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- Nakajima KI 43 - |
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Nakajima KI 43 Hayabusa " Oscar" Le Ki-43 est issu du développement par la firme Nakajima du modèle Ki-27. En 1937, l'armée impériale japonaise avait fait la demande pour remplacer le Ki-27. Durant les essais du nouveau modèle qui vit le jour en 1938, les performances du Ki-43 se révélèrent décevantes. Nakajima procéda à des changements et on recommença les essais. Quoi que peu encourageant, l'armée se rendit compte qu'elle pouvait quand même avoir besoin d'un tel avion avec un rayon d'action suffisant pour la campagne de Singapour. Il se révéla un adversaire de taille pour les Buffalos et les P-40 américains ainsi que les Hurricanes anglais. À partir de 1943, il se révéla surclassé par l'arrivée des Spitfire et des P-38 Lightning. Il participera quand même aux combats jusqu'à la fin de la guerre. Histoire Le Nakajima Ki 43 fut le chasseur standard de l'armée impériale japonaise pendant toute la Seconde Guerre mondiale et, malgré ses effectifs engagés en nombre limité lors des avances initiales des forces japonaises en Malaisie, dans les Indes Néerlandaises et en Birmanie, ses performances causèrent quelques chocs pénibles aux Alliés. Ceux-ci, persuadés (malgré quelques avertissements fort clairs) que les Japonais ne disposaient alors que d'appareils inférieurs, n'avaient déployés dans ce secteur que des avions de chasse de deuxième plan qui furent immédiatement surclassés par le Ki 43. Les études du Ki 43, menées sous la direction de Kideo Itokawa, commencèrent en 1937 en réponse à un programme émis par l'armée visant à remplacer le Nakajima Ki 27. Bien que ce dernier type ait été déjà un appareil entièrement métallique à ailes basses et cockpit fermé, il était encore muni d'un train d'atterrissage fixe. Les spécifications demandées à son successeur impliquaient cependant un certain niveau de performances que seul un avion à train escamotable pouvait réaliser. Mais, en même temps, les performances requises sur le plan de la maniabilité, qui devait être égale à celle du Ki 27, semblaient plus accessibles avec un avion à train fixe beaucoup plus léger. Les responsables de l'étude optèrent pour un train rétractable, et le premier prototype vola en janvier 1939. Propulsé par un moteur en étoile Nakajima Ha 25 de 925 chevaux et armé des deux habituelles mitrailleuses de 7,7 mm, le Ki 43 atteignit bientôt le niveau requis de performances. Seule la maniabilité était de beaucoup inférieure à celle du Ki 27 et, pendant quelque temps, le sort du Ki 43 demeura incertain. L'armée prit la décision néanmoins de laisser la mise au point se poursuivre, et une série d'appareils d'essais fut construite comportant plusieurs versions de moteur et d'armement, tandis que les recherches sur l'amélioration de la maniabilité conduisaient à l'adoption d'un fuselage plus étroit et de volets d'intrados type « papillon ». Ces derniers augmentèrent considérablement la maniabilité dans le plan horizontal, particulièrement en virage, et l'autorité militaire fut pleinement satisfaite de l'appareil. En avril 1941, l'armée commanda l'appareil en série avec le moteur en étoile type 99, version finale du Ha 25, et les livraisons débutèrent en octobre 1941. La première version de série fut le Chasseur de l'Armée Type 1 Modèle IA, ou Ki 43 IA, mais elle fut rapidement suivie par les modèles 1B et 1C (Ki 43 lb et Ki 43 le) qui différaient par des détails d'armement, possédant respectivement deux mitrailleuses de 7,7 mm, une de 7,7 mm et une de 12,7 mm et deux de 12,7 mm. L'hélice bipale en bois à pas constant fit place à une hélice métallique à deux positions. En février 1942, le nouveau type Ki 43 II apparut muni du moteur en étoile type 1 de l'armée (Nakajima Ha 115), version dérivée du type 99 donnant 1 150 chevaux. Cet appareil, doté de meilleures performances, fut mis en fabrication en novembre 1942 sous la désignation Modèle 2A ou Ki 43 IIa. II se distinguait du modèle 1 par le déplacement de la prise d'air du compresseur primitivement placée sous le capotage et repositionnée sur le haut, par la réduction de l'envergure de 60 cm environ pour augmenter la vitesse et par le montage sous les ailes d'attaches de bombes. Les leçons des combats avaient montré la nécessité d'une protection : les réservoirs furent munis d'un système autoobturant rudimentaire, et le dossier du siège du pilote d'un blindage. Le modèle 2B fut identique dans ses grandes lignes, mais présentait quelques variantes d'équipement, notamment en ce qui concerne la prise d'air du carburateur et le radiateur d'huile. Ces modifications furent étendues à tous les modèles suivants, les Ki 43 II caractérisés par le montage d'échappements individuels dont la légère poussée accrut la vitesse. En mai 1944, la dernière version du Ki 43 apparut sous la désignation Ki 43 111 propulsée par un moteur en étoile Ha 115-II de 1 230 chevaux. Les avions de série prirent la désignation modèle 3A. A la fin de la guerre, deux prototypes seulement du Ki 43 IIlb, ou Modèle 3B, furent construits. Cette dernière version devait être un chasseur d'interception à haute altitude propulsé par un moteur en étoile Mitsubishi (Ha 33) 42 (Ha 112) de 1 250 chevaux et armé de deux canons de 20 mm Ho5. Vers la fin de 1944, le Ki 43 périmé fut peu à peu remplacé dans les unités au front par de nouveaux types d'avions. Il termina sa carrière comme avion d'entraînement ou appareil « kamikase ». Un total de 5 919 appareils de ce type avaient été construits, soit plus qu'aucun autre chasseur employé par l'armée de l'air japonaise. Les succès notoires remportés au début de la guerre par cet avion furent dus avant tout à sa maniabilité et à l'insuffisance de la chasse alliée. En réalité, les performances du Ki 43 furent toujours juste acceptables.
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Fan d'avions © 16 Mai, 2001