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-  Fusée FI 103 V 1 -

Spécial 39-45



 

bruit du v1

Avion Fusée V1

 

le 13 juin 1944, la première fusée V1 («Vergeltungswaffe» ou arme de la vengeance) s'est écrasée dans l'estuaire de la Tamise. Hitler, dans un sursaut, tente de reprendre la main avec des bombardements de terreur.

70 engins s'écrasent sur Londres chaque jour, faisant au total 6.000 tués chez les habitants

Le pulsoréacteur est un propulseur atypique, il a été utilisé à ma connaissance sur un seul type d'engin, le V1 allemand qui a fait tant de victimes dans les années 1944-1945.

De conception très simple mais ayant de performances extrêmement limitées, il n'a plus été utilisé depuis. Sa principale qualité est un coût très réduit et une grande robustesse.

Un pulsoréacteur est constitué principalement d'une tuyère vide, de volets mobiles et d'un système d'injection du carburant.

Il ne fonctionne pas de manière continue mais par cycles. Il fourni donc une propulsion par impulsions, d'où son nom pulsoréacteur.

La fusée V1 est une bombe volante ressemblant à un petit avion de 2 tonnes, long de 8 mètres, d'une envergure de 5,88 mètres et mu par un moteur à réaction, portant une bombe de 500 kgs et d'une portée de 260 kms à la vitesse de 600 kms/h.

Histoire

C'est de loin le plus célèbre des missiles de la guerre. Alors que l'idée et les éléments techniques étaient disponibles dès avant la guerre, la Luftwaffe n'adopta l'idée qu'en 1942.

Le premier tir eut lieu en décembre 1942 à Peenemünde dans la plus extrême urgence (l'ennemi à battre était le V 2, un projet de l'armée de terre). Retardée par des difficultés techniques et par les bombardements alliés, les premiers exemplaires ne furent tirés que le 13 juin 1944 contre Londres.


Très peu coûteux (d'autant qu'une partie de la main d'oeuvre était les détenus du camp de concentration de Mittelwerke près de Nordhausen), il fut possible d'en tirer des milliers (au moins 8000) et leur charge explosive pouvait faire de gros dégats. Leur système de guidage était primitif (un compte tour sur nez de l'avion) et leur imprécision empèchait leur usage contre des objectifs militaires ponctuels.

Ils ne servirent donc qu'à des "raids de représailles" (d'ou leur préfixe "V" de "Vegerltung", "représailles" en allemand) sans grande efficacité. Si Londres fut la première victime, c'est Anvers qui fut la plus durement touchée par les V 1 (2448 impacts contre 2419 à Londres).


Alors que les premiers V 1 bénéficiait d'une impunité quasiment totale, les Britanniques réagirent rapidement en installant un rideau de ballons et de DCA puis en lançant contre les bombes volantes leurs chasseurs les plus performants (notament les premiers Tempest à piston et les premiers Meteor à réaction).

Avant que l'avance alliée sur le continent ne mette fin aux tirs de V 1 sur Londres, ce dispositif de défense était capable d'intercepter et de détruire la plupart des arrivants.


L'une des faiblesse du V 1 était l'encombrante catapulte de lancement, qui pouvait être attaqué pendant et après sa construction et qui limitait le nombre de site de lancement possibles. 1200 exemplaires furent modifiés et tirés à partir de He 111H-22 notamment sur le nord de l'Angleterre. Un exemplaire non motorisé fut testé comme missile de croisière lancé à partir d'un Ar 234B (dont voulait accroitre la portée utile).


Si cet appareil a atteind la célébrité sous le nom de "V 1", le nom que lui a donnée la propagande allemande, il a porté plusieurs autres désignations plus officielles. Pour son constructeur, c'est le "Fi 103". Il prit ensuite la désignation de camouflage "FZG 76" (pour "Flakzielgerät", "avion-cible de DCA").

La bombe volante V1

L'une des plus célèbres parmi les armes secrètes qui ont été employées par les Allemands durant la dernière guerre mondiale, fut la V1. Première arme de représaille (Vergeltungswaffe N° 1) officiellement dénommée F.G.Z.76, bapti¬sée par les Anglais "Flyng-Bomb", elle sera le premier missile opérationnel de la seconde guerre. Quel était cet engin ? que l'Allemagne, prise à la gorge, venait de jeter dans la balance de guerre ? Il se présentait sous la forme d'un petit "Avion-Robot" ou bombe soufflante, pesant 2500 kg, muni d'ailes rectangulaires, d'un empennage et d'une dérive.

