essentiellement au transport. Sa capacité à opérer à partir de pistes courtes et sommairement aménagées, était fort appréciée.


Outre la production allemande, les Ju-52 furent également produit à partir de juin 1942 dans les usines Amiot en France (au moins 360 exemplaires pendant la guerre) et en Hongrie.

La France reprit la production après la guerre (400 AAC.1 'Toucan'). Tandis que beaucoup des modèles encore existant sont en réalité quelques uns des 170 C-352 L produits en Espagne par CASA.

Parmi les utilisateurs pendant la guerre, les USA, qui en reçut un confisqué au Brésil et le rebaptisa "C-79"


Construit par Junkers Flugzeug und Motorenwerke AG

Histoire

Malgré sa laideur et son aspect anguleux, le trimoteur Junkers Ju 52/3, appareil de bombardement et de transport, fut l'un des avions les plus utiles à la Luftwaffe et l'un des préférés, connu des personnels sous le sobriquet de « Tante Ju ».

Le Junkers 52/3, ou plus exactement 52/3m, fut conçu par Ernst Zindel en 1932 en tant que version plus puissante du monomoteur Ju 52 de 1930 utilisé comme avion-cargo par la Deutsche Lufthansa. Dès ses débuts, cet avion fut réussi, et Junkers mit fin à la fabrication du Ju 52 en faveur de sa version trimoteur (3m).

Destiné à l'origine au transport civil, le Ju 52/3m ne tarda pas à être mis en service par la Luftwaffe clandestine comme bombardier lourd de transition en attendant l'apparition du Dornier Do 11.

Il s'agissait alors du Ju 52/3m ge, et lorsque les problèmes posés par le Do 11 empêchèrent son utilisation au potentiel espéré, le Ju 52/ 3m entra en service actif sous la forme du Ju 52/3m g3e muni alors de lance-bombes perfectionnés et d'un équipement radio.

La charge de bombes pouvait atteindre 1 500 kg et l'armement défensif consistait seulement en deux mitrailleuses de 7,92 mm, l'une en tourelle ouverte dorsale et l'autre dans une cuve ventrale rétractable.

Le Ju 52/3m reçut le baptême du feu en août 1936 en assurant le passage des troupes de Franco entre le Maroc et l'Espagne, puis en remplissant plusieurs missions de bombardement. En Espagne, le Ju 52/m g3e fut bien

tôt rejoint par le Ju 52/3m g4e, presque identique, à l'exception du patin de queue remplacé par une roulette. L'arrivée de bombardiers plus modernes relégua le Ju 52/3m à son rôle primitif de transport.

Il finit en Allemagne comme avion de transport ou comme appareil d'entraînement avancé sur multimoteur pour les pilotes et les navigateurs. Le type suivant fut le Ju 52/m g5e, doté d'équipements de vol supérieurs et susceptible de recevoir indifféremment des flotteurs, des roues ou des skis.

Prévu pour transporter des parachutistes, ce type fut utilisé dans ce genre de mission ainsi que pour le remorquage des planeurs au Danemark, en Norvège, en Hollande et en Belgique.

Les pertes furent assez lourdes, mais la production étant alors intense, les effectifs étaient reconstitués à la fin de 1940. Une autre mission dévolue au Ju 52/3m fut le dragage de mines : dans ce but, l'avion fut muni d'un grand cerceau sous le fuselage et les ailes, parcouru par un courant que fournissait un moteur auxiliaire placé dans la cellule et destiné à faire exploser les mines magnétiques.

Les types Ju 52/3m g5e et g6e furent débarrassés de la cuve inférieure en faveur de deux mitrailleuses latérales de 7,92 mm, puis cet armement fut complété sur le Ju 52/3m g7e par une mitrailleuse du même type placée à l'avant en position dorsale.

La porte de chargement tribord fut également agrandie, et une écoutille fut ouverte dans le toit du type Ju 52/3m g8e, qui reçut également une mitrailleuse supérieure arrière de 13 mm au lieu de la mitrailleuse de 7,92 mm des types antérieurs.

Le type suivant fut le g9e qui apparut en 1942, il avait un crochet de remorquage comme équipement de base ainsi qu'un train d'atterrissage renforcé pour les décollages en surcharge.

Le dernier type, le Ju 52/3m g14e, apparut en 1943 avec des blindages de protection et un armement défensif amélioré. La production fut interrompue au milieu de 1944, après que 3 225 exemplaires de cet avion eurent été construits.

