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Mitsubishi

 

 


LES ARMES D'UN EMPIRE

Le nom des établissements Mitsubishi reste attaché à l'un des plus fameux chasseurs de la Seconde Guerre mondiale : le A6M « Zero », fer de lance de l'aviation nippone dans la conquête du Pacifique

En avril 1910, deux jeunes officiers de l'armée japonaise, les capitaines Tokugawa et Humazo Hino, furent envoyés respectivement en France et en Allemagne pour apprendre à piloter et observer les progrès de l'aviation naissante. Ayant acquis une formation suffisante, ils regagnèrent le Japon après y avoir fait acheminer un biplan Farman et un monoplan Hans Grade.

Le chasseur embarqué Mitsubishi A6M2, plus connu sous le nom de Zero, permit aux forces aéronavales de s'assurer en quelques semaines la maîtrise de l'air dans le Pacifique et dans l'océan Indien. L'apparition de nouveaux chasseurs dans l'US Navy en 1943 mit en lumière les faiblesses du Zero et eut raison de sa réputation.

Le 19 décembre 1910 eut lieu la première démonstration de vol à moteur jamais réalisée au Japon. En 1911, le capitaine Tokugawa, s'inspirant largement du Farman, établit les plans du premier aéroplane conçu dans l'empire du Soleil levant. Plusieurs autres appareils étrangers ayant été achetés et copiés par la suite, l'armée et la marine du mikado disposaient respectivement, en 1914, de seize et de douze aéroplanes.

Cette force encore embryonnaire fut engagée lors d'une courte campagne contre les forces germano-autrichiennes stationnées sur la côte chinoise. Le rôle joué par l'aviation en Europe au cours de la Première Guerre mondiale ne fit qu'accroître l'intérêt que manifestaient les autorités japonaises pour les choses de l'air, et les grandes firmes nippones ne tardèrent pas, pour répondre aux besoins de l'armée et de la marine, à se lancer dans ce nouveau type de production.

Les premiers pas d'un géant

En 1918, le trust Mitsubishi, dont l'activité s'exerçait jusque-là dans les secteurs de la construction navale et de la sidérurgie, commença à se pencher sur le problème du plus lourd que l'air. C'est en 1920 que fut fondée, à Kobe, la Mitsubishi Nainenki Seizo KK, qui devait fournir au Japon quelques-uns de ses meilleurs appareils.

Les premières machines sorties des chaînes de la firme furent des avions étrangers construits sous licence. Après avoir produit 200 Nieuport d'entraînement, destinés à remplacer les Farman, périmés, elle bénéficia en 1924 d'une commande pour 145 Hanriot HD-4. Mais, dès 1921, Mitsubishi avait décidé d'engager une équipe de techniciens, à qui elle confia le soin de réaliser des modèles originaux qu'elle produisit en série.

le biplan expérimentai 2MRA Tobi, construit par Mitsubishi en 1925.

Herbert Smith, de la firme anglaise Sopwith, fut l'un des premiers à lui offrir ses services. Il créa ainsi une série d'avions qui connurent un certain succès, en particulier auprès de la marine. Inspiré des appareils britanniques, le 1 MF1, chasseur monoplace, fut construit à 138 exemplaires. Un avion de reconnaissance, le 2MR1, dont 159 unités furent mises en service, resta en production jusqu'en 1930.

Alors qu'en dehors du Japon le principe de l'existence de forces aéronavales n'était pas encore admis, ces deux biplans opérèrent à partir du premier porte-avions construit au monde : le Hosho. Autre biplan créé par Smith, le 2MT1, bombardier torpilleur embarqué formule qui témoigne du dynamisme des conceptions en vigueur dans la marine impériale , fut produit à 442 unités et battit un record appréciable de longévité, puisqu'il resta en service jusqu'en 1938 dans les versions BIMI et BI M2.