La bombe volante V1, fut agréée au printemps 1943, par la Commission des engins de bombar-dement à longue portée et déclarée opération¬nelle le ter décembre 1943. Elle était l'étude de l'ingénieur LUSSER du bureau des projets de la Société Fieseler dont les essais avaient com¬mencé dès 1939, à la grande base expérimen¬tale de Peenemüde sur les bords de la Baltique.

Elle avait pour but de doter la Luftwaffe d'une arme d'attaque non pilotée, construite par l'usine Volkswagen à Fallersleten, sous le nom de Fieseler Fi. 103. Construit également dans 17 autres endroits à travers l'Allemagne avec une chaîne d'assemblage à Peenemüde, où les deux premiers Fi. 103 seront lancés le 26 mai 1943, mais retomberont à la mer, après un vol très bref. Cette "arme miracle" à laquelle Hitler don¬nera sur proposition de Goebbels, début juin 1944 la dénomination de V (Vergeltungswaffe) ou arme de représaille n° 1 en contrepartie du V de "Victory" lancé par Winston Churchill.

Description

Constitué d'un fuselage Fieseler en tôle d'acier, surmonté d'un moteur ou pulso-réacteur Argus ¬AR 019-14 de 3 m 20 et 335 kg de poussée, fonc-tionnant à la cadence de 45 pulsations à la seconde, avec une consommation de 27 litres de carburant à la minute. Le fuselage comprend de l'avant à l'arrière : une petite hélice appelée "Loch" destinée à mesurer la distance parcourue, le système de percussion, comprenant trois fusées ou détonateurs très sensibles et instantanés (2 pour l'explosion de l'engin dans sa chute verticale et le 3e de dessous, pour l'explosion en cas d'atterrissage sur le ventre), le compas magnétique.

La charge d'explosif pesant 500 kg était composé d'un mélange de trinitrobenzène, de nitrate d'ammonium et l'exogène, ce dernier conférant une grande puissance brisante à la masse totale ; les dispositifs d'amorçage ; le réservoir à carburant ; deux récipients sphériques d'air comprimé destiné au fonction-nement des gyroscopes, des servo-moteurs et à la mise en route du pulso-réacteur ; un système de pompe et distribution de carburant ; une batterie électrique de 30 V composée de piles de 1 volt 5, un compteur à chiffres qui réglait la distance à parcourir .

Le pilote automatique consti¬tué de deux gyroscopes "ASKANIA" assurant le vol en altitude et le cap (sous contrôle de l'altimètre et du compas). Enfin le servo-moteur pneumatique relayant au gouvernail de direction et aux ailerons, les directives du pilote automatique. Une V1 sur 10 était munie d'un poste de radio qui permettait de suivre l'engin dans sa chute.

Fonctionnement du V1

Le fonctionnement du pulso-réacteur en vol est particulièrement simple : sous l'effet du dépla-cement de l'engin, l'air ouvre les clapets des soupapes et pénètre dans la chambre de com-bustion, où il se mélange à l'essence projetée à travers les gicleurs par le distributeur ; la tempé-rature de la chambre de combustion étant suffisante, le mélange carburé détonne, ce qui a pour effet de fermer les clapets ; les gaz brûlés ne peuvent s'éjecter et se détendre que vers l'arrière, communiquant à l'engin une impulsion vers l'avant. La pression tombe aussitôt derrière la grille, et le processus recommence. Le cycle de la fermeture et de l'ouverture des clapets se renouvelle 45 fois par seconde, formant ces "pulsations" dont le bruit ressemble à celui d'un moteur à deux temps.

Au départ, le fonctionnement précédent ne serait pas possible ; on est obligé de réchauffer les parois de la chambre de combustion en y injectant de l'acétylène d'une source extérieure et en l'enflammant avec la bougie d'allumage, elle-même reliée à un circuit électrique exté¬rieur à la V1 ; puis on assure l'alimentation en essence et en air ; celui-ci provenant des réser¬voirs sphériques aboutit aux trois petits gicleurs placés au-dessus des gicleurs d'essence. Lorsque la V1 a atteint une vitesse suffisante, ce circuit d'air auxiliaire est coupé, l'air mis en pression par le déplacement assu¬rant le fonctionnement normal.

Nota : Derrière l'obturateur se trouvent neuf gicleurs à combustible.

Intérieurement le propulseur présente la forme d'une tuyère convergente-divergente terminée par un manchon cylindrique. A l'intérieur de la tuyère se trouvent trois gicleurs, dits de départ, et une bougie.