Les services rendus par cet avion aux Allemands et à leurs alliés sont inestimables. Bombardier en Espagne, transport universel et de troupes aéroportées au Danemark, en Norvège, Hollande, Belgique, France, Grèce, Crète et Russie, il effectua toutes sortes de missions de transport, de liaison et d'entraînement en Allemagne même.

Malheureusement pour les Allemands eux-mêmes, lorsque le besoin d'avions de ce type se fit sentir, notamment lors de l'invasion de la Crète ou de l'évacuation de Stalingrad, l'indispensable « Tante Ju », pilotée par ses équipages les plus expérimentés, fut enlevée à ses tâches d'entraînement et jetée dans le combat où sa disparition ne signifia pas seulement la perte d'avions et d'hommes mais eut aussi de fâcheuses conséquences sur l'entraînement des futurs personnels navigants.


Caractéristiques Techniques


Type Avion de transport
Moteur

3 moteurs en étoile BMW 132T-2 à 9 cylindres de 830 cv

Armement

1 mitrailleuse orientable Mg 131 de 13,1 mm, ou 1 mitrailleuse MG 15 de 7,92 mm en position dorsale, 1 mitrailleuse MG 15 sup. avant, 2 en position latérales.

Vitesse maximale

285 km/h à 1 400m

Vitesse de croisière 250 km/h à 1 400 m
Vitesse ascensionnelle 3 000 m en 17mn et 30 s
Plafond pratique

5 900 m

Autonomie

1 100 km sur les réservoirs internes, 1 300 km avec réservoirs

Poids 6 500 kg à vide,  10 500 kg en charge
Envergure

29,25 m

Longueur

18,90 m

Hauteur

5,55 m

Surface alaire

110,50 m2

Equipage

3 + 17 parachutistes équipés


 

 

 

 

 

 

 

 

 


Reco transport 39-45  beaux avions   JunkersJunkers JU 88

Le Ju-88 fut peut-être l'appareil de la Seconde Guerre qui connut le plus de variantes. Prévu comme un bombardier en piqué, il fut achevé comme un bombardier "en oblique", attaquant sous des angles très inférieurs à ceux des Stuka.

C'était une excellente machine à sa sortie, beaucoup moins vulnérable que les Stuka. Elle resta utilisée et produite jusqu'à la fin de la guerre, malgré plusieurs tentatives de lui trouver un remplaçant.


Employé initialement comme bombardier et avion de reconnaissance, le Ju-88 acquis pendant la guerre une sérieuse réputation comme chasseur de nuit.

Moins maniable qu'un vrai chasseur, il était par contre capable de transporter un évantail d'armes beaucoup plus grand.

Il fut également utilisé en grand nombre dans une version antichar

Histoire

Le Junkers Ju 88 de la Seconde Guerre mondiale fut l'avion allemand le plus universel. La Luftwaffe en effet l'employa comme bombardier classique, bombardier en piqué, appareil de reconnaissance et d'appui au sol, avion d'entraînement, chasseur diurne et nocturne, poseur de mines et torpilleur.

Fait extraordinaire pour un avion allemand de cette période, l'un des deux ingénieurs responsables de son étude était l'Américain Alfred Gassner, compagnon de l'Allemand W.H. Evers.

Malgré cette polyvalence opérationnelle qui lui valut tant de missions différentes, le Ju 88 fut entrepris sur un cahier des charges précis définissant un bombardier rapide de la classe du Mosquito, son équivalent britannique. Les spécifications furent connues au printemps 1935 et le Ju 88 vola pour la première fois en décembre 1936.

Si les deux premiers prototypes n'accomplirent pas les performances requises avec deux moteurs DB 600, le Ju 88 V3, équipé de deux DB 601, les dépassa avec aisance. Les autorités en furent satisfaites mais donnèrent à Junkers des instructions dans le but d'apporter les modifications nécessaires pour en faire également un bombardier en piqué.

Cela conduisit au Ju 88 V5, doté d'une structure renforcée, d'un nez entièrement vitré à la place de l'avant classique des premiers modèles et d'une gondole ventrale comportant une mitrailleuse supplémentaire doublant l'armement défensif. Le Ju 88 V5 établit plusieurs records mondiaux et le RLM désigna cet avion comme son prochain bombardier moyen.

La production démarra au début de 1938, et ce type entra en service en août de la même année. Le Ju 88 A fut le bombardier qui devait subir les modifications les plus fréquentes, et les différentes séries constituent une longue liste de désignations.