Sous la direction des techniciens étrangers, et encouragés par l'état-major, qui souhaitait que le Japon acquît le plus rapidement possible son indépendance technologique, les ingénieurs japonais se familiarisèrent rapidement avec les problèmes de la conception aéronautique. Se ressentant encore nettement de l'influence occidentale dans les années vingt, et souvent

refusées par l'armée et par la marine, leurs études donnèrent naissance après 1930 à des appareils souvent remarquables.

L'indépendance technologique

C'est Joji Hattori, qui en 1926 présenta le premier appareil, le 1MF9 Taka, chasseur embarqué monoplace destiné à remplacer le 1 MF1. Bien qu'équipé de dispositifs spéciaux visant à faciliter les amerrissages en catastrophe, il fut refusé par la marine au profit d'un projet de la firme Nakajima, qui, pourtant, copiait de façon assez stricte les plans d'un appareil Gloster.

Autre déconvenue pour l'ingénieur et la firme : le 1MF2 Kayabusa, chasseur monoplace à aile parasol, qui fut lui aussi refusé par l'armée après qu'un des prototypes se fut brisé lors d'un vol de démonstration. En fait, le seul succès remporté par Mitsubishi en 1926 fut la signature d'un contrat avec la marine, qui lui permit d'entreprendre la construction de 204 exemplaires du 3MR4, avion embarqué triplace dérivé d'un appareil construit par Blackburn en Angleterre.

le bombardier lourd Mitsubishi Ki-20 Type 92, dérivé du quadrimoteur commercial allemand Junkers G-38 et construit à six exemplaires.

Loin de se décourager, Joji Hattori reprit le projet du M13, un biplan monomoteur d'entraînement conçu par Herbert Smith, qui n'avait pu en mener à bien la réalisation et dessina un appareil totalement original : le Ka-2. Cette étude fut remarquée par la marine qui, en 1929, commanda deux prototypes. Les premiers essais furent assez décevants : très vite, on s'aperçut que la stabilité en vol laissait à désirer et que les vibrations occasionnées par le propulseur étaient excessives.

Après modification son moteur HispanoSuiza refroidi par liquide fut remplacé par un Hitachi Amakaze Il en étoile de 340 ch  l'appareil, redésigné K3M2, fut mis en production. Ce monoplan à aile haute avait une envergure de 15,78 m pour une hauteur de 3,82 m et une longueur de 9,54 m. Pesant 2 200 kg en pleine charge, il pouvait atteindre 127 km/h à 1 000 m. Le pilote et le mitrailleur (celui-ci servant une arme de 7,7 mm) se trouvaient dans des cockpits à ciel ouvert, tandis que l'instructeur et ses deux élèves opéraient dans une cabine intérieure.

Dérivé du K3M2, le K3M3, doté d'un moteur Nakajima Kotobuki 2KA1.2 de 580 ch et d'ailes de plus grandes dimensions, fut construit à partir de 1939. Au total, 624 exemplaires de ces modèles furent construits et utilisés intensivement tout au long de la Seconde Guerre mondiale. Quelques-uns furent transformés en avions de transport.

Dans les années trente, le Japon se dota dans le plus grand secret des armes qui devaient lui servir à mener à bien ses visées impérialistes. Ces années fébriles furent marquées sur le plan de l'industrie aéronautique par la production d'un nombre considérable de prototypes, construits en réponse aux multiples demandes de l'armée et de la marine.

Tout en restant fidèle à sa politique d'indépendance technologique, Mitsubishi dut s'inspirer de modèles européens. Reprenant les études menées par Junkers pour créer une version de bombardement à partir du transport géant G-38, la firme japonaise mit au point le Ki-20, bombardier stratégique à long rayon d'action remarquable sinon par ses qualités du moins par sa taille. Jugés peu performants, les six coûteux appareils construits furent rapidement retirés des unités volantes et terminèrent leur carrière au sol, servant à l'entraînement des équipages.

