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- MIG 1 - |
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Mikoyan MIG I Les ingénieurs Mikoyan et Gurevitch (dont la combinaison des noms donne "Mig") commencèrent leur collaboration en 1938. Ils construisirent plusieurs intercepteurs pendant la guerre. Ce n'était pas les avions les plus réussis dans leur catégorie. Le succès ne viendra qu'après la guerre, en commençant en 1946
avec le Mig-9, le premier chasseur à réaction russe à égalité avec le
Yak-15. Histoire Les bureaux d'études soviétiques placés sous la direction de Semyon Lavochkin et d'Artem Mikoyan conçurent des avions destinés aux forces armées pendant et après la guerre. Mais alors que les créations de Lavochkin devaient connaître le succès pendant la guerre, Mikoyan dut attendre les années postérieures à 1945 pour voir ses avions entrer massivement au service de son pays. Cela n'empêcha pas néanmoins qu'une série de chasseurs MiG fut construite pendant la guerre, en nombre relativement limité, remportant assez peu de victoires mais ouvrant la voie aux célèbres avions de chasse à réaction de l'après guerre. Le premier chasseur conçu par l'équipe MiG (Mikoyan et Gurevitch), et qui atteignit le stade de la production, fut le MiG-1. L'Union soviétique, qui avait été au premier plan dans le domaine aéronautique du début au milieu des années trente, se trouva, à la déclaration de la guerre, en septembre 1939, dépassée quant à la qualité de ses équipements par les plus récents appareils allemands, britanniques et français. Un programme d'urgence fut établi qui comportait notamment une demande datée de décembre 1939 et portant sur un chasseur monoplan doté de hautes performances. L'équipe MiG étudia son projet 1-200 dans ce sens et, à la suite d'efforts particuliers déployés pendant l'élaboration des dessins et la construction du prototype, celui-ci pouvait décoller pour la première fois en avril 1940, quatre mois seulement après la réception de la demande. Bien que les qualités de pilotage du nouveau chasseur eussent laissé à désirer, les performances (dont une vitesse maximale de l'ordre de 640 km/h) étaient excellentes et le type fut immédiatement commandé en série sous la désignation 1-61 que le remplacement des références « I » par les initiales du ou des créateurs transforma en MiG-1. Les livraisons des avions de série aux unités de l'Armée rouge commencèrent au début de 1941, mais les performances de ces avions se trouvaient singulièrement réduites par rapport à celles du prototype, avec une vitesse maximale enregistrée de 585 km/h seulement. Cette baisse était due à l'adjonction de l'armement, des munitions, du blindage de l'habitacle et au manque de qualification de la main-d'oeuvre employée à la construction en série, très inférieure à celle des ouvriers professionnels responsables du prototype. En raison de la faible longueur du fuselage, le MiG-1 était très « pointu » au décollage et à l'atterrissage mais, malgré cela, 2 100 exemplaires environ furent construits. Les derniers avions de cette série eurent d'ailleurs de meilleures performances par suite de la qualité croissante des fabrications. Les développements ultérieurs de l'appareil conduisirent au modèle MiG-3, désigné à l'origine I-200 à l'automne de 1941. Cet avion avait un moteur AM-35A de 1 350 chevaux, une verrière coulissante et des réservoirs d'une capacité supérieure. Plusieurs milliers de chasseurs MiG-3 furent construits mais, bien que la vitesse fût élevée (650 km/h à 7 500 m), la maniabilité était médiocre et cet avion fut employé la plupart du temps à des missions de reconnaissance tactique. Le MiG-3 fut retiré du service en 1943. Le MiG-5, qui apparut en petites quantités en 1943, était dérivé de la cellule du MiG-3, mais propulsé par un moteur en étoile Shvetsov M-82A de 1 600 chevaux. La dernière version du MiG-1, qui apparut pendant la guerre, fut le MiG-7 qui n'atteignit que le stade du prototype. Il était conçu comme un intercepteur à haute altitude, avec un cockpit pressurisé, et propulsé par un moteur en ligne Klimov M-170 A de 1 700 chevaux. Le déclin de la puissance aérienne de l'Allemagne vers la fin de 1944 conduisit à l'abandon du projet. Les avions MiG de la guerre furent donc caractérisés par de bonnes performances, une puissance de feu suffisante mais une maniabilité médiocre, qui eut pour conséquence de faire reposer sur les avions Lavochkin et Yakovlev tous les efforts demandés à la chasse soviétique. Leurs qualités aérodynamiques réapparurent avec les chasseurs à réaction conçus ultérieurement.
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Fan d'avions © 16 Mai, 2001