La direction de l'engin est assurée par les gou-vernes arrières qui sont accouplées, par des commandes servo-pneumatiques, ou pilote automatique composé de trois gyroscopes. L'un de ceux-ci, le gyroscope pilote, est asservi au compas magnétique chargé de prendre et de garder le cap. Les deux autres gyroscopes ont pour rôle de corriger les perturbations instanta¬nées dues aux remous.

Le loch situé à l'avant de l'engin se compose d'un moulinet entraîné par le vent relatif et qui, par l'intermédiaire d'une vis sans fin et de relais électriques, actionne un compteur de distance à chiffres. Ce compteur soustrait à chaque moment la distance parcourue de la distance affichée au départ avant lancement, ce qui permet de provoquer facilement la chute de l'engin au moment voulu par obturation de l'arrivée du carburant.

Accessoirement, le loch est chargé d'armer les détonateurs après un certain parcours ; la sécurité au départ ainsi assurée est de l'ordre de 150 km. Sur certains appareils il existe un poste de T.S.F. émetteur destiné à l'envoi d'un signal, (fonctionnant sur une fréquence de 200 à 600 MHz). Ce signal permet de repérer, par radiogoniométrie, la route suivie par l'engin et de corri¬ger en conséquence les éléments initiaux des engins suivants. La longueur d'onde de cette émission est fixée juste avant le départ pour évi¬ter les indiscrétions et le brouillage.

Le V1 n'est donc pas, contrairement à ce qu'on en a dit quelquefois, un engin radioguidé. Il est simplement radiorepéré, et encore tous les appareils ne sont-ils pas munis de la T.S.F. Lors-que le V1 est muni d'un poste émetteur, le loch est chargé de régler la durée pendant laquelle le signal est émis.

La mise de feu est assurée par deux dispositifs qui agissent en parallèle sur le circuit d'amorçage électrique. Le premier fonctionne en cas de "piqué" normal du V1 ; l'autre, placé sous le capotage du nez, est destiné à provoquer l'explosion si le premier détonateur n'a pas fonctionné ou si, faute de combustible, le V1 atterrit "sur le ventre". L'énergie électrique nécessaire aux divers circuits est fournie par deux batteries de piles de tension respective : 30 volts et 1188 volts (792 éléments de 1,5 V).

Enfin, les deux sphères frettées en fil de fer contiennent de l'air comprimé à 130 atmosphères. Cet air comprimé sert à entretenir le mouve-ment des gyroscopes, à actionner les servo-commandes pneumatiques, et enfin à mettre en charge le combustible dans le réservoir pour lui permettre de sortir par les gicleurs quand le dis-tributeur est ouvert.

Pour les amateurs de chiffres, voici quelques données numériques concernant le V1 :

Longueur : 7 mètres.

Envergure : 5 m 20.

Largeur de l'aile : 1 m 20.

Envergure du plan fixe : 2 m 10.

Largeur du plan fixe : 0 m 40.

Diamètre du fuselage : 0 m 85.

Charge d'explosif : 500 kg (dinitrobenzène et nitrate d'ammonium).

Vitesse. — La vitesse qui est de l'ordre de 350 à 400 km/h pendant le début du trajet croît pro-gressivement et arrive à 500 ou 550 km dans la région d'arrivée.

Altitude au vol. — L'altitude au vol de l'ordre de 3 à 400 mètres pendant la première partie de la trajectoire est de 700 à 1000 mètres à la fin.

Carburant. — 600 litres environ d'essence à bas indice d'octane.

Portée. — 250 kilomètres maximum.

Consommation. — 3,1 litres au kilomètre (pour les derniers modèles et 2,4 litres pour les premiers). Prix de revient approximatif de cons¬truction d'un V1 : 600000 francs à l'époque.


Caractéristiques Techniques


Type Avion Fusée
Moteur

1 pulsoréacteur Argus As 014

Armement 500 kg de bombes
Vitesse maximale

550 km/h

Vitesse de croisière 350 à 400 km/h
Vitesse ascensionnelle  
Plafond pratique

1 000 m

Autonomie

250 km

Poids 2 200 KG
Envergure

5,20 m

Envergure du plan fixe :

2 m 10

Diamètre du fuselage :

0 m 85

Longueur

7 m

Hauteur

 

Surface alaire

 

Equipage

0


 

 

 

 

 

 

 


Spécial 39-45

Fan d'avions © 16 Mai, 2001