D'autres réalisations connurent plus de succès. Ainsi le Ki-1, bombardier bimoteur monoplan inspiré du Junkers K-37, fut produit en deux versions principales, les Modèles 93-1 et 93-11. Les améliorations les plus notables apportées à la seconde version consistaient en un meilleur dessin du fuselage, des nacelles-moteurs et du train d'atterrissage, et dans l'installation d'un cockpit fermé pour le pilote. Il conservait néanmoins les grandes lignes de l'appareil allemand : aile basse, deux moteurs en ligne de 940 ch, postes de mitrailleuses avant et dorsal, double empennage.

Engagé au-dessus de la Chine, le Ki-1 se révéla cependant décevant. Il fut très vite éclipsé par le Ki-2, un appareil similaire mais aux dimensions réduites, équipé de deux moteurs Nakajima Kotobuki de 570 ch et pouvant atteindre 225 km/h. Les 131 appareils construits cédèrent le pas, à partir de 1937, au Ki-2.II (soixante-sept exemplaires), version équipée d'un cockpit fermé, d'un train d'atterrissage rétractable et d'un moteur Ha-8 plus puissant.

Pouvant emporter 500 kg de bombes à la vitesse maximale de 283 km/h, le Ki-2 opéra avec succès au-dessus de la Chine, où il donna toute satisfaction à ses pilotes. Néanmoins, il ne pouvait soutenir la comparaison avec des chasseurs modernes, et c'est comme avion d'entraînement que quelques exemplaires du Ki-2 servirent pendant la guerre du Pacifique, baptisés « Louise » par les Américains.

Cette période de l'entre-deux-guerres fut néanmoins marquée par la réalisation du monoplan de reconnaissance à aile parasol 2M R8 — une conception originale de Mitsubishi —, qui fut produit à 230 exemplaires et engagé, sous l'appellation Type 92, au-dessus de la Mandchourie en 1931, lors des incidents qui marquèrent le début du conflit sino-japonais.

Au service de la marine impériale

En 1933, l'amiral Yamamoto, alors chef de la division technique du service aéronautique de la marine, réussit à convaincre l'état-major de la nécessité absolue de disposer d'un bombardier à long rayon d'action basé à terre qui fût capable d'appuyer l'action des forces embarquées.

En réponse à ce programme, Mitsubishi présenta un projet réalisé par Sueo Honjo, le Ka-9, appareil de reconnaissance doté de deux moteurs de 500 ch, dont les plans et l'empennage se ressentaient encore de l'influence de Junkers. Aux essais, le Ka-9 manifesta d'emblée de remarquables possibilités.

D'une maniabilité exceptionnelle, il pouvait parcourir 6 000 km à la moyenne de 217 km/h. Ces performances suscitèrent l'enthousiasme de la marine, qui demanda à Mitsubishi de mettre à l'étude une version de bombardement et d'assaut.

mitsubishi A6M5 ZERO Modèle 52

Caractéristiques

envergure : 11 m

longueur : 9,12 m   Performances

hauteur : 3,51 m    vitesse maximale à 6 000 m : 560 km/h

surface alaire : 21,30 m2   montée à 6 000 m en 7 mn 1 s

masse à vide : 1 876 kg plafond pratique : 11 740 m

masse en pleine charge : 2 733 kg   autonomie maximale : 1 920 km

Moteur  Armement

1 Nakajima Sakae 21 de 1 130 ch.

2 mitrailleuses de fuselage type 97 de 7,7 mm.

2 canons de voilure type 99 de 20 mm.

portant les croix vertes sur fond blanc, ces monomoteurs d'entraînement K3M2 Pine étaient encore en service en 1945 quand ils furent capturés par les Alliés.

