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- Junkers JU 87 -

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Junkers JU 87 "Stuka"

Vol initial en avril 1935, entrera en service au début 1937.

Le hurlement du Stuka qui causait la terreur des civils était créé par de simples sirènes à air, dissimulées dans les jambes des trains d'atterrissage.

Ce célèbre bombardier monomoteur de bombardier en piqué effectua ses premiers vols au printemps de 1935.

Ses premières missions d'assaut sur un théâtre d'opération eurent lieu en Espagne 1938. Il fut de toutes les grandes opérations de la "guerre éclair", en Pologne en 1939 et durant l'offensive à l'Ouest de mai juin 1940.

Arme redoutable en appui des troupes sur le terrain, il fut l'un des principaux artisans de la rapide avance allemande.

C'est au cours de la Bataille d'Angleterre qu'il trouva ses limites : loin de ses bases, il eut tout le temps de se faire étriller sur la route de l'aller ou du retour par les "Spitfire" et les "Hurricane".

Histoire

A tort ou à raison, le Junkers Ju 87 est devenu synonyme de guerre éclair, sous son pseudonyme de « Stuka », abréviation de la désignation allemande Sturzkamplugzeug qui signifie bombardier en piqué.

Et la sinistre renommée du Stuka a été telle qu'une grande part de légende s'attache dorénavant à l'avion luimême, au point de voiler sa véritable histoire. Par exemple, il a été dit que cet appareil avait été encombrant au point d'être immanquable parce qu'il était relativement facile pour les chasseurs alliés de l'abattre.

Or cela n'a rien d'étonnant, si l'on veut bien se rappeler que le Stuka ne fut jamais un avion de chasse mais un gros bombardier monomoteur. Le défaut suggéré par le qualificatif « encombrant » ne relève donc pas directement de l'avion, qui fut toujours maniable, léger et capable d'effectuer toutes les figures, mais de la doctrine d'emploi de l'appareil que le commandement envoyait sur dés objectifs bien protégés par une chasse efficace, sans escorte d'aucune sorte.

Le Ju 87 est directement issu d'une visite effectuée par Ernst Udet aux États-Unis, où il eut l'occasion d'assister à quelques démonstrations de bombardement en piqué très instructives quant aux résultats. Conçu par Hermann Pohlmann, le Ju 87 vola pour la première fois en 1935.

Le prototype initial différait radicalement de ses successeurs sur plusieurs points : il avait un moteur RollsRoyce Kestrel, un empennage bi-dérive en bout du plan fixe, et plus qu'un carénage, un train d'atterrissage à « pantalons ». Le Ju 87 V2 reçut, lui, une seule dérive.

L'avion faillit terminer prématurément sa carrière en juin 1936, quand la direction technique du RML prit la décision d'en arrêter le développement. Le déroulement de la Seconde Guerre mondiale en eût peut-être été changé si Ernst Udet n'avait pas pris en main ce service, le lendemain du jour où cet ordre avait été lancé, pour l'annuler immédiatement. Les travaux reprirent donc rapidement.

Le Ju 87 V3, qui volait déjà à ce moment-là, était propulsé par le Junkers Jumo qui devait équiper toute la série. Vers le milieu de 1936, les principales caractéristiques du Ju 87 avaient été fixées, à l'exception du dernier carénage du train, qui fut encore modifié par la suite.

Lorsque le moteur Jumo 211, plus puissant, fut disponible en 1937, Junkers saisit l'occasion d'améliorer son avion en montant ce moteur à la place du Jumo 210. Cette modification entraîna une altération importante des lignes de la cellule et de la dérive, au point que l'avant, la verrière du cockpit et l'arrière du fuselage semblèrent moins aérodynamiques que sur les Ju 87 A.

Le train fut également revu, et des jambes carénées remplacèrent les « pantalons » de roues précédemment reliés au fuselage par des tirants. II en résulta un montage et un entretien simplifiés. Vers la fin de 1938, quelques Ju 87 B-1 furent envoyés en Espagne.

Dans les années qui précédèrent la guerre, l'Allemagne avait commencé la construction d'un porte-avions, le Graf Zeppelin, pour lequel la dotation en appareils devait comporter une flotte de Ju 87 navalisés. Ces Ju 87 C furent extrapolés du 87 B dans ce but par addition de crochets de catapultage, de systèmes de flottaison, d'ailes repliables et d'un train largable.

Seuls quelques appareils de présérie virent le jour avant l'abandon du projet « Graf Zeppelin ». Une production contemporaine et parallèle à la série de 87-B fut constituée par la série des 87-R qui, très semblable, possédait une puissance offensive réduite et une capacité de carburant accrue en vue d'attaques lointaines de bateaux. Le type suivant fut le Ju 87 D, conçu pour recevoir le dernier moteur Jumo 211, le 211 J : les contours du nez furent simplifiés et la canopée très efficacement profilée.

L'armement fixe ne dépassa pas deux mitrailleuses de 7,92 mm, mais le tireur disposait maintenant de deux armes de même calibre au lieu d'une seule auparavant. La charge de bombes transportable s'éleva jusqu'à près de 1 800 kg. Le Ju 87 D-1 entra en service au printemps de 1942, et cette série fut construite à de très nombreux exemplaires et sous des désignations diverses correspondant à des différences mineures dues aux équipements spéciaux qui furent montés.

Ainsi, le Ju 87 D-7 destiné aux attaques de nuit reçut une paire de canons de 20 mm au lieu des mitrailleuses avant. Les Ju 87 F et 187 étaient des versions modernisées à l'étude, destinées à rajeunir la conception de base de l'avion, mais ni l'un ni l'autre ne furent construits. Parallèlement au Ju 87 D, Junkers produisit le Ju 87 H, version d'entraînement à deux postes de pilotage destinée à former les pilotes de bombardiers et de chasseurs au pilotage du Stuka.

La dernière version de cet avion fut la série Ju 87 G dont seul le Ju 87 G-1 fut construit. Destiné à l'attaque des blindés, il reçut deux canons de 37 mm BK 37 suspendus sous les ailes par des « pods » avec leur magasin. Cette arme se montra redoutable surtout aux mains de spécialistes du Stuka comme l'as Hans Ulrich Rudel. La production du Ju 87 cessa à l'été 1944, après que 5 700 exemplaires eurent été construits.

Le Stuka fut une arme très efficace quand il fut utilisé contre l'infanterie en terrain découvert et en l'absence de toute protection aérienne. Ces conditions devaient être celles des campagnes contre la Pologne, la Belgique, la Hollande et la France en 1939-40 et contre la Russie en 1941-43. En présence de la chasse adverse, le Stuka n'était plus qu'un piège souvent mortel pour ses équipages. Quoi qu'il en soit ce fut, du côté allemand, un excellent avion de combat.


Caractéristiques Techniques


Type Bombardier en piqué Biplace et appareil d'assaut
Moteur

1 moteur à pistons en V inversé Junkers Jumo 211 J-1 de 12 cylindres de 1410 cv.

Armement

2 mitrailleuses fixes MG 17 de 7,92 mm dans les ailes et 1 fixe à l'arrière, 1 bombe de 500 kg et 4 de 50 kg

Vitesse maximale

410 km/h à 4 000 m

Vitesse de croisière 330 km/h à 3 700 m
Vitesse ascensionnelle 3 700 m en 12 mn
Plafond pratique

7 300 m

Autonomie

790 km

Poids 2 762 kg à vide, 4 235kg en charge
Envergure

13,80 m

Longueur

11,5 m

Hauteur

4 m

Surface alaire

31,90 m2

Equipage

1


 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Fan d'avions © 16 Mai, 2001