Comme les autres appareils de combat, le poids s'éleva constamment, au fur et à mesure que s'accrurent la charge de bombes et l'armement défensif corrélativement avec le besoin de moteurs plus puissants et d'une plus grande capacité de carburant. Les moteurs d'origine avaient fait place sur le Ju 88 V5 aux Junkers Jumo 211 qui devaient propulser les types suivants jusqu'au Ju 88 S, lequel reçut des moteurs en étoile BMW 801.

Le principal type de Ju 88 série A fut le A 4, dont l'envergure fut augmentée de 2 m et qui fut équipé d'un armement défensif mixte canon-mitrailleuse, tandis que sa capacité offensive fut pratiquement doublée par rapport au modèle initial (2 tonnes). Les autres types principaux furent le A 13 version attaque au sol, avec un armement frontal composé de 16 mitrailleuses de 7,92 mm, le A 14, version modernisée du A 4, avec une meilleure protection et un système destiné à couper les câbles des ballons, et le type A 17, avion torpilleur porteur de deux torpilles suspendues.

Les Ju 88 B et 88 E furent mis en chantier parallèlement aux 88 A, mais avec des moteurs Jumo 213 et un nez plus large entièrement profilé et vitré. Ces appareils ne furent pas produits en grand nombre. Dès le commencement du programme Ju 88, le RLM avait flairé les possibilités de l'avion comme chasseur lourd, et une version spécifique, le Ju 88 C, fut mise au point dans cette intention. Cependant, en raison de la priorité accordée à la production des bombardiers, les Ju 88 version chasseur n'arrivèrent au front qu'en 1943.

Le premier de ces types, le Ju 88 C-1, était propulsé par deux BMW 801 en étoile, mais, en raison de la destination prioritaire de ces moteurs réservés à Focke Wulf pour ses 190, le Ju 88 C-1 fit place au Ju 88 C-2, équipé de deux Jumo 211. Le premier modèle qui entra en production sur une large échelle fut le Ju 88 C-6 à partir de 1942.

Comme tous les types C, celui-ci avait un avant tôlé contenant un armement composé de trois canons de 20 mm et de trois mitrailleuses de 7,92 mm tirant dans l'axe. Le Ju 88 C-6b fut le premier avion de cette série à recevoir un radar de chasse de nuit : il entra en production vers la fin de 1942.

Le modèle suivant, le Ju 88 C-6c, fut doté d'un armement extraordinaire mais efficace, surnommé « schrâge Musik », et constitué par deux canons de 20 mm placés dans le fuselage et tirant vers le haut et l'avant pour toucher au ventre les bombardiers en altitude. Les Ju 88 R étaient la version chasse de nuit des Ju 88 C équipés de moteurs BMW 801.

Les appareils de chasse de nuit de la série Ju 88 G dérivée des Ju 88 R transitoires furent plus nombreux. Le premier type, Ju 88 G-1 apparut au printemps 1944 et fut bientôt suiv par des versions améliorées dont la meilleun fut le Ju 88 G-7b équipé de quatre canons de 20 mm dans le nez, des deux canons de 20 mn de la « schrâge Musik » et capable d'un( vitesse de pointe de plus de 645 km/h. Les Ju 88 H furent introduits en 1942 comm avions de grande reconnaissance, avec un fuselage allongé pour augmenter la quantité de carburant. Leur autonomie était de 5 150 km.

Les Ju 88 P nés en 1942 furent conçus pou contrer la supériorité des Russes en chars de combat au moyen d'un puissant avion spé cialisé. Les appareils de ces séries furent équipés d'une large gondole ventrale conte nant un ou plusieurs canons antichars : deu canons de 37 mm dans les Ju 88 P-2 et P-? un canon de 50 dans le P-4 et un canon d 75 dans le P-1. La version finale de bombarde ment du Ju 88 initial fut le Ju 88 S propuls par deux BMW 801 en étoile; il avait un vitesse maximale de 610 km/h et une capacil offensive de 2 000 kg de bombes.

Les plus curieux Ju 88 sont ceux qui fure utilisés dans les opérations « Mistel ». s'agissait d'un Ju 88 bourré d'explosifs conduit jusqu'à son objectif pàr le pilote d'un chasseur accroché sur son fuselage par d fiches. Lorsque le Ju 88 était mis en piqué si son objectif, le pilote du chasseur s'en sép rait. Vers la fin de la guerre, quelques opér tions furent entreprises avec un certain succès

Le Ju 88 fut un excellent avion, polyvale et apte à toutes sortes de missions. Sa conce tion de base était valable, comme le pro vèrent les nombreux développements de s( potentiel militaire, notamment les Ju 188 288 qui ne furent construits qu'en nomb limité.

Fan d'avions © 16 Mai, 2001