Conservant les ailes du Ka-9, le nouvel appareil, désigné Ka-15, reçut un fuselage de plus grandes dimensions, qui permit de le doter de trois postes de mitrailleurs (deux dorsaux et un ventral) équipés d'armes de 7,7 mm, d'un empennage plus important et augmentant encore la stabilité en vol, et d'un train d'atterrissage renforcé. Quant à l'armement offensif, il était constitué soit d'une torpille de 800 kg, soit d'un poids équivalent de bombes, accrochées sous la voilure.

Le Ka-15 vola pour la première fois en juillet 1935, équipé de deux moteurs Hiro de 750 ch, et fut produit en série à partir de 1936. Il donna naissance à deux variantes : le G3M1, ou Type 96 (moteurs de 959 ch), et le G3M2, qui ne se différenciait de la version de base que par la capacité accrue de ses réservoirs (3 874 litres au lieu de 3 805).

Une grande famille de bimoteurs

Ce sont des G3M2 « Nell » qui, partis du Japon et de Formose pour attaquer des objectifs en territoire chinois, réalisèrent les premiers bombardements transocéaniques de l'histoire de l'aviation, ayant franchi des distances de 2 000 km. Le grand rayon d'action de ces machines leur valut d'être employées pour des missions de pénétration profonde; mais, privées de la protection des chasseurs, dont l'autonomie était

insuffisante, elles subirent d'assez lourdes pertes. Néanmoins, au cours de l'été 1940, cent trente G3M2 combattaient en première ligne. Cette première campagne ayant mis en évidence la faiblesse de l'armement défensif, Mitsubishi remplaça les tourelles ventrale et dorsales par une tourelle supérieure de plus grandes dimensions abritant un canon de 20 mm. Deux mitrailleuses de 7,7 mm étaient installées en position latérale, une troisième dans le nez. En décembre 1941, deux cent quatre G3M2 opéraient sur le front pour le compte de la marine, alors que quarante-quatre autres servaient en seconde ligne. Ils furent engagés dès le début des hostilités contre les forces américaines

pilotes japonais avant le départ pour une mission sur Ki-30 Ann.

stationnées dans l'île de Wake, aux Philippines et dans les Mariannes. Les leçons de Chine n'avaient pas été retenues par les Alliés, et leur surprise fut grande le 10 décembre 1941, quand soixante G3M2 accompagnés de vingt-six G4M « Betty » réussirent — par un vol de 1 450 km — à couler les HMS Prince of Wales et Repulse, alors que l'amiral Phillips, commandant l'escadre, se croyait largement en dehors du rayon d'action d'une aviation japonaise dont on ne soupçonnait pas les possibilités.

En 1941, Mitsubishi produisit le G3M3 Modèle 22, extérieurement identique à ses prédécesseurs, mais dont la capacité des réservoirs avait été portée à 5 182 litres.

En 1943, rares étaient les appareils engagés dans des missions correspondant à leur vocation initiale; la majorité d'entre eux étaient affectés au remorquage de planeurs, à l'entraînement des bombardiers ou à la reconnaissance maritime. Au total, le G3M fut construit à 1 048 exemplaires (toutes versions confondues), sortis des chaînes de Mitsubishi mais aussi de Nakajima.

le monoplan A5M, premier monoplace de chasse japonais engagé contre les Chinois.

Le Ka-16, également conçu pour la marine, était un bombardier torpilleur triplace de 15,30 m d'envergure et de 10,23 m de longueur présentant un poids total en charge de 4 000 kg. Monoplan cantilever, il était propulsé par deux moteurs de 1 000 ch chacun, qui lui donnaient une vitesse de 382 km/h. Son armement se composait d'une mitrailleuse orientable de 7,7 mm et d'une charge de bombes de 800 kg. Malgré ses ailes repliables, caractéristiques des appareils embarqués, l'avion, mis en service sous la désignation B5M1 Type 97, fut utilisé surtout à partir de bases terrestres en Asie du Sud-Est, avant d'être relégué à des tâches secondaires. Il n'en fut fabriqué que cent vingt-cinq exemplaires, la production ayant été arrêtée au profit du Nakajima B5N1 « Kate ».

