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as 39-45

As 39-45

France

 

 

Albert Littolff

 

 

Nom : Albert Littolff

 

Grade : capitaine

 

Unitées : GC 3/7, Squadron 73, Squadron 274, Normandie-Niemen

 

Victoires : 14

 

Né le : 31 octobre 1911

 

A : Cornimont (Vosges)

 

Mort le : 16 juillet 1943

 

A :

Albert Littolff


 

Né le 31 octobre 1911 à Cornimont (Vosges).


Albert Littolff voit le jour le 31 octobre 1911 à Cornimont dans les Vosges. Il grandit à l'abri relatif du besoin dans une famille de huit enfants, dont il est le second.

Albert fait preuve d'un tempérament accrocheur, un peu frondeur, mais toujours attentif. A l'école, ses résultats sont plus que corrects et le jeune Albert semble être capable de mener à bien des études supérieures ; mais le destin en décidera autrement...

Il perd sa mère ainsi que sa soeur aînée, alors qu'il n'est encore qu'adolescent. Son père, ancien combattant de la Grande Guerre, ingénieur dans une fabrique de textiles, décède à son tour des suites d'une maladie contractée dans les tranchées de Verdun. Albert se retrouve seul, devenu l'aîné et devant donc prendre en charge ses six cadets.

Il abandonne ses études et organise à contre coeur le placement de ses frères (dont Yvan qui deviendra pilote d'essais et volera sur les fameux Leduc) et soeurs dans les familles de ses deux parents.

YAK-9 DU CAPITAINE LITTOLFF - U.R.S.S - 1943 -

Libre et passionné par l'aviation, il obtient une bourse de pilotage et intègre l'école Henriot à Chalon-sur-Saône. Il y obtient son brevet de pilote militaire en juillet 1931. Il devance l'appel sous les drapeaux le 01 décembre 1931 et se voit affecté à la base d'Istres en Provence, près de Marignane.

Le jeu des mutations faisant son oeuvre, il repart vers Dijon en avril 1932, où il rejoint la 7e escadre. Là, il brille par son habileté et son talent, ce qui lui vaut de partir en stage à l'école de haute-voltige d'Etampes et de participer à son retour à des démonstrations de voltige au sein du groupe "Weiser". Sa carrière se poursuit normalement. Lors du déclenchement de la guerre civile espagnole, il envisage de quitter l'Armée de l'Air et de combattre aux côtés des Républicains, mais il se ravise.

En septembre 1939 on le retrouve en Afrique du Nord, en Tunisie, au grade d'adjudant. Il y est détaché par la 7e escadre dans le cadre de la formation d'un troisième groupe sur le célèbre chasseur MS 406. Littolff se morfond loin du pays en guerre et ne rêve que d'en découdre avec ses homologues de la Luftwaffe.

Dès octobre 1939, à son grand soulagement, il rejoint son unité et se prépare au grand affrontement. Affecté au GC 3/7, "les crocodiles", il est basé à Vitry le François. Depuis son terrain, "Toto" (ainsi surnommé par ses camarades) multiplie les patrouilles espérant enfin apercevoir les "boches" : R.A.S ! C'est la drôle de guerre et ses patrouilles monotones.

La Campagne de France va enfin le satisfaire ! En 1940, il accomplit 74 missions de combat en 150 heures de vol. Descendu une fois par un Bf 109, il totalise 6 victoires : 5 (quatre le 14 mai 1940 - dont deux en collaboration) sur des Henschel Hs 126 (monoplan de reconnaissance) et une sur un bombardier moyen Junkers 88 en date du 12 mai 1940.

Il est décoré pour ses faits d'armes de la Croix de Guerre et de la Médaille Militaire. Perdu dans la débâcle, comprenant que la France va à sa perte, Littolff décide de poursuivre le combat depuis le sol britannique. Reste pour lui et son mécano à préparer l'affaire...

Malgré les consignes strictes, "Toto" et ses deux équipiers, Feuillerat et Moulènes, s'envolent le 26 juin 1940 à 04h00, mettant le cap vers Londres à bord de trois Dewoitine D.520. C'est les réservoirs vides que le groupe se pose enfin à Boscombes-Down à côté de Southampton.

La Royal Air Force prend en charge les hommes, et Littolff part pour suivre un stage de transformation en O.T.U. sur Hawker Hurricane Mk I. Promu Sous-lieutenant des Forces Aériennes Françaises Libres (FAFL) le 01 août 1940, il quitte la Grande-Bretagne pour l'Afrique à bord du S/S Pennland.

Il est basé en Egypte puis en Grèce où il mène à bien quelques missions, notamment d'escorte de convois maritimes. En avril 1941, il est replié en Egypte. Volant sur un chasseur Hawker Hurricane Mk I, il part pour Mersa-Matruh puis Tobrouk.

En Cyrénaïque au sein du No. 73 Squadron (En fait Littolff était membre du GC1, incorporé au 3rd flight du No. 73 Squadron ), il abat deux chasseurs Bf 109 (les 22 et 23 avril), un Junkers 87 "Stuka", un bombardier Junkers 88 et endommage un hydravion italien de type Cant 1007. Nommé capitaine, décoré de la Croix de la Libération, il poursuit ses missions en Afrique du Nord à un rythme soutenu.

En 1942, il rejoint la base de Rayack au Liban. Objectif ? Rejoindre l'U.R.S.S dans le cadre du GC3 "Normandie" et se battre aux côtés des Soviétiques contre les nazis. De décembre 1942 à mars 1943, il s'entraîne sur des appareils soviétiques : Biplan monomoteur polikarpov U-2 et chasseur Yak-1.

En avril 1943, il entame un tour de quinze missions de guerre au dessus de Smolensk. De mai à juin 1943, il ajoute à son palmarès deux nouvelles victimes : un Hs 126 et un Focke-Wulf 189.

En juillet 1943, lui et le Groupe de Chasse poursuivent leurs missions de combat. Le 13, à bord de son Yak-9, "Toto" abat un Bf 110. le 16 juillet, il a le temps d'abattre un autre 110, avant de disparaître. On ne connait pas les circonstances exactes de sa mort. Il comptait 371 heures de vol de guerre en 218 missions.

Sa dépouille sera découverte bien après la guerre en U.R.S.S. Son corps sera rapatrié au Bourget en 1960. Puis le 03 octobre, il sera définitivement inhumé en terre de France à Marseille, dans le carré des militaires morts pour la Patrie au cimetière de Saint Pierre.

Littolff totalisait quatorze victoires homologuées, dont six individuelles.

 


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Fan d'avions © 16 Mai, 2001