En revanche, le G4M « Betty », qui lui succéda, fut le bombardier japonais construit en plus grand nombre au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il répondait à des spécifications émises par la marine, en 1937, pour un bombardier capable de remplacer le G3M. Achevé en septembre 1939, le prototype du G4M1 vola pour la première fois le 23 octobre suivant, avec aux commandes le pilote d'essai Katsuzo Shima, qui se montra très satisfait. Néanmoins, l'expérience du conflit chinois ayant mis en évidence la vulnérabilité des bombardiers dépourvus d'escorte, le G4M I fut doté d'un armement défensif important. En outre, sa production fut ajournée le temps d'étudier une version destinée à

l'escorte des G3M. Équipé de quatre canons de 20 mm et d'une mitrailleuse de 7,7 mm, le G6M1 ainsi créé n'obtint que des résultats très fragmentaires, et seuls trente exemplaires de ce « chasseur lourd » furent produits. Ils participèrent à quelques opérations limitées, mais furent rapidement reversés dans les unités d'entraînement.

La production du G4M1 de bombardement ne débuta donc qu'en 1940. Entièrement métallique, pourvu de deux moteurs Mitsubishi Mk-4.A Kasei de 1 530 ch, il présentait une envergure de 25 m pour une longueur de 20 m et une hauteur de 6 m. Son poids passait de 6 800 kg à vide à 9 500 kg en charge. Il pouvait atteindre 428 km/h à 4 200 m, et la capacité de ses réservoirs non protégés 4 900 litres  lui donnait une autonomie de 6 000 km.

Le fuselage, affectant la forme d'un cigare, était conçu de manière à faciliter les déplacements de l'équipage et comprenait, dans sa partie centrale, une soute permettant de loger 800 kg de bombes. L'armement défensif était initialement composé de quatre mitrailleuses de 7,7 mm (l'une montée sur tourelle à l'avant, les trois autres réparties dans un habitacle dorsal et dans deux postes latéraux), auxquelles s'ajoutait un canon de 20 mm installé dans la queue.

la version A6M5C du Zero, équipée d'un lance-bombes de fuselage.

Le G4M1 débuta sa carrière opérationnelle, au cours de l'été 1941, par des raids en profondeur réalisés en territoire chinois. Dès le début de la guerre du Pacifique, des unités furent transférées en Indochine, d'où elles attaquèrent la flotte commandée par l'amiral Phillips. D'autres unités, basées à Formose, participèrent aux combats dans le secteur des Philippines.

Le 19 février 1942, après avoir participé à l'attaque des Indes néerlandaises, des G4M 1 furent également employés lors du premier raid lancé contre Darwin (Australie). Les succès qu'ils remportèrent leur valurent de remplacer les G3M2 au sein des unités de première ligne. Mais, à mesure que la chasse adverse se réorganisait et se modernisait, l'appareil montrait ses défauts. Il souffrait notamment du manque de protection de ses réservoirs, qui en faisait une cible de choix.

Le bimoteur  de reconnaissance    à long rayon d'action    Ki-46 « Dinah » fut l'un     des appareils les plus fins de la Seconde Guerre mondiale et l'un des avions les plus réussis de sa catégorie. Il fut construit à 1 700 exemplaires. 

Pour résoudre ce problème, les ingénieurs de Mitsubishi créèrent le Modèle 12, employé comme son prédécesseur sous la désignation G4M1, mais doté de réservoirs blindés et de systèmes d'extincteurs. Bien que conjuguées avec l'installation d'un moteur plus puissant, ces modifications firent chuter les performances (la vitesse maximale de l'appareil fut réduite de 10 km/h et son autonomie tomba à 5 720 km), sans entraîner pour autant une diminution des pertes.

 


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Fan d'avions © 16 Mai, 2001